mardi 28 octobre 2008

Bye Bye Norfolk, ICW nous voici!

Le froid, est arrive à grand pas et nous devons reprendre immédiatement notre voyage vers le sud. Le plan original, était d’attendre après la première ou la deuxième semaine de novembre avant de partir mais d’ici là nous aurons l’air de deux Mr. Freezes avec des cache-oreilles. Cette année, la saison des ouragans semble plutôt calme et l’hiver ne semble pas vouloir attendre alors nous quittons pour le ICW et disons au-revoir aux nombreux bateaux de la Marine Américaine accostés à la grandeur de Norfolk qui est l’un des ports Militaire Américain les plus importants. Le ICW , en anglais Intra-Coastal Waterway, est une voie maritime à l’intérieur des terres qui va de Norfolk en Virginie jusqu’au nord de la Floride. C’est une voie étroite, peu profonde, difficile à naviguer et jusqu’à maintenant plutôt laide. Mais avant tout, c’est un chemin à l’abri des vents de force gale qui font rage présentement dans l’océan Atlantique et le long de la côte est Américaine. Avec des températures tombant sous les 10 degrés Celsius la nuit, faire des traversées nocturnes dans l’océan ne semble pas très tentant. Alors nous avons entrepris notre périple sur l’eau brune de l’ICW et, si le temps le permet, nous pourront à un certain point sortir au large et naviguer vers notre prochaine destination d’importance qui est la ville de Savannah en Georgie.





Ce soir nous restons à la marina Midway à Coinjock en Caroline-du-Nord, où nous somme à l’abri du vent, mais surtout, où nous avons un accès illimité à l’électricité pour le chauffage.

vendredi 24 octobre 2008

Notre joli petit oiseau.

Lors de notre voyage d’Ocean City à Norfolk, nous avons eu la visite de ce joli petit oiseau qui a atterri sur le bateau alors que nous étions environs à deux miles de la côte. La pauvre petite bête à plume était toute fatiguée de combattre le froid ainsi que le vent fort et est venu sur Chocobo pour y trouver un peu de protection et de chaleur. Danielle l’a vu en premier lorsqu’il a atterri sur le pont au dessus de la cabine et m’a appelé pour que je le vois. Je me suis précipité dans la cabine, ramassé un bout de pain et lui ai donné quelques morceaux pour le rassasier. Mais le pauvre petit volatile était trop épuisé pour même manger quelques bouts de pain. Au lieu de cela, il s’est promené un peu autour du bateau pendant un moment puis s’est finalement faufilé à l’intérieur à l’abri du vent froid de la nuit qui commençait. Il était trop fatigué pour se soucier de nous et nous l’avons laissé en paix pour qu’il puisse se reposer. Il a réussi lentement à descendre les marches à l’intérieur de la quille de bâbord et à se mettre en boule dans le coin de notre porte de chambre juste en face de la bibliothèque que j’ai fait juste avant notre départ. Nous l’avons donc laissé se reposer alors que nous étions occupés avec notre traversée de nuit. La nuit était froide et nous nous demandions comment notre petit ami à plume allait se sentir lorsqu’il se réveillerait à près de 100 miles de sa maison. Durant la nuit, Danielle est même allé à plusieurs reprises le voir et s’assurer qu’il était correct et qu’il dormait bien. Elle s’est dit qu’il serait mieux que l’on attende au matin lorsque nous serions plus près de la côte pour le faire sortir et lui montrer sa nouvelle place de résidence.

Toutes nos inquiétudes maternelles allaient trouver réponse lorsque nous allions entrer la Baie de Chesapeake. L’entrée de la baie était plutôt mouvementée et le bateau se faisait brassé solidement. L’une des vagues fit rouler le bateau si fort qu’un sac pesant de dominos tomba de la bibliothèque et . . . SMACK!!! Tomba sur l’oiseau et le tua sur le coup!La dépouille de notre ami volatile fut donnée avec honneurs à la mer après sa découverte aux alentours de 8 :00 le matin. Il fut la première victime officielle à bord de Chocobo. Danielle pense également à fonder une un mouvement des amis contre les dominos à bord, le MACDAB.

mardi 21 octobre 2008

26 heures en mer

Nous sommes maintenant arrivés à Ocean City dans le Maryland. Nous sommes partis de New York hier matin à 7:00 dans le but d'arrêter après avoir fait 48 miles (le prochain canal nous amenant à un ancrage sécuritaire) mais les vents étaient tellement forts qu'il était impossible de procéder à l'entrée du canal. Nous avons dû faire demi-tour et retourner vers la mer. La nuit est tombée et il était impossible d'entrer dans un canal pour aller s'ancrer à la noirceur. Ces canaux sont très difficile d'accès durant la journée alors la nuit c'est complètement impensable d'y entrer. De fils en aiguilles, nous nous sommes retrouvés à Ocean City, 148 miles (nautiques) plus loin. Nous avons trouvé une marina qui a à peu près juste des bateaux de pêcheurs et avons donc mangé de la soupe au crabe qui s’est avérée excellente!

Demain nous repartons pour Norfolk. Environ 115 miles alors ce sera une voile de nuit encore

dimanche 19 octobre 2008

Au revoir New York!

Nous avons fini notre magasinage et visitage. Ouf! Nous n'avons pas hâte d'afficher nos dépenses du mois d'octobre. Quel honte dépenser autant d'argent, eurkkk! Mais quand même ça valait la peine.

Notre prochaine destination est Norfolk Virginie.

Nous nous dépêchons un peu puisque la température froide nous rattrappe. Brrrr!

mercredi 15 octobre 2008

Chocobo à Manhattan 2ième partie

Les quatre photos suivantes ont été prisent de l'observatoire situé au 86ième étage de l"empire State Building.




Impressionant!





<-----Bargain pour milionnaire. Hmmm, vraiment??


Le toro est évidemment le symbol de la bourse de NY. On ne puvait passer à coté de cette photo :-) ---->


Les environs de la bourse de New York sont si achalandés que nous pensions avoir manqué un événement. Nous avons donc demandé se qui se passait pour nous faire répondre que c'était comme cela tous les jours. Bourré de touristes!



Il existe plusieurs moyen de transport pour se déplacer à New York. Vous pouvez prendre soit le métro ou le taxi maritime selon votre destination.




Vue nocturne de notre point d'ancrage du pont George Washington . Ce pont suspensu traversant la rivière Hudson joint l'état de New York et du New Jersey est un symbol Américain important.














jeudi 9 octobre 2008

Chocobo à Manhattan


Nous sommes finalement arrivé à la ville de New-York sur l’ile de Manhattan et nous avons pris une bouée de mouillage (ballon) au ‘79th street Boat Basin’ où nous pouvons rester pour $30 par jours et être directement au centre de Manhattan. Nous sommes arrivés au couché du soleil et avons décidé d’aller nous dégourdir les jambes dans les rues environnantes avant de souper. Nous étions plutôt épuisés du trajet entre Croton-On-Hudson et New-York et nous avons aperçu un comptoir à pizza sur Broadway près de la 78ième rue. Danielle m’a regardé et je lui ai dit ‘’Une pointe de pizza?’’ elle s’est immédiatement retournée vers le petit resto et a dit ‘’Ok’’. La pizza venait d’être mise au menu! Après une bonne tranche grasse de pepperoni et fromage nous sommes retournés au bateau pour la nuit.


Durant cette courte escapade à Manhattan, nous n’avons même pas effleuré la surface de la beauté de l'endroit. Le jour suivant, nous sommes partis tôt et avons passé la journée à marcher sur Broadway et dans Central Park. Manhattan est un monde en soi. Les gens sont différents, les édifices sont différents et l’atmosphère en générale est différente de ce que l’on retrouve ailleurs. L’habillement des gens couvre un spectre très large et les gens eux même sont de toute les ethnies possible où la couleur de leur peau se mélange aux tonalités diverses de cette tour de Babel composée d’anglais langue seconde et toute les variantes possibles de l’anglais de New-York enrichies par des générations d’immigrants.

Après avoir été enchantés par l’architecture de la partie Nord de Broadway nous sommes allés à Central Park. Si vous pensez que vous avez vu Central Park dans les films, il n’en est rien. L’endroit est simplement irréel. Cet ilot de verdure au milieu de bâtiments du 19ième siècle, est tout simplement un morceau de paradis qui vous emmène dans une douce balade au milieu des étangs, des chênes pleureurs et des ponts de pierres. À marcher quelques kilomètres dans ce parc immense, nous avions l’impression d’être sur une autre planète. Main dans la main, nous avons sillonné les sentiers de Central Park avec tantôt un coureur qui nous dépasse et plus tard nous croisions une femme marchant avec deux enfants dont la couleur de leur peau nous indique clairement qu’elle est la nourrisse. En fait, c’était plutôt impressionnant de voir combien de nourrisses nous avons rencontré avec les enfants de quelqu’un d’autre. Comme je l’ai déjà dit, Manhattan est un monde différent.


Après une longue marche à travers le parc, nous sommes revenu sur le coté ouest de parc pour réaliser que nous en avions même pas couvert la moitié. Nous nous sommes assis sur l’un des nombreux bancs, présents partout dans les chemins du parc, pour se reposer un peu tout en regardant la carte de Manhattan que nous venions d’acheter plus tôt sur Broadway. Nous avons pris le temps d’observer les gens qui promenaient leurs chiens, et dans certains cas les chiens qui promenaient leur maître! Puis nous avons continué notre chemin vers le sud sur l’avenue Central Park qui longe le parc du même nom.




Après un arrêt rapide au Starbuck, que l’on peut littéralement trouver à tous les quatre coins de rue, nous avons tourné sur la 72ième rue en direction de la rivière Hudson. Nous nous sommes arrêté dans une petite quincaillerie car notre système de chauffage qui chauffe les chambres du bateau a un petit problème et nous voulons l’économiser un peu. L’espace est cher à Manhattan et la boutique devait faire 8 pieds de large, incluant les étagères remplies d’articles de quincaillerie, mais un bon 60 pied de long. Un homme grand et mince était à la caisse en train de servir un client alors qu’un second était debout près de l’entrée. Je lui ai demandé s’ils avaient des chaufferettes électriques et il m’a répondus que oui tout en me pointant une pile de boites juste en avant de lui. Nous les avons regardées de plus près, et il y avait en fait trois modèles de chaufferettes. L’homme en question nous a aidé avec les boites et à comparer les modèles puis nous en avons choisi un. Alors que j’étais à la caisse, l’homme qui nous avait servie a dit à celui à la caisse, qui semblait être le propriétaire de la boutique, ‘’ Ok alors on se reparle plus tard!’’ et il a quitté la boutique. Il ne travaillait même pas là!À la porte d’à coté se trouvait un barbier et j’avais besoin d’une coupe de cheveux. Un vieil homme m’a accueilli et $19 plus tard j’avais un bon deux centimètres de cheveux de parti avec le clipper. Avec mes nouvelles oreilles découvertes, nous sommes retournés à la marina puis au bateau. Ce fut notre première journée à Manhattan et se fut une journée très enrichissante. Nous prévoyons rester ici au moins une semaine.

mardi 7 octobre 2008

New York, nous voici!

Finalement, nous avons afin reçu toutes nos pièces et aussitôt que nous avons terminé de vider les toilettes et de remplir le réservoir d'eau nous pourrons quitter pour la ville de New-York. Après une semaine içi à Croton-On-Hudson ça va faire du bien de changer pour la grande ville. On vous tient au courant avec de belles photos.



mercredi 1 octobre 2008

Bon temps pour une pause.


Durant les deux dernières semaines, nous avons traversé l’État de New-York à une très bonne cadence, à tout le moins pour un voilier. Nous nous sommes déplacés presque tous les jours, ou si nous restions dans un village pour une journée supplémentaire c’était pour courir après une épicerie ou bien une buanderie. Dans cette course effrénée dans les canaux en direction de la ville de New-York nous avons peut-être oublié la raison d’être de ce voyage, qui est de prendre notre temps pour voir le monde. Et bien, si vous cliquer sur notre bouton ‘’Photos ‘’ vous pourrez voir quelques photos que nous avons prise et certain des endroits où nous sommes passés sont très jolis. Si vous avez aimé la photo du phare dans notre dernier article, vous allez adorez les autres que nous avons rencontrés sur le long de la rivière Hudson.

Le nord de l’état de New-York est simplement un endroit magnifique ou l’Homme et la nature semble en paix l’un avec l’autre. La vie sauvage que nous avons rencontré jusqu’à maintenant était principalement composé d’oiseaux de toute sorte vaguant à leurs activités ou devenant irrité lorsque le bateau s’approchait trop près pour leur confort. Les outardes entre autre sont assez notoires à pialer lorsqu’on les dérange. Nous avons également une nouvelle espèce d’araignée à bord. Il est bon de mentionner que les araignées adorent les bateaux et que si vous laissez votre bateau à lui-même pendant quelques semaines vous retrouverez l’endroit entièrement habité par au moins une centaine de bestioles à huit pattes. À cause de cela, lorsque nous avons commencé à vivre à temps plein sur le bateau nous avons initié un arachno-génocide en règle afin d’affirmer notre suprématie à bord. Jusqu’à maintenant, l’opération a été assez efficace mais l’aliénation totale est un but futile. De nouvelles arachno-bestioles montent à bord régulièrement mais à un rythme tolérable avouons-le. Nous appelons les nouvelles araignées que nous avons aperçues ces derniers jours les araignées-fourmis car elles marchent comme et ont l’air de fourmis noires. Elles diffèrent des autres araignées par le fait qu’elles se baladent devant nous en plein jour au lieu de rester cachées jusqu’à la nuit. En temps d’arachno-génocide il s’agit d’une très mauvaise propriété pour la survie de l’espèce.




Nous avons donc pensé qu’il serait bien que l’on prenne quelque jours de ‘’vacances’’ avant de continuer plus loin. Nous sommes arrêtés dans le village de Croton-On-Hudson où l’on peut trouver un très bon endroit pour mouiller l’ancre et où se trouve une marina du nom de Half Moon Bay Marina d’où nous pouvons faire livrer des pièces de bateau. Nous avons prit une nuit à la marina en question afin de faire le plein d’eau et avoir accès à l’internet. L’endroit est très bien mais la connexion sans fils a sérieusement besoin d’amélioration. La réception en l’endroit ou le bateau est attaché est très mauvaise et nous avons dû prendre notre portable avec nous sur les quais et s’assoire à coté de l’antenne. À cet endroit, nous avions une réception parfaite. Par contre, le seul inconvénient est que après un moment on s’est rendu compte que là ou nous étions accoté était en fait la boite à poubelle et qu’il y avait une personne aux cinq minute venant jeter son sac dedans. Disons, que c’était un incitatif à se dépêcher à faire nos commandes de pièce au plus vite et à retourner au bateau. Une dernière note à propos de Half Moon Bay Marina, nous voudrions remercier Steve le gérant de la marina pour son aide exceptionnelle et qui a même réussi à nous procurer un téléphone cellulaire de chez Radio Shack que nous pouvons utiliser simplement en achetant des minutes. Le téléphone lui-même a couté seulement $20!

Nous avons commandé plusieurs pièces pour le bateau et nous allons rester à l’ancre en attendant leur livraison. Mais les pièces dont nous avons le plus besoin sont les lattes pour la voile principale. Un latte et une longue bande en fibre de verre que l’on insert dans la voile pour lui donner de la rigidité. Sans elles, la voile serait instable et clapperait dans toutes les directions. Sur notre route vers Croton-On-Hudson, nous avons été sur les voiles la majorité du temps jusqu’à ce qu’on s’aperçoive que l’une des latte était à moitié sortie de sa pochette. La seule façon de descendre la voile principale est de tourner le bateau face au vent. C’est ce que nous avons fait, mais moins de 5 secondes après le début de la manœuvre on a entendu un ‘’bing, bong et plouffe!’’. Disons que la fibre de verre ne flotte pas du tout et que la rivière Hudson a maintenant un nouvel habitant. Alors que l’on regardait l’endroit sur la voile de notre regrettée latte, on s’est aperçu qu’une autre latte était manquante. On peut vivre avec une latte manquante mais pas deux. Alors, nous avons motorisé le reste de la route jusqu’au village. À environs 5 milles du village, nous avons entendu comme une sirène de police derrière nous. Et bien, imaginez vous que c’était justement le bateau du sheriff local. Une chance que nous venions juste de jeter notre cargaison de drogue le matin même! Ben non, c’est une farce. Ils nous ont interceptés simplement parce que nous étions Canadiens et qu’ils doivent faire des vérifications de routines sur les bateaux afin de s’assurer qu’ils respectent toutes les règles de sécurité. Danielle s’est occupé de l’agent de police pendant que je jasais voyage avec l’autre qui devait rester dans leur bateau. Tous s’est bien passé à l’exception du fait que nos fusées de détresse étaient périmées depuis un mois (elles sont bonne pour quatre ans alors ce n’est pas très grave) et du fait que Danielle en savait plus sur les permis de navigation aux USA que l’agent lui-même. Dans ce cas, c’est un peu pardonnable puisque l’agent était un policier et non pas un agent des douanes. Par contre, le fait est que Danielle en connait plus sur les permis et enregistrements des bateaux que la plupart des agents des douanes qui les délivrent! Mais ça c’est une autre histoire.


Une dernière note. Les connexions Internet son plutôt difficiles à avoir et nous seront probablement sans connexion dans les prochains jours. Vous pouvez voir ici Danielle dans un parc à Oswego se branchant sur Internet par le réseau d’un café non loin. Finalement, merci à tous ceux qui nous suivent régulièrement. Nous voyons le compteur de notre page web monter rapidement et cela nous encourage beaucoup.