mercredi 25 février 2009

Sur la piste de James Bond; La grotte Thunderball.







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L’attraction principale de Staniel Cay est de plonger dans la grotte Thunderball, qui tire son nom du film de James Bond où certaines scènes y ont été tournées. L’endroit aurait également servi de plateau de tournage pour le film ‘’Splash’’. C’est ainsi que, ne reculant devant rien, vos deux aventuriers ont chaussé leurs masques et leurs palmes et ont suivi les pas de l’agent 007. Bon Ok, la grotte en question fait environs 25m par 15m mais quand même, c’était une aventure! L’endroit, même s’il est relativement petit, est assez féerique. Peuplé de centaines de poissons qui attendent quelques morceaux de pain des touristes qui viennent visiter l’endroit, la grotte offre un tableau lumineux impressionnant aussi bien au dessus qu’en dessous de l’eau grâce à un grand trou au milieu du plafond ainsi que des diverses ouvertures sur les cotés qui laissent entrer la lumière du soleil. Nous y sommes allés à marée basse alors que les deux accès principaux étaient au dessus de l’eau. Autrement, il nous aurait fallu plonger de quelques pieds pour entrer dans la grotte. Le courant y étant assez fort, cela n’aurait pas été très sécuritaire. Nous savons bien nager mais on est encore loin de l’équipe Cousteau quand même! Mais le spectacle ne se trouvait pas uniquement à l’intérieur de la grotte. Sur les parois, de chaque coté de l’entrée ouest, se trouvait un banc de corail éblouissant. Jusqu’à maintenant, nous avons vu plusieurs bancs de coraux dans les eaux des Bahamas mais celui-ci avait une diversité impressionnante de coraux qui nous offraient un tableau de couleurs et de formes qui valaient en soit le déplacement.

lundi 23 février 2009

Trop de beautés pour toutes les montrer!

Depuis notre dernière publication, nous avons passé deux jours à Nassau puis nous avons navigué vers le sud-est le long de la chaine d’îles des Exumas. À cause du nombre limité de photo que l’on peut afficher sur notre page web, je vous conjure de cliquer sur le bouton ‘’Photo’’ dans le haut de la page et d’aller voir la multitude d’autres photos que nous avons prise. Nassau n’était peut-être pas aussi glamour que nous pension mais c’est quand même un endroit intéressant à voir. La ville est formée de deux îles, Providence et Paradise. Vous pouvez voir la Providence et Nassau sur cette photo telle qu’on la voie lorsqu’on approche le port. L’île de Paradise appartient, je crois, à l’hôtel et site de vacances Paradise. Il s’agit de la plus grande trappe à touristes que nous ayons vus jusqu’à maintenant. Ils ont bâti une petite ville complète avec des magasins et restaurants que seule une certaine classe de la société peut se payer. Alors que nous étions affamés, nous avons jeté un coup d’œil aux prix des restaurants et à moins que nous soyons près à débourser $8 US pour une pointe de pizza, $20 US pour un cheeseburger ou encore $50 US pour une côtelette de porc (avec les légumes vendu séparément pour $9.50!), nous devions attendre de retourner sur le bateau pour manger. Vous pouvez être sur qu’on a attendu! Nous sommes allez à Paradise dans le but de voir l’aquarium mais finalement nous nous sommes contenté de regarder les vitrines gratuites qu’ils proposaient et nous en avions assez. Pour voir plus de poissons on ira plonger et les voir nous même en vrai. La ville de Nassau en elle-même est un peu petite et ordinaire. Les gens ici, ne sont pas très riches et on se demande encore comment ils peuvent se payer leur nourriture alors que l’on paye facilement $5 pour un 2l de lait. L’ancrage dans le port étant assez houleux nous avons décidé de rester seulement deux jours et de continuer notre route vers les Exumas.

Je vous présente Victor, le garçon le plus connu des Bahamas. Si vous n’avez pas encore rencontré Victor, ne vous en faites pas, il va venir lui-même vous voir. Âgé de 8 ans, il se promène dans son dinghy de 6 pieds avec son moteur de 3 Hp pour aller rencontrer les gens sur les autres bateaux. Très extraverti et mature pour son âge, il a passé la journée avec nous tantôt aidant Danielle à faire le souper tantôt à jouer à des jeux vidéo sur notre Playstation 2. Plus tard dans l’après midi, il nous a servi de guide pour aller voir les iguanes qui se promènent sur les petites îles de Allen’s Cay. Nous avons aussi remarqué que Victor n’aime pas l’eau froide lorsque nous avons plongé dans l’eau pour aller chercher des conches qui tapissent le fond de l’eau juste en dessous de notre bateau. Danielle a sauté en premier et a lâché un cri en arrivant dans l’eau étant donné qu’elle était ‘’seulement’’ à 76°F. Et bien, vous pouvez vous imaginé que Victor s’est désisté après cela et s’est proposé de rester sur le bateau pour attraper les conches lorsque je les ramenais à bord :-)










L’endroit ici, comme le reste des Bahamas, est simplement d’une beauté extraordinaire. Le fond de sable blanc fait reluire l’eau cristalline dans toutes les teintes turquoises et vertes. Même faire la lessive devient une tâche plaisante! Regardez ici, Danielle aidée de Victor, et comment il est pénible pour elle d’étendre le lavage avec un tel paysage. Allen’s Cay est l’un des rares endroits dans la région où il est possible d’observer des iguanes sauvages qui viennent à votre rencontre lorsque vous descendez sur la plage. Plusieurs touristes, venant de Nassau, viennent ici régulièrement par bateau pour les voir et probablement les nourrir en passant puisque aussitôt que vous mettez le pied sur la plage il y en a entre 15 et 20 qui viennent vous voir immédiatement. Les animaux sauvages ne font tout simplement pas cela! L’une de mes activités favorite jusqu’à maintenant est la plongée en apnée. Danielle aime cela aussi mais étant donnée que l’eau est ‘’seulement’’ à 75°F, elle la trouve un peu frissounette. J’ai réussi à prendre quelques photos et vidéos sous l’eau de la vie aquatique et des nombreux bancs de coraux poussant partout dans la région. Nous n’avons pas encore affichés les vidéos mais vous pouvez aller voir les photos. Je sais que je dois encore améliorer ma technique de photographie sous-marine mais ca vous donne une idée de ce que ca a l’air par ici. Nous avons vue toutes sortes de poissons nageant à peine à un mètre de nous sans se soucier outre mesure de notre présence. Bien sur, il s’agit des petits poissons que nous ne voulons pas attraper. Pour les langoustes, c’est une autre histoire. Les petites bêtes se cachent profondément dans leur trou et vous devez plonger au fond pour aller regarder sous les roches ou les crevasses dans les coraux pour peut-être voir l’une de leurs antennes. Ensuite, il vous faut faire des contorsions dignes du Cirque du Soleil pour aller placer votre harpon dans le trou pour tenter de les rejoindre (il faut dire qu'avec un habit de plongé comme Roger a, il a l'air d'une balerine...;-) ). Des fois vous gagnez, des fois vous perdez mais les deux derniers jours ce sont les langoustes qui ont gagnées! Si vous nous suivez régulièrement, vous pouvez trouver que nous n’avançons pas très vite mais, le fait est que nous devons attendre que le vent soit dans la bonne direction pour pouvoir nous déplacer et de plus, dans les Bahamas nous ne pouvons pas nous déplacer durant la nuit. Il y a des hauts fonds partout et nous devons être capables de voir le fond à la lumière du jour. En l’occurrence, nous pouvons parcourir que quelques miles par jours et jusqu’à maintenant nous sommes assez satisfait de notre progression.

lundi 16 février 2009

Passage aux Bahamas, la vraie vie commence!

Bienvenu au Bahamas. Youppie!!! Il est grand temps de changer notre drapeau de courtoisie américain pour le drapeau Bahamien!

Nous avons finalement entrepris la traversée du Gulf Stream de la Floride aux Bahamas. La traversée fut facile, la mer étant calme poussée par une légère brise. Nous avons traversé les 60 nm (112 Km) à moteur puisque le vent était trop faible pour nous pousser au travers du puissant courant du Gulf Stream. Avec seulement les voiles, la traversée aurait été si longue que nous aurions probablement atterri aux Bermudes! Regardez la couleur de l’eau sur la photo, derrière Danielle. Les eaux du Gulf Stream ont environ 2500 pieds de profond et sont teintés de ce superbe bleu marin. Nous sommes parti au levé du jour aux environs de 7 :00 du matin et sommes arrivés à Gun Cay aux alentour de 16 :00. En passant, les Bahamas sont un immense archipel et les îles sont appelées ‘’cay’’ qui se prononce comme le mot ‘’key’’ en anglais ou bien, ‘’ki’’ en français. Seulement les grosses îles portent le titre de ‘’île’’ telle que l’Île de la Providence, où se trouve la ville de Nassau.

Après avoir payé les frais $300.00 US pour le permis de croisière aux douanes Bahamiennes, il est temps pour un peu de pêche sportive. Nous avions acheté un harpon en Floride et c’était le moment venu de l’essayer. Blake, à bord de ‘’Slow Mocean’’ m’a enseigné comment l’utiliser et comment chasser les poissons et les langoustes. Nous avons été à la pêche durant plus de trois heures dans un banc de coraux tout près et avons attrapé deux poissons et plusieurs langoustes. Ce soir là, les fruits de mer étaient au menu. Après plusieurs mois à naviguer le long de la côte est américaine, à réparer le bateau, à installer de nouveaux équipements et à acheter de la nourriture, des cartes et des pièces de rechange, il était temps pour nous de commencer à relaxer un peu. Malheureusement, notre pose aura été de courte durée puisque nous avons dû reprendre notre route en direction de Nassau dès le lendemain.

mercredi 11 février 2009

En route vers notre passage.

Nous avons quitté Miami hier en destination d’une petite île du nom de ‘’Pumkin Key’’ à environ 30 miles plus au sud, le but étant d’aller un peu plus au sud pour compenser pour le courant du Gulf Stream qui nous poussera vers le nord durant le passage. Le désalinateur étant réparé et produisant de l’eau si pure qu’il nous faudra probablement prendre des suppléments de minéraux, nous étions fin prêt à entreprendre notre passage pour les Bahamas. À tout le moins, c’est ce que nous croyions. Il apparait que les forces des ténèbres étaient à l’œuvre hier pour nous empêcher d’aller à Pumkin Key et moins d’une minute après avoir levé l’ancre, Danielle remarqua que le moteur de bâbord ne répondait plus à la manette de commande. Il fonctionnait mais n’accélérait plus???? J’ai rapidement mis mon chapeau de réparateur de bateau et je me suis mis la tête dans le compartiment à moteur pour finalement trouver que le câble de commande du moteur était coupé. Un câble de commande pour un moteur est un gros câble similaire aux câbles que l’on utilise pour les freins d’un vélo. C’est facile à réparer en autant qu’on en ait un de rechange!!! Pendant que je me grattais la tête sur ce problème, les forces des ténèbres étaient encore à l’œuvre. Danielle me fit remarquer qu’il y avait une forte odeur d’essence dans le cockpit. Après une courte investigation du problème j’ai trouvé que le tube d’essence du dinghy gonflable était fendu sur une longueur de 3 cm par où l’essence coulait goute à goute.
La bonne nouvelle est que le Yin et le Yan de l’univers à crée des forces opposées pour nous aider à réparer les problèmes. Pour le dinghy, par un hasard à peine croyable, nous avions acheté un tuyau de rechange juste la veille! Pour le câble de commande la chose était un peu plus compliquée. Nous nous sommes arrêté à un ancrage à quelques miles de notre point de départ où par hasard ‘’Slow Mocean’’, un bateau que nous connaissons avec Blake et Sunny à bord, était ancré. Blake est venu à bord pour me donner un coup de main pendant que Danielle appelait Hans, un très bon mécanicien à Clayton NY. Hans m’a rapidement donné les informations que nous avions besoin au sujet du câble et avec l’aide de Blake, Danielle, qui avait déjà réussi à se brancher sur Internet, trouva un magasin de l’autre côté de la baie qui l’avait en stock. Il se trouve que Blake avait justement un paquet à ramasser à une marina situé à un coin de rue du magasin alors il m’a amené avec eux dans leur bateau. Nous avons trouvé les problèmes vers 11 :00 et à 17 :00 ils étaient réparés tous les deux! Après cinq mois à réparer des problèmes de bateau nous commençons à être assez bons pour les résoudre ;-) Bien sur, l’enlignement des astres nous a aidé un peu!
Étant donné que nous étions partis une journée d’avance, nous sommes toujours dans les temps pour nous rendre à Pumpkin Key et pour notre passage.

mercredi 4 février 2009

Pendant l'attente à Miami

Dans nos récents articles nous avons beaucoup parlé de ce que nous faisions, particulièrement sur le bateau, mais pas beaucoup de ce que nous avions vue. Maintenant que nous sommes à Miami nous voudrions vous présenter quelques autres aspects de la ville. En passant, nous avons ajouté de nouveaux vidéos et plusieurs images sous les boutons ‘’Vidéos’’ et ‘’Photos’’ dans le haut de la page. Allez y jeter un coup d’œil.
À notre arrivé à Miami, nous avons été accueillis par les gratte-ciels du centre-ville se tenant tels des géants comme s’ils gardaient les longues allées maritimes reliant l’océan aux rives de la ville. Sur cette photo, vous pouvez voir le chenal sud où nous étions redirigés plutôt que prendre le chenal central du nom de ‘’Government Cut’’. La raison pour laquelle nous ne pouvions prendre le Government Cut n’est pas très claire mais si vous pouviez voir les longs quais de chaque coté du chenal de 3 à 4 kilomètres de long sur lesquels sont amarrés l’uns derrière l’autre les super navires de croisières ça vous donnerait une idée. Lorsqu’il est question de voilier, notre Chocobo se défend assez bien mais comparé avec ce qui flotte dans le coin, il ressemble plutôt à un bouchon de liège avec un cure-dent planté dedans!

Pour ce que nous en avons compris, Miami possède trois moyens de transport en commun. Il y a les autobus ordinaires, les metrotrains tel que montré sur cette photo et les metromovers sur la photo suivante. Les metrotrains jouent le rôle de métro mais sont entièrement dans les airs. Ils n’ont pas de neige à pelleter ici l’hiver alors ils n’ont pas à les enfouir sous terre. Les gens peuvent entrer dans les trains avec leur vélo, ce qui rend l’usage du transport en commun beaucoup plus pratique. Il en est de même avec les autobus où les vélos sont attachés à l’avant du bus. Un autre aspect intéressant sur cette photo ce sont les gratte-ciels que l’on trouve partout dans la ville. Presque tous les édifices dans cette photo sont des blocs appartements et non pas des édifices à bureau. Bien sûr, il y a des édifices à bureau au centre-ville mais la plupart sont des habitations. Il est, en fait, intéressant de constater que Miami ne couvre pas une si grande superficie mais possède beaucoup de ces hauts édifices.

Les metromovers forment le troisième moyen de transport en commun de Miami. Il s’agit d’un système entièrement automatisé de navettes voyageant en continu sur deux circuits en boucle dans le centre-ville. Les boucles relient les stations majeurs de transfère avec les autobus ou le metrotrain en plus de s’arrêter à plusieurs autres stations dans le centre-ville. L’admission au metromovers est entièrement gratuite! On ne voit pas cela très souvent de nos jours. La seule attrape avec les metromover, c’est que les deux circuits en boucle ont une section commune de telle sorte que lorsqu’une navette arrive, il faut faire attention de bien regarder le panneau lumineux indiquant à quelle boucle elle appartient. Évidement, Danielle et moi n’avions aucune idée de cela et nous aurions bien demandé à quelqu’un comment le système fonctionnait lorsque nous nous sommes rendu compte que la navette à prise une courbe qui nous amenait dans la direction opposée où nous allions. Mais il faut se rappeler que Miami est une ville cubaine et que la majorité de la population est unilingue espagnole. Toutes les personnes que nous avons vue et qui étaient soit chauffeur d’autobus, travailleurs de la construction, caissiers, serveurs ou travaillant dans un restaurant de bouffe minute étaient tous cubains à quelques exceptions près, dans quels cas ils étaient noirs. Tous parlaient espagnol, y compris les noirs. Alors, étant donné que nous n’avons pas fait nos devoirs et n’avons pas appris les rudiments de l’espagnol, nous avons dû nous débrouiller par nous même pour nous rendre là où nous voulions.

Cette photo à été prise tout près de l’une des stations principales du metrotrain. Nous n’avons aucune idée qu’est-ce que ces poules et coqs font à cet endroit mais nous savons qu’ils y vivent puisque nous les avons vus au même endroit à différent jours. Étant donné le nombre impressionnant d’itinérants qui vivent à Miami, c’est presque un miracle que ces poulets juteux n’aient jamais fini dans l’estomac de quelqu’un tanné de manger à la soupe populaire!




Comme vous l’avez probablement déjà remarqué dans notre page ‘’Couts’’, une de nos activité préférée est de magasiner les pièces de bateau. Ici vous pouvez voir Danielle en face de notre magasin préféré avec sa nouvelle robe marine. J En fait, nous avions à acheter cette corde de 225 pieds après avoir parler à d’autre gens au sujet des ancres marines et que nous avons réalisé que ce que nous avions était complètement inadéquat. Étant donné que nous devions retourner au bateau par le metrotrain, vous pouvez vous imaginer que Danielle n’est pas passée inaperçue attriqué comme une balle de laine. C’est une bonne chose que nous n’ayons pas rencontré de chats!







Lorsque nous somme arrivé à Miami, nous avons mouillé l’ancre près de South Beach (Miami Beach) juste au sud du Venetian Causeway. À un moment donné, le long de notre route, le bateau c’est presque immobilisé comme si nous venions de nous échouer et ce même si les deux indicateurs de profondeur indiquaient au moins 8 pieds de profond. Nous avons réussi à nous déprendre à l’aide des moteurs et avons continué notre route sans trop savoir ce que nous avions heurté. Une fois à l’ancre, nous avons utilisé notre ‘’Fish TV’’ pour regarder les hélices et s’assurer que tout était en ordre. Il s’agit d’une caméra submersible qui nous à été offerte avant notre départ par le père de Danielle. Vous pouvez voir le vidéo sur notre page ‘’Vidéo’’ et le film s’appelle ‘’Helice enroulee’’. Nous avons alors réalisé, que notre hélice de tribord était ficelée par une corde. Nous n’avons aucune idée pourquoi l’hélice n’a pas figée et ne s’est pas brisée mais il est clair que nous avons été très chanceux. Le jour suivant, j’ai plongé pour aller déprendre l’hélice comme vous pouvez le voir sur la photo. Ce que vous ne voyez pas, par contre, c’est combien l’eau était froide. Lorsque je me suis jeté à l’eau je me suis mis à me tortiller comme un chat qui se fait marcher sur la queue. Puis, lorsque j’ai fini par contrôler mon hypothermie, je me suis mis au boulot et j’ai dépris la corde. Pour vous dire combien l’eau était froide, après la plongée j’ai pris une douche à l’eau froide et je l’ai trouvée chaude!

Dans notre blogue, nous parlons souvent de ‘’boule de mouillage’’ alors que pour la majorité des gens cela ne veux rien dire. Cette photo montre le champ de bouées de la marina de Crandon Park où vous pouvez clairement voir les boules auxquels les bateaux sont amarrés. Bien sur, les boules elle-même ne tiennent pas les bateaux. Elles sont en fait reliées, par une chaine, à une pesé très lourde d’environs 500 à 800 livres qu’il est pratiquement impossible de tirer avec un bateau. L’idée derrière ces boules c’est qu’elles coûtent beaucoup moins chère que les quais, et si vous voulez notre avis, elles sont beaucoup agréable puisque le bateau n’est pas continuellement poussé contre le quai mais tourne au gré du vent ou du courant.

lundi 2 février 2009

En attente à Miami.

Nous sommes présentement en attente à Miami pour faire réparer notre désalinateur et pour avoir une bonne fenêtre pour traverser le Gulf Stream à destination des Bahamas. Nous étions, en fait, supposés traverser la semaine passée et avions la fenêtre parfaite avec le vent tournant au sud pour traverser. Nous avons alors décidé de démarrer notre désalinateur afin d’être certain qu’il fonctionne correctement avant de quitté les E.U. Comme tout équipement à bord du bateau, la première fois qu’on l’utilise il ne fonctionne pas! En fait, il fonctionne très bien à part le fait qu’il produit de l’eau salée! Pour un désalinateur c’est peut-être un détail valant la peine de s’y attarder un peu. J’y ai jeté un coup d’œil et rapidement, il est devenu clair que le problème n’était pas simple et que nous avions besoins d’avoir quelqu’un qui sait de quoi il parle pour y voir de plus près. Nous avons alors contacté le représentant local de Spectra et il viendra nous voir aussitôt qu’il recevra la membrane au début de la semaine prochaine.


Étant donné que nous avons manqué notre fenêtre et que la prochaine n’arrivera pas avant une semaine ou deux, nous en avons profité pour relaxer un peu à Miami. Jusqu’à maintenant, le temps à été incroyablement beau, ensoleillé avec 28°C nous devons être très prudents avec le soleil sur notre peau. Nous sommes allé à la plage de Miami Beach qui était très achalandée mais quand même plaisante et avons marché dans les rues. Miami même, n’est pas une ville très jolie, à tout le moins la petite partie que nous avons vu, où nous avons rencontré plus d’itinérants que de personnes qui travaillaient! Comme quelqu’un nous a dit, si tu as à être itinérant autant mieux l’être à Miami que quelque part d’autre au Nord! Nous avions également à recevoir du courrier à un bureau de poste à Miami qui reçoit le courrier envoyé par poste générale. La lettre fut envoyée par ‘’Express Post’’ pour une livraison de trois jours. Disons, que le ‘’Express’’ ici n’est que dans le nom. Après une semaine, nous avons finalement eu notre lettre. En fait, c’était le bureau de poste local qui avait égarée la lettre dans leur fouillis et c’est seulement après que nous y sommes retournés avec une copie imprimée du rapport en ligne montrant qu’il l’avait reçu que la préposée s’est donnée la peine de chercher la lettre et de la trouver. Cela nous à fait réfléchir sur le fait que étant donné que la seule raison d’être d’un service postal est de gérer du courrier, si ils ne sont pas capable de faire CELA correctement, qu’est-ce qu’ils peuvent faire exactement?



Miami Beach, au contraire, est beaucoup plus belle et riche. En marchant sur l’avenue Lincoln on peu y voir plus de gays que dans le village gay de Montréal, et je ne plaisante pas! Vous ne pouvez pas jeter votre regard sur la rue sans y voir, en tout temps, un couple d’homosexuels marchant ensemble ou bien un gay marchant seul. Comme partout ailleurs, les gens promènent leur chien comme cette petite fille promenant sont chien deux fois plus gros qu’elle et qui pouvait l’entrainer avec lui sans effort. Par contre, la petite fille prenait sa tâche très au sérieux et c’était très claire qui était le patron ici.




Nous avons passé quelques jours à l’ancre à Miami même, mais l’endroit n’était pas excellent et avec le front froid qui arrivait en amenant avec lui des vents violents, nous avons décidé d’aller attendre à Crandon Park à quelques kilomètres au sud, où nous avons loué une bouée de mouillage et pouvions nous ravitailler en eau potable en attendant l’arrivée des pièce de rechange du désalinateur. L’endroit ici est très joli et nous sommes amarré juste à coté d’une petite île où des centaines d’oiseaux habitent et vaguent à leurs activités. Il est intéressant de voir comment les 4 ou 5 espèces d’oiseaux, qui y nichent, se comportent pour se partager le même territoire restreint. En fait, il semble de battre plus avec leur congénères qu’avec les autres espèces d’oiseaux. Je crois que j’ai déjà vu ce comportement avec une autre espèce animale déjà!