Nous ne pouvions pas y aller avec Chocobo puisque la baie est relativement petite et peu profonde alors nous avons fait comme tout le monde et avons mouillé à l’île voisine de Phi Phi Don et loué les services d’un bateau à longue queue qui nous a amenés à la plage Ma Ya ainsi qu’à quelques autres endroits autour de l’île. Bien sûr, le nom du bateau lui vient de sa longue barre d’hélice, qui lui permet de manœuvrer dans des eaux très peu profondes, et non pas d’un quelconque appendice sexuel! Nous avons marché un peu sur l’île mais malheureusement les scènes du village et surtout celles du champ de marijuana ont été prises quelque part d’autre puisque l’île n’est formée que de hauts pics ceinturant la baie sans aucuns terrains plats. Nous voulions tellement voir … le village! Pour ce qui est des attaques de requins mangeur d’homme vous devez aller ailleurs pour en avoir une car les seuls requins que l’on trouve dans la région sont à peu près aussi dangereux qu’une vache broutant dans son champ! En passant, le nom de l’île Phi Phi Leh se prononce ‘’pi-pi-lé’’ et non, ce n’est pas une farce!
mardi 28 décembre 2010
La Plage.
Nous ne pouvions pas y aller avec Chocobo puisque la baie est relativement petite et peu profonde alors nous avons fait comme tout le monde et avons mouillé à l’île voisine de Phi Phi Don et loué les services d’un bateau à longue queue qui nous a amenés à la plage Ma Ya ainsi qu’à quelques autres endroits autour de l’île. Bien sûr, le nom du bateau lui vient de sa longue barre d’hélice, qui lui permet de manœuvrer dans des eaux très peu profondes, et non pas d’un quelconque appendice sexuel! Nous avons marché un peu sur l’île mais malheureusement les scènes du village et surtout celles du champ de marijuana ont été prises quelque part d’autre puisque l’île n’est formée que de hauts pics ceinturant la baie sans aucuns terrains plats. Nous voulions tellement voir … le village! Pour ce qui est des attaques de requins mangeur d’homme vous devez aller ailleurs pour en avoir une car les seuls requins que l’on trouve dans la région sont à peu près aussi dangereux qu’une vache broutant dans son champ! En passant, le nom de l’île Phi Phi Leh se prononce ‘’pi-pi-lé’’ et non, ce n’est pas une farce!
jeudi 16 décembre 2010
Arrivés en Thaïlande
On adore les filets de pêche en Malaisie.
Mais le meilleur est arrivé juste après notre départ de Pulau Bunting, une île qui nous a offert une bonne protection durant les orages journaliers qui prévalent dans la région. En face de nous, une ligne de bateaux de pêche, environ vingt, qui semblaient tous se battre pour le même banc de poisson. Nous avancions avec précaution tout en essayant d’anticiper la conduite erratique des pêcheurs et tenter de rester le plus loin d’eux que possible. À un moment donné, l’un des bateaux s’est dirigé directement vers nous et a tourné à la dernière minute pour passer à la poupe directement derrière nous. À ce moment là, nous voilions à moteur et donc, bien que l’un des moteurs roulait, nous avions les deux voiles grandes ouvertes et en l’occurrence avions une manœuvrabilité très limitée. Alors que je regardais le bateau passer à quelques dizaines de pieds de nous, un des pêcheurs s’est mis à me crier de regarder à l’avant du bateau. Devant nous, un autre bateau s’avançait vers nous en angle à toutes allures et j’ai dû me précipiter pour mettre le moteur au neutre afin d’éviter la collision. Mettre le moteur au neutre avait définitivement ralenti le bateau mais nous étions toujours toutes voiles ouvertes! Je regardais le bateau s’éloigner de nous et en me demandant qu’est-ce qu’il pouvait bien faire. En moins de deux secondes l’horreur m’a sauté au visage; ils étaient en train de jeter leur filet à l’eau!!!! Les espèces de morons sont passés en trombe devant un voilier en jetant un filet de 300 pieds (100m) de long à l’eau. Évidement, nous nous sommes pris dans le filet alors que nous hurlions dans leur direction pour qu’ils s’arrêtent et ne commencent pas à tirer sur le filet. Danielle s’est précipitée pour descendre les voiles mais, sans pouvoir tourner le bateau au vent, cela devenait assez difficile. Mais elle s’est débrouillée quand même pour le faire pendant que j’essayais de figurer ce qui arrivait avec le filet en dessous de nous. Le bateau de pêche s’est avancé prêt de nous alors que nous tentions de voir comment le filet était pris et comment nous pourrions nous en dégager. L’un des pêcheurs nous a crié de mettre les moteurs en renverse. Évidement! Comment je n’y ai pas pensé moi-même? La meilleure chose à faire, bien sûr, lorsqu’une corde est prise dans son hélice c’est de la faire tourner encore plus! Cibole, comment quelqu’un peut être aussi niaiseux et avoir la permission de respirer? Puis un autre des génies à bords nous a suggéré de couper le filet. Évidement, il oubliait le fait que le filet en question était ce qui allait mettre de la bouffe sur sa table pour la semaine à venir. Mais à ce moment là, Danielle et moi avions eu deux minutes pour nous faire une idée de la situation et on s’est exclamés en même temps ‘’il faut qu’on plonge!’’. J’ai rapidement mis mon maillot de bain et attrapé mon masque de plongé pendant que Danielle installait une corde que j’allais tenir au cas où il y aurait du courant sous le bateau. J’ai sauté et heureusement le filet était simplement accoté sur les palles des hélices et je n’ai eu qu’à le dégager des hélices pour que nous soyons libérés. Nous avons attendu une minute pour laisser le temps au filet de couler et de nous assurer qu’il était hors de porté, fait des bye-bye à notre gang de babouins sur le bateau de pêche puis avons engagé le moteur et sommes partis. La raison exacte pourquoi le gars a jeter son filet en trombe devant nous reste toujours obscure mais le fait est que cela s’est passé dans une région qui était réputée, il n’y a pas si longtemps, pour ses actes de piraterie et qu’en plus les pirates attaquant les petits yachts étaient habituellement des pêcheurs qui tentaient d’arrondir leurs fins de mois! Mais cela m’est venu à l’esprit que beaucoup plus tard et pour être bien honnête, nous ne nous sommes pas senti menacés de quelque façon que ce soit durant toute l’histoire mais seulement victimes d’une stupidité aberrante.
Durant nos sauts journaliers, nous nous sommes arrêtés à Port Klang qui semble être le plus grand port de Malaisie. On était loin des dimensions de Singapour mais c’était quand même assez impressionnant. Regardez un peu les gros cargos à conteneurs en train de se faire débarder par les grues géantes à conteneurs. Vous ne pensiez pas qu’il était possible de mettre autant de conteneurs sur un bateau hein? Et en passant, les conteneurs sont simplement empilés les uns sur les autres sur le pont du bateau et ne sont pas attachés. Qu’est-ce que vous pensez qu’il arrive lorsque l’un des ses monstre maritime se retrouve au milieu d’une tempête déchainée? Mais ici encore le plus croquant est arrivé un peu plus tard. Nous avons tourné dans l’une des rivières affluant dans le port, juste après la première série de quais, et nous sommes ancrés dans ce qui semblait être l’endroit le plus puant dans lequel nous nous soyons jamais arrêtés. La puanteur était telle que Danielle a eu de la difficulté à dormir alors que moi j’ai dormi comme un bébé. Apparemment, je n’ai pas de problème à dormir au dessus d’un dépotoir car évidement l’odeur nauséabonde provenait du déversement des égouts non traités par les industries et populations environnantes qui ne semblent pas se soucier trop trop d’un concept aussi coûteux que la protection de l’environnement. Il faut quand même noter que la Malaisie est pauvre, très pauvre en fait, et il est facile de parler de la protection de l’environnement pour un homme qui vient d’un pays où le revenu familial moyen est d’environ $60K par année! De toute façon, nous n’avions pas le choix puisque nous sommes arrivés au couché du soleil et qu’il était déjà trop tard pour trouver un autre endroit pour s’ancrer.
Le seul endroit où nous nous sommes vraiment arrêtés en Malaisie est la ville de Kuah sur l’île de Langkawi où les gens ont érigé une statue géante d’un aigle qui est le point de mire de cet ancrage très achalandé mais également très spacieux. Nous en avons profité pour nous dégourdir les jambes dans les rues de la ville puisque nous n’avions pas mis le pied à terre depuis Puteri il y avait onze jours déjà et tous nos muscle commençaient à ressembler à du Jello! Bien sûr, on s’en est donné à cœur joie dans la nourriture savoureuse et très abordable offerte par la multitude de restaurant dans la ville. En effet, pour une modique somme entre $7.00 et $18.00 pour les deux, nous pouvions savourer les mets Thaïlandais, Indiens et Malaisiens qui agencent les curies, gingembres et piments forts comme seuls les Asiatiques peuvent le faire. Nous sommes également allé chez McDonalds une fois mais je dirais pour notre défense à cette offense culinaire, dans le royaume des épices qu’est l’Asie du sud-est, que nous étions pressés et que nous avons opté pour la bouffe-rapide en raison de ce que son nom représente! Un autre aspect de notre vie en Indonésie et Malaisie est l’appel quotidien à la prière musulmane. Je ne sais pas si je l’ai déjà mentionné auparavant, mais l’Indonésie est le plus grand pays musulman au monde. Bali est certes Hindoue, mais le reste de l’Indonésie est définitivement Islamique ainsi que la Malaisie mais en plus petite population. Cette magnifique mosquée se trouvait tout près de la rive et comme toutes les mosquées elle possédait de puissants haut-parleurs afin de permettre à tous les fidèles d’entendre la prière laquelle, comme vous le savez, arrive cinq fois par jour. Je ne suis pas certain si l’appel se faisait en Arabe ou en Bahasa mais cela me semblait bien être de l’Arabe. Si vous n’avez jamais entendu un appel à la prière musulman, disons que cela ressemble à un long chant dont chaque mot est étiré dans une lente complainte harmonieuse. Une chose à propos des appels musulmans c’est que nous ne sommes pas très certains du processus de sélection des personnes qui chantent dans les haut-parleurs. Ici à Langkawi le gars de la mosquée à proximité était un assez bon chanteur et Danielle et moi trouvions très agréable de l’écouter à chaque jour. Par contre, dans certaines îles reculées d’Indonésie, l’imam ou quiconque qui beuglait dans le microphone du temple donnait l’impression d’être un vieux coq le lendemain d’une brosse tentant d’impressionner encore après avoir été passé date depuis longtemps! Sérieusement, certains étaient tellement mauvais que s’en aurait été une raison valable pour que tous les gens du village changent de foi en bloc afin de ne plus avoir à entendre le gars cinq fois par jour!
mardi 7 décembre 2010
Arrivés en Malaisie.
lundi 6 décembre 2010
Un aperçu rapide de Singapour.
Nous sommes donc partis dans cette Singapour qui est la Mecque du magasinage. Jurong Point, Sim Lim Square ou bien Orchard Road n’ont maintenant plus de secrets pour nous. C’est simplement incroyable combien de centres d’achat ils peuvent avoir dans cette ville et c’est vraiment à se demander qui peut bien acheter toutes ces marchandises? En tout cas, nous avons trouvé notre TV et d’autres articles dont nous avions besoin et que l’on ne peut pas trouver ailleurs dans les pays sous-développés environnants. Mais Singapour ce n’est pas seulement le shopping, c’est aussi la bouffe. Les restaurants sont partout et très abordables, souvent à moins de $10 pour deux repas! Nous avons rempli notre frigo mais c’était vraiment moins cher de manger à l’extérieur particulièrement dû au fait que la viande était assez dispendieuse au supermarché. Danielle aime bien savourer les plats locaux mais à un certain moment donné elle à besoin de revenir à une alimentation plus ‘’occidentale’’ telle que des fish&chip et des club sandwiches. Tant qu’à moi, je ne me lasse tout simplement pas des soupes aux nouilles, des mee gorengs (nouilles frites avec plein d’affaires et d’épices dedans), des dumplings et toutes les bonnes choses que l’Asie a à nous offrir.
Singapour est évidement une ville propre, développée et moderne et l’une de ses beautés est le métro, ou MRT comme ils l’appellent, qui consiste en un système très moderne de trains sur rail se déplaçant aussi bien sur terre que sous terre. Le transport en commun est toujours le meilleur endroit pour prendre le temps de regarder à quoi ressemblent les gens et Singapour apparait être une ville très cosmopolite où les gens sont en majorité assez mince et en provenance de toute l’Asie, principalement de Chine mais également d’Indonésie, de la Malaisie, de l’Inde et j’en passe.
À part dilapider notre fond de retraite avec des réfrigérateurs et télévisions, nous voulions aussi voir ce que Singapour a à offrir aux touristes. Nous sommes bien sûr allés à la Petite Inde, au quartier chinois et au District Colonial afin d’admirer l’architecture unique mais il y avait deux choses que nous voulions faire et n’avons pas pu. La première était de voir la ville de nuit laquelle est apparemment assez unique. Mais ce que les guides de voyage ne vous disent pas lorsqu’ils recommandent une visite c’est que le soir à Singapour il pleut! Non, en fait je devrais dire que c’est un vrai déluge d’envergure biblique comme si les cieux se liquéfiaient soudainement et décidaient de s’effondrer tous en même temps sur la ville! Lorsqu’il pleut ici, vous pouvez littéralement prendre une douce, ce que j’ai d’ailleurs fait une fois sur le pont avant du bateau! Alors, inutile de dire que notre essai d’aller voir la ville de soir s’est fait complètement laver par la météo. La seconde chose que nous voulions voir était le zoo de Singapour mais encore une fois la météo n’était pas avec nous. Lorsque nous sommes arrivés à la station du MRT pour le zoo, la pluie tombait à tout rompre sur la ville comme le Niagara sur les touristes dans leur tour en bateau. Nous sommes simplement restés dans le train et avons débarqué au Chinatown à la place, ce qui est en soit un paradoxe. Voyez-vous, Singapour est en majorité peuplée d’immigrants chinois venus ici durant les siècles derniers. En l’occurrence, est-ce que quelqu’un peux m’expliquer à quoi rime un Chinatown dans une ville chinoise??? Avec ça je suis certain que si jamais on va à Beijing on y trouverait un quartier chinois!
Ici vous pouvez voir Chocobo amarré à la Marina Raffles et juste en arrière se trouve la réplique majestueuse d’un vrai galion espagnole du nom d’Andalucia, avec les canons et tout, qui est arrivé quelques jours après nous. Ce bateau est de loin le plus beau navire que nous ayons vu dans ce voyage. Ici on voit Danielle en train de changer la corde qui tient les trampolines à l’avant du bateau et nous étions bien amusés de voir que pendant toute la semaine qu’Andalucia a passé à côté de nous, l’équipage au complet était occupé à faire quoi vous pensez? À réparer le bateau bien sûr, après tout c’est ça la vie de navigateur non?
samedi 20 novembre 2010
La traversée du détroit de Singapour.
Mais à ce moment là, il était déjà trop tard pour que nous puissions parcourir les 20 miles restants pour nous rendre à notre marina avant le coucher du soleil et nous devions trouver un ancrage pour la nuit. L’ancrage ouest était de facto éliminée des choix possibles à cause de sa profondeur et de toute façon quelles personnes saines d’esprit voudraient s’ancrer pour la nuit au milieu de 30 superpétroliers, non sérieusement? À quelques miles à l’ouest se trouvaient un ensemble d’îles et de haut-fond dans lequel nous avons trouvé un endroit parfait pour jeter l’ancre dans 20 pieds (7m) d’eau et y passer la nuit en sécurité hors de portée des navires et qui sait quoi d’autre. Tout autour de nous, le rivage était entièrement occupé par des raffineries et ces installations ne s’arrêtent pas de tourner durant la nuit. Nous n’avions pas d’odeurs puisque nous étions dans le vent et pas de bruit non plus mais nous avons eu droit à un spectacle qu’il est seulement possible de voir que sur l’eau. Une raffinerie, semble-t-il, a besoin de lumières tout le long de ses tuyaux et de ses tours, grosso-modo partout, et avec 10 km et quelque de raffineries autour de nous nous avions l’impression, après le coucher du soleil, d’être au beau milieu d’un arbre de Noël! Désolé mais notre caméra ne peut pas prendre des telles prises de nuits à cause du mouvement continu du bateau et des une à deux secondes d’exposition qui sont requises. Mais croyez-moi sur parole, c’était un spectacle que nous ne sommes pas prêt d’oublier! Le lendemain, nous avons continué notre route entre les navires immenses, lesquels défiaient la raison mais respectaient quand même le principe d’Archimède, dans notre bateau lilliputien et sommes arrivés sains et saufs à notre quai. Alors que nous naviguions, j’ai estimé qu’il devait y avoir environs 150 navires à l’ancre dans la région de Singapour. Lorsque nous avons traversé le canal du Panama, nous étions impressionnés par les quelques 50 cargos en attente de chaque côté du canal mais ici nous avons réalisé qu’il s’agissait seulement d’un simple carré de sable maritime. Singapour c’est la cour des grands et en fait, je suis presque certain que la plupart des béhémoths que nous avons vus ici étaient trop gros pour même passer par le canal du Panama!
mercredi 17 novembre 2010
Arrivés à Singapour
samedi 13 novembre 2010
Les orangs-outangs de Bornéo.
Pour aller voir nos cousins lointains, nous nous sommes arrêtés dans le village de Kumai dans la province de Kalimantan dans la partie Indonésienne de Bornéo. Je fais cette précision car si vous regardez une carte géographique vous verrez qu’une grande partie de l’île de Bornéo appartient en fait à la Malaisie et une autre petite partie forme le Sultanat de Brunei. Mais à Kumai on est tombé dans l’Indonésie profonde et très authentique qui n’avait rien avoir avec l’île authentiquement touristique de Bali par exemple. Pour un occidental, l’endroit peu paraître délabré et la population pauvre mais regardez bien les yeux de cette petite fille et dites-moi honnêtement si vous pensez vraiment qu’elle est affamée et malheureuse? En fait les gens ici sont peut-être pauvre, selon nos normes, mais ils mangent très bien et semblent amplement heureux, merci beaucoup.
Bien que la jungle, dans laquelle vivent ces primates tant convoités par les appareils photo, ne soit accessible que par bateau, il était hors de question de s’y aventurer avec Chocobo. En fait, à plusieurs endroits notre catamaran était trop large pour passer. Alors nous avons requis les services d’Adys qui à bord de son bateau Mama-2 et avec l’aide d’une équipe de trois autres membres d’équipage, plus un gardien qui est resté à bord de Chocobo durant notre absence, nous ont amené dans les méandres de la jungle indonésienne. Mais même si les rivières et le bateau lui-même nous donnait l’impression parfois d’être sortis directement du film ‘’La Reine Africaine’’ il faut avouer que nous étions très confortables. Le trajet à duré deux jours et une nuit dans le parc national de Tanjung Puting et nous avons dormis confortablement sur le pont, avec un matelas bien sur, et une moustiquaire. Ai-je besoin de mentionner que les repas indonésiens que nous préparait Ana étaient succulents?
La meilleure façon de voir des orangs-outans était d’aller à des stations où ils leur donnent des bananes. Le bateau s’arrêtait à un quai non loin puis, après une marche d’environs 15 minutes dans un sentier à travers la jungle, on arrivait à un endroit où une plateforme avait été aménagée pour y déposer les bananes apportées par les guides. L’heure des repas étant fixe, et probablement à tous les jours, les familles de primates étaient à coup sur au rendez-vous même si cela voulait dire de manger sous le feu des appareils photo et devant une vingtaine de personnes qui vous regardent! Mais d’après l’air qu’avaient les orangs-outans, je pense bien que tant qu’ils avaient leurs bananes gratuites ils se foutaient pas mal si un autre groupe de primates les regardaient pendant leur repas. Ils étaient également très agiles pour se promener dans les arbres et, bien qu’étant jusqu’à huit fois plus fort que leurs cousins homo-sapiens, ils avaient néanmoins besoins de leur quatre ‘’mains’’ pour grimper. Alors pour amener des bananes à manger plus tard la femelle que vous voyez sur la troisième photo à dû user d’imagination au détriment de sa dignité il faut croire. Non mais sérieusement, il faut-tu être sarfe pas à peu prêt? Elle à beau être une singe, mais quand même!
Mais le parc Tanjung Puting ce n’est pas seulement des orangs-outangs. Le paysage est très beau et nous avons vu, de loin, d’autres singes avec des nez bizarres et même un petit jaguar! Apparemment, aucun touriste n’en aurait vu dans cette région puisqu’ils vivent habituellement à 25 km de là. Dans la première partie de la rivière, l’eau était brune comme c’est souvent le cas les rivières mais nous avons tourné dans un des affluents et l’eau a soudainement changé de couleur pour devenir limpide avec une teinte rougeâtre. Selon notre guide, la couleur brune de la rivière principale viendrait en fait des résidus industriels crée par l’exploitation de mines d’or en amont et dont les pratiques en matière environnementale seraient discutables. Les affluents n’ayant pas à souffrir des affres de l’exploitation ont une eau propre et la couleur rouge est produite naturellement par les racines des plantes ce qui lui donne l’aspect spectaculaire d’un miroir reflétant la végétation environnante. De plus, cette région abonde en papillons de toute sorte telle que celui-ci qui est venu se poser insouciant sur le doigt de Danielle et qui est même resté assez longtemps pour que je puisse le prendre correctement en photo. Nous avons vu des papillons, aux ailes blanchâtres, qui mesuraient tout prêt de 20 cm (8 pouces) d’une aile à l’autre!
vendredi 12 novembre 2010
Trouver du carburant.
lundi 8 novembre 2010
Crémation à Bali.
lundi 1 novembre 2010
Bali, l'île enchanteresse.
Outre le tourisme Bali fait dans la culture du riz mais non pas sans manquer l'occasion de faire dans la fusion des deux genres. Par exemple, ici cette terrasse, bien qu'utilisée pour faire de la culture réelle de riz, est tellement belle que les meilleurs points de vue sont peuplés de boutiques pour les touristes et tout le tralala! Sur la deuxième photo nous nous sommes arrêtés le long d'un champ ordinaire où l'on pouvait voir de près les plants de riz ''collant'' qui sont très hauts ainsi que le riz ordinaire lequel était environ la moitié de la hauteur. Évidement, pour un asiatique, voir un plant de riz c'est aussi commun que de voir un épi de blé d'inde chez nous. Par contre, pour nous le riz, comme les bananes, ça pousse sur les étagères d'épicerie! Notre guide Putu trouvait cela un peu amusant qu'on lui demande de s'arrêter pour qu'on jette un coup d'oil à cette plante probablement la plus cultivée au monde.
On ne peut pas séparer Bali et la religion. Alors que le reste de l'Indonésie est principalement islamique, et avec 240 millions d'habitants cela en fait un des plus grand pays musulman au monde, les gens de Bali pratique la religion hindou et l'on retrouve, paraît-il, plus de mille temples sur l'île pour idolâtrer Brama (le créateur), Wisnu (le protecteur) et Siwa (le destructeur et recréateur) bien que les autres esprits ou divinités ne sont pas laissées en reste pour autant. Partout on peu voir les offrandes journalières, les canangs, que les gens préparent et laissent devant leur porte le matin pour s'attirer les faveurs des dieux bienfaisants ou bien pour garder à l'écart les esprits malsains tout en tentant de maintenir un équilibre entre les deux groupes. Les offrandes en question sont presque toujours de petits paniers carrés d'environs 15 cm (6 pouces) dans lesquels on met des fleurs et/ou des fruits que l'on offre aux divinités. Évidement, si vous êtes trop pressés pour préparer vous-même votre canang il est possible d'en acheter déjà tout fait au marché du coin! Apparemment, les dieux ne sont pas trop regardant sur l'effort. La seule chose, c'est qu'ils mettent les offrandes dans le milieu de la porte alors il faut faire attention où l'on marche car à tout moment on risque de marcher sur les offrandes et, on peut présumer, attirer sur nos hôtes, la fougue des dieux! Il est également intéressant de remarquer que les religions polythéistes (à plusieurs dieux) comme celle-ci ou bien celles des Incas que nous avons vus au Pérou, ont une relation d'échange avec leurs divinités. Ils font des dons aux dieux pour s'en attirer les faveurs alors que les religions monothéiste (à un dieu unique), telles que les religions judéo-chrétiennes on une relation de soumission face à un Dieu punisseur.
L'un des points les plus fréquenté de Bali est le temple Tanah Lot qui est bâti sur un rocher en bord de mer et accessible seulement lorsque la marée est basse. Le temple lui-même est bien sûr joli et intéressant mais ce qui est encore plus intéressant c'est ce que le tourisme en a fait. Les touristes s'amassent ici par centaines tous les jours et ont inévitablement attirés avec eux les vendeurs de toute sorte comme cette jeune fille ici qui vendait des espèces de catins au bout d'un bâton. La jeune fille en question s'emblait au début de sa carrière de vendeuse touristique et, bien que l'on n'ait pas demandé, elle devait avoir l'âge légal de travailler en Indonésie! Mais les vendeurs itinérants, ou bien celui qui nous offrait de voir un serpent ''sacré'' pour quelques rupiahs, n'était pas à la hauteur des boutiques touristiques à l'entrée du site. Normalement, près d'un site touristique on retrouve une rangée de boutiques vendant les bébelles habituelles telle que sculptures de toutes sortes, les masques, les sarongs, les t-shirts, les cartes postales etcétéra. Mais ici c'est carrément un village de boutiques que l'on retrouve avec des rues et tout! En fait, le site de boutiques est plus grand que le site du temple! Nous nous somme quand même laissé tenter par un vendeur qui nous offrait de prendre une photo avec son python. Je me suis porté volontaire pour porter à mon cou la bébête rampante alors que Danielle à dit ''No Way!'' et s'est contenté de prendre des photos de moi.
Le village d'Ubud possède un sanctuaire de macaques et nous avons fait un stop rapide pour aller visiter nos cousins lointains. Bon Ok, à voir certaines personnes sur la rue ou se présentant en politique, on pourrait penser que les habitants de la réserve d'Ubud ne sont pas des cousins si lointain que cela mais notre but ici était de voir des singes et non pas de faire des recherches anthropologiques sur l'origine des hommes politiques!
L'art et l'artisanat font également partie intégrante de Bali. Notre guide nous a amenés voir les sculptures de bois, la fabrication de bijoux et le tissage de panier ou de motocyclettes.. Les sculptures en bois sont caractéristiques de l'Asie, c'est-à-dire extrêmement belles et avec un niveau de détail absolument incroyable. Les bijoux allaient dans la même ligne et bien que l'on ne pouvait pas se payer ces splendides nautilus serties d'argent nous avons quand même acquis deux colliers et deux encadrés de petites sculpture en fils d'argent. L'aspect intéressant ici était encore une fois les gens. À la bijouterie les prix affichés étaient un peu élevé mais sans être excessifs mais la vendeuse nous donnait 20% de rabais en partant et nous a fait comprendre qu'elle était ouverte à la négociation. Après quelques minutes de va-et-vient dans le prix on finissait par converger vers un prix égal à 50% du prix affiché ce qui rendait les achats très avantageux. Évidement, la négociation était un peu difficile mais se faisait entièrement de bonne foi et toujours avec le sourire. Pour ce qui est de la moto en osier, nous n'en avons pas acheté mais Danielle avait toujours voulu un de ces chapeaux de paille en triangle que les asiatiques portent dans les champs de riz et nous en avons trouvez un authentique dans un marcher de village.
On retrouvait ces pancartes à tous les temples hindous. Il semble que les menstruations aient quelque chose d'impures pour les hindous. Si vous avez de la difficulté avec l'anglais la pancarte dit ''Votre attention S.V.P. Durant leurs menstruations les femmes ne sont strictement pas autorisées à entrer dans le temple. Merci.''