Magasiner, ou bien juste se promener dans les magasins, est toujours le fun et ici ne fait pas exception. Sur la première photo vous pouvez voir certains produits que nous avons acheté au marché central. Portez attention au sac contenant une sorte de patate dont je ne me rappelle jamais le nom mais qui goute pas mal bon. Le sac est fait avec une feuille de palmier tressée et d’une résistance surprenante. Le sac est peu coûteux, solide et 100% biodégradable. Pas d’histoire de ‘’amenez votre sac d’épicerie avec vous pour sauver l’environnement’’ ici. Ramassez simplement le sac au marché, amenez-le au bateau, laver toutes les patates avec de l’eau savonneuse pour enlever la terre et les coquerelles qui s’y sont glissés et jeter le sac par-dessus bord. Sur la deuxième photo vous pouvez voir Danielle jetant un coup d’œil à l’étal de DVD. Ici, ils ont ces produits assez intéressant où ils ont réussi à compacter 12 à 16 copies illégales de film dans un DVD et les vendent pour $4.00 ($0.35/film). Plusieurs des films ont été enregistrés dans un cinéma est on peu voir à l’occasion les mains ou les têtes des spectateurs en face de la caméra. Ces films sont évidement totalement illégaux dans les pays où les lois anti-piratage sont renforcées mais ici no problemo! Les étagères du genre se retrouve partout et évidement les acteurs, les producteurs et les investisseurs qui ont travaillé fort pour faire ces films ne reçoivent traitrement rien, un gros zéro! Outrés et avec notre conscience sociale bouillant à tout rompre, nous en avons acheté 12…. La troisième photo est quelque chose que nous avons trouvé intéressant. Dans ce marché de linge, les dames font des robes, des jupes, et des blouses sur place et les vendent entre $10 et $15 pièce. Si vous regardez attentivement la machine à coudre vous pourriez penser qu’elle utilise l’une de ces vieilles machines à coudre fabriquées au milieu du siècle dernier mais il n’en est rien. Nous avons vu ces machines à vendre au Fidji le mois passé.
La visite du Musée Nationale de Port Vila fut courte mais assez intéressante. Les artéfacts étaient évidement uniques mais ce qui nous à le plus frappé fut que ce jour là était exactement celui que les écoles locales ont choisies pour faire une sortie au musée avec les élèves. Nous nous sommes ainsi retrouvés entourés de toute part par des enfants courant dans toutes les directions. Le personnel du musée était débordé avec toute cette jeunesse et nous n’arrivions pas à trouver personne à qui payer notre prix d’entré alors nous sommes simplement entré et fait notre visite. À l’intérieur l’activité était aussi fébrile qu’à l’extérieure et autant que nous avons pu voir nous étions les seul visiteurs dans le musée à part tout ces petits Vanuatiens à deux pattes courant partout avec leur feuille de questions à la main dont ils devaient trouver les réponses dans le musée. Mais le clou de l’évènement était sans aucun doute les enfants qui dessinaient des dessins géométriques sur un tableau couvert de sable. D’après le ton de la voie de l’instructeur, les patterns en question semblaient avoir une signification culturel mais malheureusement il parlait dans la langue locale qui semble être un dérivé de l’anglais mais qui remonte à trop loin pour être intelligible pour des profanes comme nous.
Nous avons pris un tour pour visiter le village d’Ekasup, non loin de Port Vila. Depuis plus de 15 ans, ils reçoivent les visiteurs avec un arrangement très imaginatif. En sortant de l’autobus, nous avons été reçus par un guerrier qui nous a amené jusqu’au village par un sentier en foret où nous pouvions apercevoir non seulement des araignées avec le corps de la grosseur d’un trente-sous et des pattes de 3 pouces de long mais aussi d’autre guerriers tous vêtus de jupes en feuille de palmier, portant un maquillage de marques noires, brandissant leurs armes en bois et nous défiant de sortir du sentier! Encore une fois, c’était l’occasion pour moi de démontrer ma virilité à Danielle mais malheureusement j’avais laissé mon arc et ma lance dans le bus et sachant que ces gens étaient anciennement cannibales, j’ai simplement continué à marcher! À l’entrée du village, le grand chef se tenait dans la porte avec tous ses guerriers, envions 15, derrière lui avec leurs armes pointées vers nous. Finalement, le grand chef a consenti à nous laisser entrer et nous avons alors été pris en charge par un guide qui nous montré les différents aspects de la vie dans les villages et de la façon que les anciens vivaient dont, entre autre, la coutume selon laquelle les hommes devaient payer les parents avec des cochons afin de pouvoir marier leur fille. Il est intéressant de noter que ce système de dote est toujours en vigueur bien que les cochons aient été remplacés par de l’argent et que le gouvernement maintenant régis le montant que les hommes doivent payer pour la mariée lequel est d’environs $12,000.00. Pour mettre les choses en perspective, au Canada j’aurais du donner à mes beaux-parents un orignal, deux chevreuils et cinq outardes pour marier Danielle!