mardi 28 décembre 2010

La Plage.

Si je vous dis que vous pouvez trouver la plage Ma Ya sur l’île de Phi Phi Leh en Thaïlande, cela ne vous dit probablement rien mais si je vous parle de ‘’La Plage’’ que l’on voit dans le film du même nom avec Leonardo DiCaprio alors peut-être que c’est une autre histoire. Le film a déjà un peu d’âge, il est sorti en 2000, mais est assez bon. Alors, si vous ne l’avez pas encore vu c’est un bon temps d’aller faire un tour au magasin video pour le louer. Oui oui, nous sommes effectivement allés à cette plage paradisiaque et on se demandait comment ils avaient bien pu faire pour la vider des 500 et quelques touristes, qui la visitent chaque jour, pour faire le tournage! Il y a de forte chance, par contre, que l’achalandage du site a significativement augmentée après la sortie du film et l’endroit est maintenant devenu le moteur économique principal de la région. Nous n’étions peut-être pas sur une île déserte et perdue au milieu de l’Asie mais c’était quand même l’un des plus beaux endroits que nous ayons vu jusqu’à maintenant. Une eau cristalline et un sable blanc très fin comme on en retrouve nulle part ailleurs.



Nous ne pouvions pas y aller avec Chocobo puisque la baie est relativement petite et peu profonde alors nous avons fait comme tout le monde et avons mouillé à l’île voisine de Phi Phi Don et loué les services d’un bateau à longue queue qui nous a amenés à la plage Ma Ya ainsi qu’à quelques autres endroits autour de l’île. Bien sûr, le nom du bateau lui vient de sa longue barre d’hélice, qui lui permet de manœuvrer dans des eaux très peu profondes, et non pas d’un quelconque appendice sexuel! Nous avons marché un peu sur l’île mais malheureusement les scènes du village et surtout celles du champ de marijuana ont été prises quelque part d’autre puisque l’île n’est formée que de hauts pics ceinturant la baie sans aucuns terrains plats. Nous voulions tellement voir … le village! Pour ce qui est des attaques de requins mangeur d’homme vous devez aller ailleurs pour en avoir une car les seuls requins que l’on trouve dans la région sont à peu près aussi dangereux qu’une vache broutant dans son champ! En passant, le nom de l’île Phi Phi Leh se prononce ‘’pi-pi-lé’’ et non, ce n’est pas une farce!

jeudi 16 décembre 2010

Arrivés en Thaïlande

Nous sommes arrivés à Pulau Bunting en Thailande en provenance de Kuah sur l’île de Langkawi en Malaisie après une traversée cahoteuse de seulement 25 miles nautiques mais c’était suffisant vu les conditions. Nous sommes en route vers Phuket en Thailande où nous devons faire notre clearance officielle dans le pays. Pour nous rendre à Phuket, nous devons faire des sauts de jour en passant d’une île à l’autre et passant la nuit à l’ancre puisque la navigation de nuit dans la région est à toute fins pratiques impossible.

On adore les filets de pêche en Malaisie.

Nous sommes en route le long de la côte Malaisienne en naviguant le Détroit de Malacca mais malheureusement nous n’avons pas beaucoup de temps pour visiter cette partie de notre route. Nous devons avancer tous les jours que la météo nous le permet et puisque nous pouvons naviguer seulement durant le jour nous progressons à pas de tortue. Deux raisons nous forcent à naviguer seulement le jour. La première est qu’à tous les soirs nous sommes cloués par des orages violents qui déferlent sur la région et qui n’offrent vraiment pas des conditions idéales pour naviguer dans l’obscurité totale! Mais la raison principale est définitivement la flotte de pêche Malaysienne. Les bateaux de pêche sont partout et il nous faut garder un œil attentif pendant nos déplacements afin de les éviter, eux, mais surtout leurs gréements de pêche. Vous pouvez voir sur la photo un des gros bateaux de pêche avec son filet immense mais ceux-là se déplacent lentement et leur filet étant assez facile à voir ils sont assez faciles à négocier sur l’eau. Le problème pour les voiliers vient des petits bateaux. Ces petits bateaux en bois d’environs 25 pieds (8m) de long jettent des filets qui restent légèrement sous la surface et pêchent partout des dizaines à la fois. Être un poisson dans la région c’est vraiment pas de la tarte. Ils installent également des centaines de cages éparpillées partout et avec pour seul indication un petit drapeau flottant au bout d’une branche soutenue par deux bouteilles d’eau en plastique pour flotter et sont parfois dans un état tellement déplorable qu’ils ressemblent à un drapeau de reddition du temps des guerres Napoléoniennes après deux semaines de combats intenses.

Mais le meilleur est arrivé juste après notre départ de Pulau Bunting, une île qui nous a offert une bonne protection durant les orages journaliers qui prévalent dans la région. En face de nous, une ligne de bateaux de pêche, environ vingt, qui semblaient tous se battre pour le même banc de poisson. Nous avancions avec précaution tout en essayant d’anticiper la conduite erratique des pêcheurs et tenter de rester le plus loin d’eux que possible. À un moment donné, l’un des bateaux s’est dirigé directement vers nous et a tourné à la dernière minute pour passer à la poupe directement derrière nous. À ce moment là, nous voilions à moteur et donc, bien que l’un des moteurs roulait, nous avions les deux voiles grandes ouvertes et en l’occurrence avions une manœuvrabilité très limitée. Alors que je regardais le bateau passer à quelques dizaines de pieds de nous, un des pêcheurs s’est mis à me crier de regarder à l’avant du bateau. Devant nous, un autre bateau s’avançait vers nous en angle à toutes allures et j’ai dû me précipiter pour mettre le moteur au neutre afin d’éviter la collision. Mettre le moteur au neutre avait définitivement ralenti le bateau mais nous étions toujours toutes voiles ouvertes! Je regardais le bateau s’éloigner de nous et en me demandant qu’est-ce qu’il pouvait bien faire. En moins de deux secondes l’horreur m’a sauté au visage; ils étaient en train de jeter leur filet à l’eau!!!! Les espèces de morons sont passés en trombe devant un voilier en jetant un filet de 300 pieds (100m) de long à l’eau. Évidement, nous nous sommes pris dans le filet alors que nous hurlions dans leur direction pour qu’ils s’arrêtent et ne commencent pas à tirer sur le filet. Danielle s’est précipitée pour descendre les voiles mais, sans pouvoir tourner le bateau au vent, cela devenait assez difficile. Mais elle s’est débrouillée quand même pour le faire pendant que j’essayais de figurer ce qui arrivait avec le filet en dessous de nous. Le bateau de pêche s’est avancé prêt de nous alors que nous tentions de voir comment le filet était pris et comment nous pourrions nous en dégager. L’un des pêcheurs nous a crié de mettre les moteurs en renverse. Évidement! Comment je n’y ai pas pensé moi-même? La meilleure chose à faire, bien sûr, lorsqu’une corde est prise dans son hélice c’est de la faire tourner encore plus! Cibole, comment quelqu’un peut être aussi niaiseux et avoir la permission de respirer? Puis un autre des génies à bords nous a suggéré de couper le filet. Évidement, il oubliait le fait que le filet en question était ce qui allait mettre de la bouffe sur sa table pour la semaine à venir. Mais à ce moment là, Danielle et moi avions eu deux minutes pour nous faire une idée de la situation et on s’est exclamés en même temps ‘’il faut qu’on plonge!’’. J’ai rapidement mis mon maillot de bain et attrapé mon masque de plongé pendant que Danielle installait une corde que j’allais tenir au cas où il y aurait du courant sous le bateau. J’ai sauté et heureusement le filet était simplement accoté sur les palles des hélices et je n’ai eu qu’à le dégager des hélices pour que nous soyons libérés. Nous avons attendu une minute pour laisser le temps au filet de couler et de nous assurer qu’il était hors de porté, fait des bye-bye à notre gang de babouins sur le bateau de pêche puis avons engagé le moteur et sommes partis. La raison exacte pourquoi le gars a jeter son filet en trombe devant nous reste toujours obscure mais le fait est que cela s’est passé dans une région qui était réputée, il n’y a pas si longtemps, pour ses actes de piraterie et qu’en plus les pirates attaquant les petits yachts étaient habituellement des pêcheurs qui tentaient d’arrondir leurs fins de mois! Mais cela m’est venu à l’esprit que beaucoup plus tard et pour être bien honnête, nous ne nous sommes pas senti menacés de quelque façon que ce soit durant toute l’histoire mais seulement victimes d’une stupidité aberrante.

Durant nos sauts journaliers, nous nous sommes arrêtés à Port Klang qui semble être le plus grand port de Malaisie. On était loin des dimensions de Singapour mais c’était quand même assez impressionnant. Regardez un peu les gros cargos à conteneurs en train de se faire débarder par les grues géantes à conteneurs. Vous ne pensiez pas qu’il était possible de mettre autant de conteneurs sur un bateau hein? Et en passant, les conteneurs sont simplement empilés les uns sur les autres sur le pont du bateau et ne sont pas attachés. Qu’est-ce que vous pensez qu’il arrive lorsque l’un des ses monstre maritime se retrouve au milieu d’une tempête déchainée? Mais ici encore le plus croquant est arrivé un peu plus tard. Nous avons tourné dans l’une des rivières affluant dans le port, juste après la première série de quais, et nous sommes ancrés dans ce qui semblait être l’endroit le plus puant dans lequel nous nous soyons jamais arrêtés. La puanteur était telle que Danielle a eu de la difficulté à dormir alors que moi j’ai dormi comme un bébé. Apparemment, je n’ai pas de problème à dormir au dessus d’un dépotoir car évidement l’odeur nauséabonde provenait du déversement des égouts non traités par les industries et populations environnantes qui ne semblent pas se soucier trop trop d’un concept aussi coûteux que la protection de l’environnement. Il faut quand même noter que la Malaisie est pauvre, très pauvre en fait, et il est facile de parler de la protection de l’environnement pour un homme qui vient d’un pays où le revenu familial moyen est d’environ $60K par année! De toute façon, nous n’avions pas le choix puisque nous sommes arrivés au couché du soleil et qu’il était déjà trop tard pour trouver un autre endroit pour s’ancrer.









Le seul endroit où nous nous sommes vraiment arrêtés en Malaisie est la ville de Kuah sur l’île de Langkawi où les gens ont érigé une statue géante d’un aigle qui est le point de mire de cet ancrage très achalandé mais également très spacieux. Nous en avons profité pour nous dégourdir les jambes dans les rues de la ville puisque nous n’avions pas mis le pied à terre depuis Puteri il y avait onze jours déjà et tous nos muscle commençaient à ressembler à du Jello! Bien sûr, on s’en est donné à cœur joie dans la nourriture savoureuse et très abordable offerte par la multitude de restaurant dans la ville. En effet, pour une modique somme entre $7.00 et $18.00 pour les deux, nous pouvions savourer les mets Thaïlandais, Indiens et Malaisiens qui agencent les curies, gingembres et piments forts comme seuls les Asiatiques peuvent le faire. Nous sommes également allé chez McDonalds une fois mais je dirais pour notre défense à cette offense culinaire, dans le royaume des épices qu’est l’Asie du sud-est, que nous étions pressés et que nous avons opté pour la bouffe-rapide en raison de ce que son nom représente! Un autre aspect de notre vie en Indonésie et Malaisie est l’appel quotidien à la prière musulmane. Je ne sais pas si je l’ai déjà mentionné auparavant, mais l’Indonésie est le plus grand pays musulman au monde. Bali est certes Hindoue, mais le reste de l’Indonésie est définitivement Islamique ainsi que la Malaisie mais en plus petite population. Cette magnifique mosquée se trouvait tout près de la rive et comme toutes les mosquées elle possédait de puissants haut-parleurs afin de permettre à tous les fidèles d’entendre la prière laquelle, comme vous le savez, arrive cinq fois par jour. Je ne suis pas certain si l’appel se faisait en Arabe ou en Bahasa mais cela me semblait bien être de l’Arabe. Si vous n’avez jamais entendu un appel à la prière musulman, disons que cela ressemble à un long chant dont chaque mot est étiré dans une lente complainte harmonieuse. Une chose à propos des appels musulmans c’est que nous ne sommes pas très certains du processus de sélection des personnes qui chantent dans les haut-parleurs. Ici à Langkawi le gars de la mosquée à proximité était un assez bon chanteur et Danielle et moi trouvions très agréable de l’écouter à chaque jour. Par contre, dans certaines îles reculées d’Indonésie, l’imam ou quiconque qui beuglait dans le microphone du temple donnait l’impression d’être un vieux coq le lendemain d’une brosse tentant d’impressionner encore après avoir été passé date depuis longtemps! Sérieusement, certains étaient tellement mauvais que s’en aurait été une raison valable pour que tous les gens du village changent de foi en bloc afin de ne plus avoir à entendre le gars cinq fois par jour!

mardi 7 décembre 2010

Arrivés en Malaisie.

Nous sommes arrivés à la marina Puteri en Malaisie après avoir simplement traversé le détroit de Johor en provenance de Singapour ce qui représente une petite balade de 7 miles seulement. Nous nous sommes arrêtés ici seulement pour faire notre clairance dans le pays et pour faire le plein de diesel avant de nous attaquer au Détroit de Malacca puisque le diesel est beaucoup moins cher en Malaisie qu’à Singapour; $0.83/litre au lieu de $1.09/litre. Notre intention est de faire des sauts de jour d’ici jusqu’à Langkawi en Malaisie en traversant le Détroit de Malacca lequel est bien connus pour deux choses; les pirates et le manque de vent. La bonne nouvelle au sujet des pirates c’est que cela était un problème dans les années 80 et au début des années 90 mais les attaques visaient principalement de gros cargos pour lesquels de grosses rançons étaient demandées. Singapour, la Malaisie et l’Indonésie, par une action conjointe, semblent avoir enrayé le problème alors nous ne sommes pas trop inquiet à ce sujet. De toute façon, après les dépenses de bateau faites en Australie et à Singapour nous pourrions peut-être leur payer $3.96 pour notre vie puisque c’est à peu près ce qui nous reste dans nos poches. En fait, je pense que nous leur donnerions le bateau, comme ça ils seront ruinés en quelque mois à essayé de le maintenir en état de marche! Pour ce qui est du manque de vent, il ne semble pas que les autorités aient fait quoique ce soit à ce sujet ;-) alors nous allons devoir motoriser jusqu’en Thaïlande mais puisque le diesel n’est pas trop cher dans le coin ce n’est pas très grave.

lundi 6 décembre 2010

Un aperçu rapide de Singapour.

Bien que nous ayons passé 11 jours à Singapour, nous n’avons pas vraiment fait rien de spécial. Nous avons commencé par remplacer l’unité réfrigérante de notre frigo et réapprovisionné en viande puisque toute celle qui nous restait de l’Australie a été perdue. Mais le jour même que nous avons reçu notre nouvelle unité nous avons décidé de finir la journée tranquille et de nous assoir devant un bon film. Danielle a allumé la TV mais Oh Surprise, l’écran est resté noir! Nous avons essayé une seconde fois, puis une autre, mais sans succès la télévision à écran plat acheté seulement 2 ans auparavant restait morte probablement par suicide pour se libérer de la chaleur et du niveau d’humidité insoutenable qui règne dans cette partie du monde. Nous avons donc parcouru la ville en entier afin de trouver une nouvelle télévision qui devait avoir les bonnes dimensions pour rentrer dans son compartiment, devait fonctionner sur le 120V et être compatible NTSC, qui est la norme d’encodage de signaux en Amérique du Nord, puisqu’à Singapour ainsi que dans presque toute l’Asie le voltage d’alimentation est de 240V et l’encodage est PAL! Mais ne vous en faites pas, si nous avons pu trouver du diesel à Benoa on peut trouver une TV à Singapour!

Nous sommes donc partis dans cette Singapour qui est la Mecque du magasinage. Jurong Point, Sim Lim Square ou bien Orchard Road n’ont maintenant plus de secrets pour nous. C’est simplement incroyable combien de centres d’achat ils peuvent avoir dans cette ville et c’est vraiment à se demander qui peut bien acheter toutes ces marchandises? En tout cas, nous avons trouvé notre TV et d’autres articles dont nous avions besoin et que l’on ne peut pas trouver ailleurs dans les pays sous-développés environnants. Mais Singapour ce n’est pas seulement le shopping, c’est aussi la bouffe. Les restaurants sont partout et très abordables, souvent à moins de $10 pour deux repas! Nous avons rempli notre frigo mais c’était vraiment moins cher de manger à l’extérieur particulièrement dû au fait que la viande était assez dispendieuse au supermarché. Danielle aime bien savourer les plats locaux mais à un certain moment donné elle à besoin de revenir à une alimentation plus ‘’occidentale’’ telle que des fish&chip et des club sandwiches. Tant qu’à moi, je ne me lasse tout simplement pas des soupes aux nouilles, des mee gorengs (nouilles frites avec plein d’affaires et d’épices dedans), des dumplings et toutes les bonnes choses que l’Asie a à nous offrir.









Singapour est évidement une ville propre, développée et moderne et l’une de ses beautés est le métro, ou MRT comme ils l’appellent, qui consiste en un système très moderne de trains sur rail se déplaçant aussi bien sur terre que sous terre. Le transport en commun est toujours le meilleur endroit pour prendre le temps de regarder à quoi ressemblent les gens et Singapour apparait être une ville très cosmopolite où les gens sont en majorité assez mince et en provenance de toute l’Asie, principalement de Chine mais également d’Indonésie, de la Malaisie, de l’Inde et j’en passe.









À part dilapider notre fond de retraite avec des réfrigérateurs et télévisions, nous voulions aussi voir ce que Singapour a à offrir aux touristes. Nous sommes bien sûr allés à la Petite Inde, au quartier chinois et au District Colonial afin d’admirer l’architecture unique mais il y avait deux choses que nous voulions faire et n’avons pas pu. La première était de voir la ville de nuit laquelle est apparemment assez unique. Mais ce que les guides de voyage ne vous disent pas lorsqu’ils recommandent une visite c’est que le soir à Singapour il pleut! Non, en fait je devrais dire que c’est un vrai déluge d’envergure biblique comme si les cieux se liquéfiaient soudainement et décidaient de s’effondrer tous en même temps sur la ville! Lorsqu’il pleut ici, vous pouvez littéralement prendre une douce, ce que j’ai d’ailleurs fait une fois sur le pont avant du bateau! Alors, inutile de dire que notre essai d’aller voir la ville de soir s’est fait complètement laver par la météo. La seconde chose que nous voulions voir était le zoo de Singapour mais encore une fois la météo n’était pas avec nous. Lorsque nous sommes arrivés à la station du MRT pour le zoo, la pluie tombait à tout rompre sur la ville comme le Niagara sur les touristes dans leur tour en bateau. Nous sommes simplement restés dans le train et avons débarqué au Chinatown à la place, ce qui est en soit un paradoxe. Voyez-vous, Singapour est en majorité peuplée d’immigrants chinois venus ici durant les siècles derniers. En l’occurrence, est-ce que quelqu’un peux m’expliquer à quoi rime un Chinatown dans une ville chinoise??? Avec ça je suis certain que si jamais on va à Beijing on y trouverait un quartier chinois!

Ici vous pouvez voir Chocobo amarré à la Marina Raffles et juste en arrière se trouve la réplique majestueuse d’un vrai galion espagnole du nom d’Andalucia, avec les canons et tout, qui est arrivé quelques jours après nous. Ce bateau est de loin le plus beau navire que nous ayons vu dans ce voyage. Ici on voit Danielle en train de changer la corde qui tient les trampolines à l’avant du bateau et nous étions bien amusés de voir que pendant toute la semaine qu’Andalucia a passé à côté de nous, l’équipage au complet était occupé à faire quoi vous pensez? À réparer le bateau bien sûr, après tout c’est ça la vie de navigateur non?