lundi 20 septembre 2010

Crocodiles, termites et parc nationaux.


Avant de quitter Darwin pour nous rendre en Indonésie il nous fallait aller visiter un peu de l’Australie. Mais avant que je vous raconte nos visites il serait bon que vous soyez un peu en contexte. L’Australie c’est grand, très grand, en fait c’est simplement immense. Darwin est la capitale d’une province qui s’appelle Les Territoires du Nord et comme son nom le dit, et bien c’est dans le nord et elle couvre plus ou moins le sixième du territoire Australien. C’est grand mais il n’y a presque pas de population, à peine 250,000 personnes et ça inclus les aborigènes lesquels étaient déjà ici avant l’arrivée des Européens. Leur histoire est à peu près semblable à celle de nos Amérindiens c'est-à-dire, ils vivaient sur leurs terres avec des moyens de l’âge de pierre, les Européens arrivent, les Européens veulent les terres et surtout ce qui se trouve dessous mais pas les gens dessus. Ils tuent les pauvres diables qui tentent de se défendre avec des flèches et des lances contre des mousquets, des épées très bien effilées et toutes une panoplie de virus dont ils n’ont jamais entendu parler et dont, je suis certain, ils ne pouvaient même pas prononcer le nom sans se tordre douloureusement la bouche. Après quelques siècles de colonisation, la moitié des peuples qui existaient au départ ont disparus et les descendants encore vivants revendiquent le droit à une certaine auto-détermination dans le but de conserver leur culture ancestrales. Évidement on pourrait discuter longtemps de validité de vouloir garder un mode de vie datant de l’âge de pierre, c’est un peu comme si je revendiquerais le droit de tailler mon silex pour faire mes lances, mais bon ils font bien ce qu’ils veulent ces gens là! Bon ok, je le sais que je suis sarcastique et que la conservation de sa culture est une chose bien plus complexe et importante que ça, vous n’avez pas besoin de me le dire.


La bonne nouvelle, pour eux, c’est qu’ils ont obtenu le droit de gérer les territoires et leurs affaires à leur façon et les choses semblent bien aller. Un des aspects intéressant de cette histoire, c’est que l’une de leurs obligations pour garder la gestion du territoire c’est qu’ils doivent brûler la terre environ aux deux ans! La logique est bien simple, durant la saison sèche les broussailles et herbes poussant entre les arbres deviennent tellement sèches que si un éclair tombe dessus il s’en suivra des incendies de forêt très dévastateurs pour la région. Alors ils brûlent les broussailles sur la moitié des terre à chaque année afin d’empêcher la propagation des feux de forêts. Mais on parle d’un territoire immense ici! Évidement, pour la production des gaz à effet de serre personne n’en parle alors que chez nous au Canada on nous traite d’assassin environnemental parce qu’on fait chauffer notre voiture cinq minutes avant de partir le matin en hiver par -25°C! Mais ça c’est une autre histoire, le point important de savoir sur la région c’est que la majorité du territoire se trouvant à moins de 500km de Darwin est formé de terres humides et donc d’une diversité biologique incroyable. Les cours d’eau entourés de marais, que ici on appelle des billabongs, sont protégés par la création de parcs nationaux immenses dont le parc Kakadu, classifié patrimoine mondial de l’UNESCO, et le parc Litchfield lesquels il faut l’avouer sont mauditement beaux. Nous avons délié encore une fois les cordons de notre bourse et nous sommes allés les visiter.


Nous avons commencé par aller visiter le parc Kakadu et le premier endroit que nous sommes allé voir est un site de peintures aborigènes à flanc de montagne. À regarder les œuvres aborigènes, nous pourrions penser qu’il s’agit de fresques anciennes conservées depuis le temps où l’homme se battait pour le contrôle du feu mais il n’en n’est rien. La peinture que vous voyez sur cette photo a été peinte quelque part dans les années ’60 par un bonhomme du nom de Barramundi Charlie, dernier descendant vivant de son peuple dont je n’arrive pas à me rappeler le nom et qui a rendu son âme à la terre aux environs de 1976 emportant avec lui tout ce qui restait de sa culture et des souvenirs de son peuple. Mais plusieurs années avant de mourir, Barramundi Charlie avait montré à des gens de la BBC, qui filmaient un documentaire dans la région, les dessins de son peuple en leur expliquant que chacun d’eux représentaient une histoire mais il n’a jamais voulu raconter les histoires en questions sauf celle qui est ici sur la photo laquelle est une fresque éducative visant la jeunesse aborigène. En quelques mots l’histoire va comme suit. Dans les peuples aborigènes l’inceste est interdit pour la raison évidente d’éviter d’engendrer des individus subissant le même sort que certains rois d’Angleterre à une certaine époque! L’homme dans le haut de la fresque est Namarrgon qui s’est lié d’amour avec sa sœur Barrginj laquelle est dépeinte en blanc sous sa jambe de droite. Les gens de la tribu s’en sont évidement aperçu et les anciens, pour les punir en utilisant leur magie, ont transformé la sœur en serpent et le frère en crocodiles, deux animaux vivant en solitaire, afin qu’ils n’aient plus jamais de rapports sociaux avec personne. Quant à la procession de femmes en dessous avec les seins découverts on ne sait pas trop ce qu’elles font là. L’histoire est bien instructive et tout et tout mais en regardant la fresque de plus près on en vient à se poser quelques questions. Premièrement, si l’histoire vise l’éducation des jeunes de son peuple et que Barramundi Charlie en était le dernier membre vivant alors pourquoi a-t-il peint cette histoire au juste? Deuxièmement, je veux bien comprendre que l’objet de l’histoire est les rapports sexuels entre membres de la même famille mais est-ce que les jambes toutes écartées et les organes sexuels disproportionnés étaient vraiment nécessaires? En fait, si on ajoute les femmes aux seins nus et le fait que Barramundi Charlie n’avait pas eu de femmes depuis bien des années alors on est presque tentés de se demander si ce dessin n’est pas tout simplement une sorte de Playboy aborigène! Évidement, par respect pour l’homme et surtout pour son défunt peuple on va le croire sur parole.


Après les fresques de M. Charlie nous sommes allés faire un tour de bateau sur le Yellow Water Billabong pour observer la faune et la flore unique de ces terres humides. Évidement, le clou de la visite était sans conteste les crocodiles! Il y a deux sortes de crocodiles en Australie, les crocodiles d’eau douce, qui sont plus petits et pas très méchants, et les crocodiles d’eau salée qui sont beaucoup plus gros et avec lesquels la petite baignade pour aller leur flatter le museau ne serait vraiment pas indiqué! Nous avons eu la chance d’en voir trois ou quatre de près durant notre balade et nous étions bien heureux que le ponton sur lequel nous étions était fait entièrement d’aluminium très solide. Les petites bébêtes ont l’air bien belles sur des photos mais quand on a une à quelques mètres de nous disons qu’on devient un peu plus respectueux.











Mais le Yellow Water Billabong était beaucoup plus que des crocodiles, c’était une faune abondante, surtout des oiseaux, et une flore assez unique. Notre capitaine, qui dirigeait le bateau, était une guide très expérimentée et savait très bien manier son ponton pour nous amener à moins de cinq mètres (15 pieds) des oiseaux sans les effrayer afin qu’on les voit de près et prenne des photos. Les canards, oies, aigrettes et autres grands échassiers étaient au rendez-vous pour notre plus grand plaisir.


Deux jours plus tard, nous avons pris un autre tour qui nous a amenés, en premier lieu, en bateau sur la rivière Adélaïde pour aller voir les crocodiles sautant. Mentionnons ici qu’il ne s’agit pas d’une espèce spéciale mais plutôt que les guides les font sauter dans les airs en leur présentant un alléchant morceau de viande attaché à une espèce de ligne à pêche. Celui que vous voyez sur la photo était un vrai monstre directement sorti d’un film du genre ‘’La reine africaine’’ ou ‘’King Kong’’. C’est le mâle dominant de ce tronçon de la rivière laquelle mesure 150 km (95 miles) de long avec une population de crocodiles entre 6000 et 7000 têtes. D’après notre guide, celui-ci aurait environ 60 ans, mesurerait près de 6 mètres (18 pieds) de long et pèserait environ 1000 kg (2200 lbs)! Il était encore plus gros que Goliath que nous avions vu à Cairns dans son enclos sauf que ici on était dans la nature pas dans un zoo!











Pendant plus d’une heure nos guides ont fait sauter les crocodiles en leur offrant de gros morceaux de porc, ce que je considère être une discrimination flagrante pour les crocodiles musulmans! Danielle s’est même laissée aller à sauter devant l’entrée du site mais je ne me suis surtout pas risqué à lui lancer un steak. Si vous pensez que les lézards à grosses dents sont méchants c’est que vous n’avez jamais mis Danielle en colère! En passant, les crocodiles ne sont pas de très gros mangeurs et se nourrissent que quelques fois par semaine. Dans les zoos, un crocodile qui ne fait pas trop d’exercice peut se contenter d’un seul repas pas semaine. Ils tirent leur énergie principalement du soleil au travers de leur peau et ils sont grosso modo des gros panneaux solaires à dent.


Notre visite s’est poursuivie dans le parc Litchfield et une visite guidée, dans n’importe quel pays que vous allez, n’est pas une bonne visite si on ne va pas voir une chute d’eau! Ici, nous sommes allés en voir trois et à la dernière nous avons glissé dans nos maillots de bain et avons fait une saucette dans l’eau fraiche. C’était très rafraichissant sauf que pour revenir à l’autobus il nous fallait remonter un escalier de 135 marches! Inutile de dire qu’une fois en haut nous étions autant en sueur que lorsque nous sommes arrivés.














Dans le nord Australien, il n’y a pas seulement que les crocos de 6 mètres qui sont impressionnants, il y aussi les petites termites qui s’avèrent être de grandes architectes. Dans le parc Litchfield on retrouve plusieurs types différents de termites mais notre visite se concentrait sur deux en particulier. Les premières termites formes des nids de type cathédral lesquels sont de grands monticules en forme de tours dans lesquels elles se réfugient lorsque la région s’inonde durant la saison des pluies. Le deuxième type de nid est dit magnétique puisque tous les nids font face au nord magnétique. Non, ce ne sont pas des pierres tombales sur la photo mais bien un ensemble de nids de termites. Il est intéressant de remarquer que les termites sont partout dans la région ce qui en fait une population probable de plusieurs milliards d’insectes. Danielle me faisait remarquer que les gens de la quarantaine, lorsqu’un voilier arrive au pays, scrute à la loupe tout les morceaux de bois du bateau afin de voir si on n’amènerait pas avec nous … des termites étrangères! Ça commence à être de la xénophobie pas à peu près là!



















Évidement, on ne pouvait pas passer par l’Australie sans aller gouter à leurs fameux Fish & Chips dont le gout succulent n’a d’égal que sa teneur en gras! Nous sommes allés dans un petit resto situé dans la zone du ‘’Fisherman’s Warf’’ où se negocie le poisson pris localement. Le barramundi frit était vraiment bon et je parle ici du poisson et non pas de l’aborigène dont j’ai parlé plus haut! Les frites se défendaient assez bien aussi et il est intéressant de mentionner qu’en Australie les frites ne s’appelles pas des ‘‘French Fries’’ comme en Amérique du Nord mais bien des ‘’Chips’’ d’où le nom de Fish & Chips. Similairement, les crevettes ne sont pas des ‘’shrimps’’ ici mais bien des ‘’prawns’’ et ne vous trompez pas car à quelques reprises nous avons commandé des ‘’shimps’’ et la personne qui nous servait semblait n’avoir aucune idée de ce dont nous parlions. Une petite note en passant. Nous avons déjà mentionné que les prix étaient assez élevés en Australie et bien le poisson, les frites, deux breuvages chacun et 4 ‘’prawns’’ pannées nous ont couté un peu moins de $50.00! Et à ce prix on mange sur un papier avec des fourchettes en plastique.
Maintenant que nous avons eu une bonne visite de l’Australie, nous allons partir d’ici une semaine pour l’Indonésie qui se trouve au nord-ouest de l’Australie. D’après nos guides de croisière, l’internet c’est pas fort en Indonésie alors il est possible que nous ne soyons pas capable de publier d’articles d’ici un bon bout de temps mais aussitôt qu’on aura de l’internet nous vous montrerons les merveilles de ce grand pays d’Asie du Sud.

samedi 18 septembre 2010

Naviguer la côte de corail.

Notre prochaine étape était maintenant de naviguer de Cairns, sur la côte est d’Australie, jusqu’à Darwin sur la côte nord. Cela impliquait de naviguer la partie septentrionale de la côte est jusqu’au Cap York et le Détroit de Torres en naviguant à l’intérieur de la fameuse Grande Barrière de Corail laquelle a été rendu encore plus célèbre par le film ‘’Trouver Némo’’. Alors pendant que nous nous préparions à partir de Cairns, nous étions tout excités à l’idée d’aller naviguer dans ces eaux paradisiaques dont nous avions tant entendu parler, d’aller s’ancrer sous la protection d’une île de sable dans des eaux si claires que l’on a l’impression que le bateau flotte dans les airs et au pinacle de notre fantaisie nous allions faire de l’apnée au milieu de coraux aux couleurs magnifiques où nous trouverions Némo caché dans son anémone. Mais nous n’étions même pas sortis du chenal de six miles de long à l’entrée de Cairns que nous avons été ramenés brusquement à la réalité; il ventait beaucoup! Durant la semaine et quelque que nous avons pris pour atteindre le Cap York, nous avons dus affronter des vents d’une vitesse moyenne de 25 nœuds allant jusqu’à 35 nœuds durant la nuit. Les ancrages, où nous restions durant la nuit, étaient sans aucun doute les plus lamentables que nous ayons jamais connu et consistaient, dans les meilleurs cas, d’une butte de sable sortant de l’eau offrant aucun abri contre le vent et une pauvre protection contre les vagues. Avec une telle intensité des vents, la voile était définitivement rapide et c’est exactement ce dont nous avions besoin puisque la région est entièrement parsemée de récifs cela nous force à emprunter un chenal précis dans lequel on trouve un flow continu de gros cargos naviguant la côte Australienne. Les récifs ici ne sont pas des récifs de coraux mais bien des récifs de roches et pendant que nous étions à l’ancre à nous faire balloter d’un bord et de l’autre et à affronter des vents atteignant presque la force gale, la dernière chose qui nous venait en tête était de mettre nos palmes et d’essayer de trouver Némo dans ces eaux infestées de crocodiles. Et même si Némo y était vraiment, il serait probablement en train de s’étouffer dans cette eau sablonneuse offrant une visibilité de moins de 10 pieds! Alors, le moindre que l’on puisse dire, c’est que nous avons été bien désappointés par cette région de l’Australie mais d’un autre côté je devrais mentionner que les récifs offrent une très bonne protection contre la houle océanique et cela, combiné avec le vent constant et les courants, nous a fait progresser très rapidement tout le long de la route.

Je peux paraître un peu négatif dans ma description de la région mais une chose que l’on ne peut définitivement pas enlever à la région est la beauté majestueuse des paysages. Le niveau élevé d’humidité nous donne des couchers de soleil flamboyants et la côte rocheuse présente des falaises rouges, jaunes et blanches se tenant droites comme les gardiennes de la mer. Nous avons pris le temps d’aller prendre une marche sur l’île Flinders où j’espérais apercevoir des crocodiles mais au grand soulagement de Danielle nous en n’avons aperçu aucun :-(

Après la Mer de Corail, nous avons atteint le détroit de Torres, lequel est le chenal entre l’Australie et la Papoua Nouvelle-Guinée, nous permettant de passer de l’océan Pacifique à l’océan Indien. La chose avec le détroit de Torres c’est qu’il y a des récifs et des îles partout et que l’eau entre elles est très peu profonde. La façon la plus simple de passer le détroit est de suivre le chenal du Prince de Galles en gardant sur bâbord les îles Mercredi, Jeudi et Vendredi. Maintenant voici un petit quiz pour vous érudits de la géographie; durant quels jours de la semaine furent découvertes ces îles par les premiers explorateurs? Le passage du détroit de Torres s’est bien déroulé alors que nous avions synchronisé avec soins notre passage avec les courants de marée lesquels peuvent atteindre jusqu’à trois nœuds et tout ce que nous avons croisé en chemin ne fut pas des cargos mais bien un sous-marin! Avec une profondeur de 35 pieds dans le chenal, ils ont évidement dus faire surface pour le passage.

Avec le détroit de Torres derrière nous, nous sommes alors entrés dans le Golfe de Carpentaria dans la mer d’Arafura au nord de l’Australie. La traversée de ce grand golfe peu profond a demandé deux jours de voile. À ce point, nous avions totalement abandonné l’idée de nous arrêter où que ce soit dans ces terres aborigènes et désertiques et naviguions directement à Darwin. Après le golfe de Carpentaria, nous avons navigué la côte des Territoires du Nord pendant une journée puis nous sommes entrés dans un autre golfe du nom de Golfe de Van Diemen avec des courants de marée de plus de 4 nœuds à son entrée et à sa sortie. Toute cette partie du voyage a été sans histoires à part les étranges bourrasques de vents durant la nuit et les appels journaliers de l’avion de la douane nous demandant notre identité et s’enquérant de notre itinéraire puisque les autorités Australiennes exercent un contrôle stricte de cette frontière utilisée un peu trop souvent par des immigrants illégaux tentant de trouver une vie meilleure en Australie en provenance des pays pauvres de l’Asie du Sud. Tout le long du trajet, nous devions planifier une route détaillée et localiser les ancrages quotidiens. Ici, vous pouvez voir Danielle travaillant avec un logiciel de navigation pour analyser les cartes maritimes et s’assurer que nous avons les meilleurs progrès possibles à chaque jours puisque notre temps en Australie est très limité à cause de la saison des cyclones qui arrive en octobre dans la région.

À défaut de voir des kangourous, nous avons quand même profité de l’opportunité d’en manger! Où dans le monde pouvez-vous trouver des steaks de Kangourou en vente sur les tablettes??? La viande du marsupial était en fait très bonne et nous l’avons préparé en rôti dans le four avec des carottes et des patates. C’était délicieux et tendre et non, ça ne saute pas dans l’estomac par la suite!

samedi 11 septembre 2010

Un peu de Cairns en Australie.

Après des jours qui n’en finissaient plus à travailler sur le bateau nous avons pris le temps de visiter un peu de l’Australie. Nous sommes donc allé au ‘’Cairns Wildlife Dome’’ qui est un petit biodôme bâti au dessus d’un casino et dans lequel on retrouve un échantillon bien coloré de la faune et la flore Australienne. Les animaux étant habitués à la présence humaine, il était facile de les approcher et de les photographier. Essayer de prendre la photo d’un perroquet dans la nature est pratiquement impossible même si on en trouve beaucoup. On les entend mais ils sont dur à voir et quand on fini par en voir un, ça prend un zoom long comme une trompette pour avoir un cadrage qui a de l’allure.











Mais les animaux clés ici étaient les koalas et ‘’Goliath’’ le crocodile. Les koalas semblent dormir la majorité de leur temps alors les photos étaient facile à prendre. Quand à Goliath, ce crocodile de 4m (12 pieds) de long, il dort lui aussi toute la journée mais les photos se font par clôture interposée merci beaucoup! Le pire c’est que la côte de l’Australie, que nous devons naviguer jusqu’au détroit de Torres, est apparemment infestée de ces gros lézards à grande dents. J’ai tellement hâte d’aller nager dans la Grande Barrière de Corail avec un couteau entre les dents au cas où l’on rencontrerait le reste de la famille de Goliath!

Comme tout bon pays développé, l’Australie a ses chaines de fast-foods. À première vue on croirait avoir à faire ici avec une chaine locale mais avec un air familier. Regardez plus attentivement le logo de ‘’Hungry Jack’s’’ à la gauche du comptoir. Ça commence à ressembler en maudit à ‘’Burger King’’ n’est-ce pas? Et bien c’est exactement ce que c’est avec les Woppers et tout. La raison est que l’appellation ‘’Burger King’’ était déjà utilisée ici avant que la chaine Américaine vienne faire engraisser les Australiens. C’est en fait amusant de voir plusieurs marques connues en Amérique du Nord porter des noms différents. Ainsi, les ‘’Rice Crispies’’ de Kellogg deviennent ici des ‘’Rice Bubbles’’ et nous en avons évidement acheter avec deux sacs de guimauves et vous ne savez pas combien on a hâte de faire de délicieux carrés aux Rice Bubbles!

Ici Danielle marche nonchalamment le long du quai de la marina Marlin à Cairns. Cette photo n’a rien de particulier sinon qu’elle montre le beau sourire de Danielle bien que surmonté par les grandes lunettes de soleil qu’elle s’est acheté au Panama (en Amérique latine ils aiment les grosses lunettes!). L’Amérique latine est peut-être loin mais les lunettes sont très bonne alors tant pis pour la mode locale.