lundi 1 novembre 2010

Bali, l'île enchanteresse.

Après Komodo, il était logique que notre escale suivant soit l'île légendaire de Bali. Située dans la partie australe de l'Indonésie, cette île est bien connue puisque le principal secteur de l'économie locale est le tourisme. Avant notre arrivée ici, nous pensions que Bali serait simplement une autre île de l'Indonésie mais nous nous sommes rapidement rendus compte qu'il s'agissait d'une place à part et l'un des attraits particuliers est évidement la dance Balinaise. Lors d'un souper spectacle nous avons assisté à l'un des nombreux spectacles de danse se produisant sur l'île et malheureusement aucune photo ne pourra rendre justice à la sophistication des mouvements de cette danse. Les quatre danseuses nous ont démontré, à tour de rôle, leur maîtrise des mouvements complexes des doigts, des yeux, de la tête et de tous les autres muscles du corps qu'elles semblaient être capable de faire bouger indépendamment. Évidement, je n'ai pas manqué l'occasion, à la fin du spectacle, de me faire photographier en compagnie des quatre jolies danseuses indonésiennes!

Outre le tourisme Bali fait dans la culture du riz mais non pas sans manquer l'occasion de faire dans la fusion des deux genres. Par exemple, ici cette terrasse, bien qu'utilisée pour faire de la culture réelle de riz, est tellement belle que les meilleurs points de vue sont peuplés de boutiques pour les touristes et tout le tralala! Sur la deuxième photo nous nous sommes arrêtés le long d'un champ ordinaire où l'on pouvait voir de près les plants de riz ''collant'' qui sont très hauts ainsi que le riz ordinaire lequel était environ la moitié de la hauteur. Évidement, pour un asiatique, voir un plant de riz c'est aussi commun que de voir un épi de blé d'inde chez nous. Par contre, pour nous le riz, comme les bananes, ça pousse sur les étagères d'épicerie! Notre guide Putu trouvait cela un peu amusant qu'on lui demande de s'arrêter pour qu'on jette un coup d'oil à cette plante probablement la plus cultivée au monde.









On ne peut pas séparer Bali et la religion. Alors que le reste de l'Indonésie est principalement islamique, et avec 240 millions d'habitants cela en fait un des plus grand pays musulman au monde, les gens de Bali pratique la religion hindou et l'on retrouve, paraît-il, plus de mille temples sur l'île pour idolâtrer Brama (le créateur), Wisnu (le protecteur) et Siwa (le destructeur et recréateur) bien que les autres esprits ou divinités ne sont pas laissées en reste pour autant. Partout on peu voir les offrandes journalières, les canangs, que les gens préparent et laissent devant leur porte le matin pour s'attirer les faveurs des dieux bienfaisants ou bien pour garder à l'écart les esprits malsains tout en tentant de maintenir un équilibre entre les deux groupes. Les offrandes en question sont presque toujours de petits paniers carrés d'environs 15 cm (6 pouces) dans lesquels on met des fleurs et/ou des fruits que l'on offre aux divinités. Évidement, si vous êtes trop pressés pour préparer vous-même votre canang il est possible d'en acheter déjà tout fait au marché du coin! Apparemment, les dieux ne sont pas trop regardant sur l'effort. La seule chose, c'est qu'ils mettent les offrandes dans le milieu de la porte alors il faut faire attention où l'on marche car à tout moment on risque de marcher sur les offrandes et, on peut présumer, attirer sur nos hôtes, la fougue des dieux! Il est également intéressant de remarquer que les religions polythéistes (à plusieurs dieux) comme celle-ci ou bien celles des Incas que nous avons vus au Pérou, ont une relation d'échange avec leurs divinités. Ils font des dons aux dieux pour s'en attirer les faveurs alors que les religions monothéiste (à un dieu unique), telles que les religions judéo-chrétiennes on une relation de soumission face à un Dieu punisseur.









L'un des points les plus fréquenté de Bali est le temple Tanah Lot qui est bâti sur un rocher en bord de mer et accessible seulement lorsque la marée est basse. Le temple lui-même est bien sûr joli et intéressant mais ce qui est encore plus intéressant c'est ce que le tourisme en a fait. Les touristes s'amassent ici par centaines tous les jours et ont inévitablement attirés avec eux les vendeurs de toute sorte comme cette jeune fille ici qui vendait des espèces de catins au bout d'un bâton. La jeune fille en question s'emblait au début de sa carrière de vendeuse touristique et, bien que l'on n'ait pas demandé, elle devait avoir l'âge légal de travailler en Indonésie! Mais les vendeurs itinérants, ou bien celui qui nous offrait de voir un serpent ''sacré'' pour quelques rupiahs, n'était pas à la hauteur des boutiques touristiques à l'entrée du site. Normalement, près d'un site touristique on retrouve une rangée de boutiques vendant les bébelles habituelles telle que sculptures de toutes sortes, les masques, les sarongs, les t-shirts, les cartes postales etcétéra. Mais ici c'est carrément un village de boutiques que l'on retrouve avec des rues et tout! En fait, le site de boutiques est plus grand que le site du temple! Nous nous somme quand même laissé tenter par un vendeur qui nous offrait de prendre une photo avec son python. Je me suis porté volontaire pour porter à mon cou la bébête rampante alors que Danielle à dit ''No Way!'' et s'est contenté de prendre des photos de moi.


Le village d'Ubud possède un sanctuaire de macaques et nous avons fait un stop rapide pour aller visiter nos cousins lointains. Bon Ok, à voir certaines personnes sur la rue ou se présentant en politique, on pourrait penser que les habitants de la réserve d'Ubud ne sont pas des cousins si lointain que cela mais notre but ici était de voir des singes et non pas de faire des recherches anthropologiques sur l'origine des hommes politiques!










L'art et l'artisanat font également partie intégrante de Bali. Notre guide nous a amenés voir les sculptures de bois, la fabrication de bijoux et le tissage de panier ou de motocyclettes.. Les sculptures en bois sont caractéristiques de l'Asie, c'est-à-dire extrêmement belles et avec un niveau de détail absolument incroyable. Les bijoux allaient dans la même ligne et bien que l'on ne pouvait pas se payer ces splendides nautilus serties d'argent nous avons quand même acquis deux colliers et deux encadrés de petites sculpture en fils d'argent. L'aspect intéressant ici était encore une fois les gens. À la bijouterie les prix affichés étaient un peu élevé mais sans être excessifs mais la vendeuse nous donnait 20% de rabais en partant et nous a fait comprendre qu'elle était ouverte à la négociation. Après quelques minutes de va-et-vient dans le prix on finissait par converger vers un prix égal à 50% du prix affiché ce qui rendait les achats très avantageux. Évidement, la négociation était un peu difficile mais se faisait entièrement de bonne foi et toujours avec le sourire. Pour ce qui est de la moto en osier, nous n'en avons pas acheté mais Danielle avait toujours voulu un de ces chapeaux de paille en triangle que les asiatiques portent dans les champs de riz et nous en avons trouvez un authentique dans un marcher de village.


On retrouvait ces pancartes à tous les temples hindous. Il semble que les menstruations aient quelque chose d'impures pour les hindous. Si vous avez de la difficulté avec l'anglais la pancarte dit ''Votre attention S.V.P. Durant leurs menstruations les femmes ne sont strictement pas autorisées à entrer dans le temple. Merci.''