La vie de croisière ne consiste pas seulement à déguster un smoothy sur la plage avant de se jeter à l’eau pour faire de l’apnée au milieu de centaines de poissons tropicaux brillant de milles couleurs flamboyante J Il faut aussi, quelques fois, faire les tâches ménagères habituelle telle que acheter de la nourriture au marché ou bien faire la lessive. Comme vous pouvez le voir, il n’y rien de plus romantique que d’avoir un petit souper avec du vin et des vêtements séchant au dessus de notre tête dans le cockpit de notre voilier! En passant, le marché que l’on voit ici est situé à l’île Union dans les Grenadines. Il s’agit d’un très joli village où les gens ont fait des efforts appréciables pour rendre leur ville attirante pour les navigateurs.
Alors que nous étions ancrés dans la baie de Tyrell sur l’île de Carriacou en Grenade, nous avons été frappés par un violent orage qui a balayé la baie d’une pluie torrentielle et des vents de force gale. Durant la tempête, qui durant environs une demie heure, Rénaldo, un pécheur du coin, s’est retrouvé dans une fâcheuse position alors qu’il rentrait dans la baie en ramant son petit bateau en bois. Il a réussi à s’approcher de Chocobo et a demandé s’il pouvait s’y attacher pendant que le vent faisait rage. J’étais parti avec le dinghy et Danielle l’a laissé s’accrocher. Il est resté calmement dans son bateau en compagnie de son petit chien qui le suit lorsqu’il sort pour pêcher les huitres. Danielle lui a donné un vieil imperméable ainsi qu’un Sprite. Ils les a prit avec joie et a même demandé un peu de rum pour aller avec le Sprite! Après environs 15 minutes, la pluie et le vent se sont calmés et j’ai pu regagner le bateau avec le dinghy. Lorsque je suis arrivé, Rénaldo m’a expliqué que les bâtons retenant ses rames étaient trop petits et qu’il ne pouvait pas ramer avec suffisamment de force sans les briser. Il est alors parti mais c’était apparemment trop tôt puisque pas plus de cinq minutes plus tard l’orage a repris de plus bel et Rénaldo essaya a nouveau de revenir vers nous pour attacher son bateau après le notre. Malheureusement, le vent le poussait trop rapidement et dans un effort pour nous rejoindre il a brisé l’un de ses bâtons et se retrouva incapable de ramer. À ce moment, Danielle m’avait déjà poussé dans le dinghy pour que j’aille le chercher. Par contre, diriger un dinghy gonflable dans des vents de 28 nœuds est moins simple que ça en a l’air. Le fait est, lorsque vous êtes seul à bord de ces bateaux le poids n’est pas distribué également et il devient facile de se faire retourner par le vent. J’ai alors dû manœuvrer avec prudence pour le rejoindre et, par la suite, le ramener au Chocobo où il a pu attendre en sécurité que l’orage se calme. Après la pluie et le jour suivant, je l’ai aidé en perçant de plus gros trous afin qu’il puisse utiliser de plus gros bâtons pour tenir ses rames et ainsi être en mesure de ramer plus fort la prochaine fois qu’il se retrouvera dans ce genre de situation.