lundi 3 janvier 2011

Le temps des fêtes en Thaïlande.

Lorsque nous sommes arrivés en Thaïlande, nous savions que nous allions passer le temps des Fêtes ici puisque la mousson du nord-est, nécessaire pour traverser l’Océan Indien, n’arrive pas avant Janvier. Nous nous sommes donc arrêtés à Ko Phi Phi Don pendant environs deux semaines pour nous payer quelques ‘’vacances’’. Nous avons pris une bouée de mouillage dans la baie principale et la photo montre la vue que nous avions du bateau pendant ces deux semaines. Pas mal hein?
Loin de nos familles et de la neige, nous pensions que nous allions nous ennuyer durant le temps de Noël mais ce ne fut pas le cas du tout. Phi Phi Don est un endroit très touristique qui a été complètement détruit lors du tsunami au milieu de la décennie mais, comme vous pouvez le voir, s’est assez bien rebâti. Pour nous, les choses ont vraiment commencées le jour de mon anniversaire le 23 décembre lorsque nous avons décidé de nous payer un bon repas dans un beau restaurant en bord de mer avec des chandelles, du vin, des drinks et tout le tralala. C’était très plaisant et dans la soirée nous sommes allés au Reggae Bar où ils présentaient des combats de Kick Boxing Thaïlandais. Désolé, mais nous n’avions pas amené la camera ce soir-là alors on ne peut pas vous montrer ce que ça avait l’air. Grosso-modo il y avait un ring dans le bar et ils offraient un ‘’bucket’’ à quiconque voulait combattre pour le plaisir. C’était effectivement plaisant, la plupart du temps en tout cas, puisque certains gars étaient un peu raides à la rigueur mais rien de trop trop inquiétant. Puis à un moment donné, deux vrais boxeurs sont montés sur le ring portant des gants et des shorts mais aucun autre équipement de protection. Ils étaient assez petits mais extrêmes rapides, ce qui est assez caractéristique du Kick Boxing Thaïlandais je crois. Après le combat, les boxeurs sont passés dans l’assistance pour serrer la main et collecter l’argent que les gens leur donnaient. Après quelques autres combats amateurs, deux autres vrais boxeurs sont montés mais ceux-là étaient quelques peu plus agressifs si l’on peu dire et durant le combat ils s’expulsaient en dehors du ring d’un coup de pied violent ou envoyaient leur adversaire au tapis en état de semi-KO avec un coup de pied sur la tête à pleine force. Savez-vous combien il faut être flexible pour donner un cou de pied à la figure de quelqu'un se tenant debout? Je dois dire que ce deuxième combat n’était pas aussi plaisant que le premier, lequel était beaucoup plus technique, et que le niveau d’agressivité mettaient les spectateurs un peu mal-à-l’aise. À la fin, le gagnant, qui était de loin le plus agressif, a même frappé sont adversaire avec la grande soucoupe en aluminium qu’ils utilisaient pour empêcher l’eau, qu’ils se versaient sur la tête entre les rounds, de mouiller tout le ring. Les spectateurs se sont mis à huer leur désaccord, surtout Danielle qui s’époumonait à répétition en criant ‘’LOOSER!’’ à ce tueur sans se soucier outre mesure du fait que je ne pourrais pas tenir plus de 6 secondes contre lui s’il décidait de se fâcher contre nous! Mais à ce moment là nous commencions à être pas mal gorlos et avons décidé de nous en aller. Nous avons marché jusqu’à la plage, où nous avions laissé le dinghy, pour le retrouver complètement rempli d’eau et de sable. Il semble que la marée ait été un peu plus haute que nous l’avions pensé au départ! Bien sûr, puisque notre taux d’alcoolémie dans le sang aurait fait petter n’importe quelle baloune, on est parti à rire comme deux enfants pendant qu’on essayait de vider le bateau. Finalement, nous avons fini par remettre le dinghy à l’eau dans un état de flottabilité décente et commencé à zigzaguer à travers les bateaux, réels ou imaginaires. Disons simplement que nous avons pris au moins vingt minutes pour franchir les quelques centaines de mètres séparant la plage de Chocobo et que nous sommes arrivés au bateau tout les deux complètement nus à la nage en tirant le dinghy derrière nous. Je laisse à votre imagination le soin de deviner ce qui s’est passé entre les deux mais comme on dit; ce qui arrive à Phi Phi Don reste à Phi Phi Don! Après nous être rafraichis quelques minutes dans l’eau, nous sommes remontés sur le bateau et avons ressenti quelque choses qui a depuis longtemps disparu du Canada et qui s’appelle; la liberté!
Malgré notre spectaculaire gueule de bois, qui nous pris deux jours pour nous en remettre, il y avait quand même Noël qui arrivait et nous avons été vivre un expérience assez particulière. Cet endroit, sur la photo, offre un service que je pourrais appeler de la piciexfoliation et où vous mettez vos pieds et vos jambes dans un gros aquarium rempli de centaines de petits poissons qui vous mangent les peaux mortes pendant 20 minutes. Nous avons crié à plein poumons durant les 10 premières secondes, non pas que ça fasse mal, mais à cause de la sensation vraiment bizarre produite par des centaines de bouches minuscules qui vous piquossent les jambes! C’était très amusant et après la séance notre peau était douce comme celle d’un bébé. Pour ce qui est de la soirée de Noël, nous avons réservé un resto qui offrait un buffet de Noël composé de dinde rôtie, de patates pilées, du jambon, du canard et même des atacas! Le liquide brun que vous voyez sur ma pile de patates est de la sauce gravy laquelle était assez bonne je dois dire, et si vous pensez que nos assiettes sont grosse vous auriez dû voir celle de cette jeune femme, pesant au plus 90 lbs (40 Kg), et qui à mise dans son assiette au moins 1 ½ ce que j’ai mis dans la mienne! C’est vraiment incroyable de voir comment certaines personnes deviennent sarfe quand c’est un buffet tout compris! Puisque nous étions 12 heures en avance sur le Canada, nous avons dû attendre le lendemain matin pour appeler à la maison et souhaiter Joyeux Noël à la famille en utilisant MSN Messenger avec le vidéo et tout. Nous étions peut-être à l’autre bout du monde mais avec la technologie nous n’étions pas si loin que ça après tout. Nous avons pris quelques verres ce soir-là mais avons été raisonnables et sommes revenus au bateau, comme des grands, avec tout nos vêtements ;-)