mercredi 31 août 2011

Islas Baleares.



Après nous être enfuis des coûts exorbitants de l’Italie nous nous sommes réfugiés dans les îles Baléares lesquelles font parties de l’Espagne et sont considérées comme l’endroit le plus dispendieux de la Méditerranée! Le choix peut paraître un peu bizarre dit de cette façon mais ce qui faut savoir c’est que contrairement à l’Italie il y a beaucoup d’endroits dans les Baléares où l’on peut s’ancrer et ainsi ramener les dépenses à des niveaux humainement soutenables. C’est donc avec notre portefeuille sous haute surveillance que nous avons pu nous prélasser ici à la Cala de la Calobra qui est réputé être l’un des plus beaux endroits de l’île de Mallorca et pour cause. En passant, en espagnol le mot Cala veut simplement dire ‘’baie’’. Ça n’a rien de bien spéciale mais on dirait que c’est plus beau quand on dit ‘Cala de la Calobra’ que de dire la baie de Calobra. Évidement, il faut y mettre l’accent espagnol quand on le lit sinon ça perd tout son charme ;-)





Mais puisque dans les derniers mois nous avons couru sans arrêt d’un endroit à l’autre en tentant de survivre au dédale pécuniaire européen, il était temps pour nous d’avoir quelques vacances et c’était le but que nous avions en arrivant ici. Et du temps libre nous avons eu. Nos amis Karly et Roger à bord de La Palapa s’en venait dans le même coin que nous afin de retrouver leur ami Frank qui leur rendait visite pour quelques jours en provenance de la Californie. La beauté d’avoir des amis en visite c’est qu’ils peuvent amener des pièces de bateau dans leurs bagages et, dans ce cas-ci, deux pompes pour le désalinateur de leurs bons amis de Chocobo pour remplacer les vielles pompes utilisées pour produire de l’eau sur les trois quarts de la planète et qui maintenant pissent plus d’eau par leurs fuites qu’elles n’en pompent dans la membrane! C’est donc ici à Puerto de Andratx que nous avons attendu Frank et ses 12 kilos (25lbs) de bagage supplémentaires durant quelques jours en finissant les réparations sur le bateau et surtout en relaxant à plein dans ce petit village espagnole.





Andratx étant une destination populaire pour les européens, il nous était facile d’y trouver des restaurants de toute sorte. Notre course en eau italienne nous avait un peu laissé sur notre appétit des plats préparés sur la grande botte. À cause de cela, la première chose que nous avons faite en arrivant à Andratx fut de trainer notre estomac dans un resto … italien. Et oui, la proximité avec le royaume romain fait en sorte que l’unique cuisine de ce pays se retrouve en abondance et en qualité dans ces petites îles espagnoles et nous en avons donc profité à souhait en nous disant que les plats la descendance des anciens conquistadores pouvaient bien attendre un peu. Le vin blanc a donc très bien accompagné la grande pizza plate, les pâtes adentes et les charcuteries sur cette jolie terrasse au charme hispanique.











Finalement, l’équipage de La Palapa n’a pas été capable de venir à notre rencontre sur l’île de Mallorca à cause d’un vent contraire et leur ami Frank a dû prendre un autre petit avion pour aller les rejoindre à Ibiza l’île voisine. Nous en avons fait de même mais par la voie maritime dans notre cas et c’est donc à la petite île d’Espalmador, situé entre Ibiza et Formentera que nous avons pris rendez-vous avec nos amis et nos deux pompes à désalinateur. Nous n’avions pas vraiment d’idée de l’endroit en question alors c’est avec une certaine surprise que nous avons pris connaissance de ce qui est probablement l’endroit le plus fréquenté dans les Baléares. Les bateaux de plaisance par centaines jetaient l’ancre un peu partout le long de cette longue plage où sable blanc rime avec monokini. En fait, pour plusieurs l’endroit rimait plutôt avec zérokini! Nous avons déjà rencontré des endroits où certaines dames jugeaient superflu le port du haut de leur minikini mais le fait que cette activité était habituellement pratiquée par des gens sur lesquelles les années avaient déjà fait amplement leur travail diminuait grandement l’intérêt de leur mention. Mais ici les choses étaient très différentes. Les gens étaient jeunes et ils étaient beaux, hommes autant que femmes. C’est donc entouré de ses jeunes anges d’Éros à la tenue vestimentaire capable de mettre en faillite la production de tissus dans le monde que nous avons attendu pendant plus d’une semaine pour une fenêtre météo nous permettant de traverser vers l’Espagne continentale. Avec La Palapa mouillé à côté de nous, nous avons passé une très belle semaine à relaxer avec eux en nous laissant valser par les vapeurs de l’excellent vin espagnol lequel est surement le breuvage le plus consommé dans le pays en en voir l’espace qui lui est consacré sur les tablettes des supermarchés.