vendredi 30 juillet 2010

Un tour rapide du Vanuatu.

Port Vila au Vanuatu est une petite ville bien plaisante où nous avons pris le temps d’apprécier la vie locale. Les choses ici sont soit très chères ou bien très économiques ça dépend de ce que vous cherchez. Dans les supermarchés, les articles sont dispendieux alors qu’au marché central vous pour obtenir un sac plein de produits locaux pour $10. Les restaurants fonctionnent de la même façon. Dans les établissements ciblant la clientèle touristique, un repas vous reviendra à environ $30 alors qu’au marché central vous vous assoyez simplement à une table et mangez pour $3.50. Sur la photo, vous pouvez nous voir mangeant au marché central mais ça c’est avant qu’un empoisonnement alimentaire léger nous frappe et nous fasse transpirer pendant plus de 12 heures! Mais heille, on a quand même sauvé $53.00 sur le repas…. Mais le point positif de l’affaire c’est que puisque c’est l’hiver ici les nuits sont assez fraiches alors il n’y a rien de mieux qu’un peu de fièvre pour nous réchauffer ;-) Nous savons que nous sommes vraiment incorrigibles et ne suivons jamais les conseils du médecin de voyage que nous avons consulté avant de parti pour ce voyage et qui nous a catégoriquement dit de ne JAMAIS manger de bouffe vendu dans la rue mais faire l’expérience de l’écologie bactérienne locale est une expérience à laquelle nous succombons systématiquement et nous fait admirer la puissance et l’ingéniosité de notre système immunitaire!










Magasiner, ou bien juste se promener dans les magasins, est toujours le fun et ici ne fait pas exception. Sur la première photo vous pouvez voir certains produits que nous avons acheté au marché central. Portez attention au sac contenant une sorte de patate dont je ne me rappelle jamais le nom mais qui goute pas mal bon. Le sac est fait avec une feuille de palmier tressée et d’une résistance surprenante. Le sac est peu coûteux, solide et 100% biodégradable. Pas d’histoire de ‘’amenez votre sac d’épicerie avec vous pour sauver l’environnement’’ ici. Ramassez simplement le sac au marché, amenez-le au bateau, laver toutes les patates avec de l’eau savonneuse pour enlever la terre et les coquerelles qui s’y sont glissés et jeter le sac par-dessus bord. Sur la deuxième photo vous pouvez voir Danielle jetant un coup d’œil à l’étal de DVD. Ici, ils ont ces produits assez intéressant où ils ont réussi à compacter 12 à 16 copies illégales de film dans un DVD et les vendent pour $4.00 ($0.35/film). Plusieurs des films ont été enregistrés dans un cinéma est on peu voir à l’occasion les mains ou les têtes des spectateurs en face de la caméra. Ces films sont évidement totalement illégaux dans les pays où les lois anti-piratage sont renforcées mais ici no problemo! Les étagères du genre se retrouve partout et évidement les acteurs, les producteurs et les investisseurs qui ont travaillé fort pour faire ces films ne reçoivent traitrement rien, un gros zéro! Outrés et avec notre conscience sociale bouillant à tout rompre, nous en avons acheté 12…. La troisième photo est quelque chose que nous avons trouvé intéressant. Dans ce marché de linge, les dames font des robes, des jupes, et des blouses sur place et les vendent entre $10 et $15 pièce. Si vous regardez attentivement la machine à coudre vous pourriez penser qu’elle utilise l’une de ces vieilles machines à coudre fabriquées au milieu du siècle dernier mais il n’en est rien. Nous avons vu ces machines à vendre au Fidji le mois passé.












La visite du Musée Nationale de Port Vila fut courte mais assez intéressante. Les artéfacts étaient évidement uniques mais ce qui nous à le plus frappé fut que ce jour là était exactement celui que les écoles locales ont choisies pour faire une sortie au musée avec les élèves. Nous nous sommes ainsi retrouvés entourés de toute part par des enfants courant dans toutes les directions. Le personnel du musée était débordé avec toute cette jeunesse et nous n’arrivions pas à trouver personne à qui payer notre prix d’entré alors nous sommes simplement entré et fait notre visite. À l’intérieur l’activité était aussi fébrile qu’à l’extérieure et autant que nous avons pu voir nous étions les seul visiteurs dans le musée à part tout ces petits Vanuatiens à deux pattes courant partout avec leur feuille de questions à la main dont ils devaient trouver les réponses dans le musée. Mais le clou de l’évènement était sans aucun doute les enfants qui dessinaient des dessins géométriques sur un tableau couvert de sable. D’après le ton de la voie de l’instructeur, les patterns en question semblaient avoir une signification culturel mais malheureusement il parlait dans la langue locale qui semble être un dérivé de l’anglais mais qui remonte à trop loin pour être intelligible pour des profanes comme nous.












Nous avons pris un tour pour visiter le village d’Ekasup, non loin de Port Vila. Depuis plus de 15 ans, ils reçoivent les visiteurs avec un arrangement très imaginatif. En sortant de l’autobus, nous avons été reçus par un guerrier qui nous a amené jusqu’au village par un sentier en foret où nous pouvions apercevoir non seulement des araignées avec le corps de la grosseur d’un trente-sous et des pattes de 3 pouces de long mais aussi d’autre guerriers tous vêtus de jupes en feuille de palmier, portant un maquillage de marques noires, brandissant leurs armes en bois et nous défiant de sortir du sentier! Encore une fois, c’était l’occasion pour moi de démontrer ma virilité à Danielle mais malheureusement j’avais laissé mon arc et ma lance dans le bus et sachant que ces gens étaient anciennement cannibales, j’ai simplement continué à marcher! À l’entrée du village, le grand chef se tenait dans la porte avec tous ses guerriers, envions 15, derrière lui avec leurs armes pointées vers nous. Finalement, le grand chef a consenti à nous laisser entrer et nous avons alors été pris en charge par un guide qui nous montré les différents aspects de la vie dans les villages et de la façon que les anciens vivaient dont, entre autre, la coutume selon laquelle les hommes devaient payer les parents avec des cochons afin de pouvoir marier leur fille. Il est intéressant de noter que ce système de dote est toujours en vigueur bien que les cochons aient été remplacés par de l’argent et que le gouvernement maintenant régis le montant que les hommes doivent payer pour la mariée lequel est d’environs $12,000.00. Pour mettre les choses en perspective, au Canada j’aurais du donner à mes beaux-parents un orignal, deux chevreuils et cinq outardes pour marier Danielle!










Nous avons eu la chance d’être exactement au Vanuatu pour le 30ième anniversaire de leur indépendance le 30 juillet 2010 et avons pu nous balader dans le parc du parlement où des comptoirs de bouffe et des spectacles s’y déroulaient toute la journée. Je dis toute la journée mais je devrais dire presque toute la semaine puisque nous avons eu droit à des feux d’artifices à chaque soir et qu’on pouvait entendre de la musique pendant les trois derniers jours en provenance du parc. Le fait est qu’il est possible d’acheter des feux d’artifice dans les magasins en ville et que plusieurs s’en donne à cœur joie le soir. Le fait que nous n’ayons pas encore entendu de camions de pompier est probablement une indication que ces petites fusée explosives ne sont peut-être pas si dangereuse après tout. Les spectacles étaient assez humbles mais la bouffe était vraiment super. Le parc était complètement entouré par quelque chose comme une centaine de baraques, bâties pour l’occasion, vendant des brochettes, du poisson, des rouleaux frits, des espèces de carrés smoochy dont on ignore totalement la nature et toute sorte de pâtisseries. Le tout cuit sur des grills à l’arrière des baraques. Encore une fois, et contre les indications de notre médecin de voyage, nous avons gouté à presque tout. Mais après l’épisode du marché central, nos systèmes immunitaire et digestif étaient à la hauteur et nous avons eu droit à une expérience gustative mémorable et tout ça pour à peut près $5.00 chacun!

vendredi 23 juillet 2010

Arrivés à Vanuatu

Nous sommes arrivés au village de Port Vila sur l’île d’Éfaté à Vanuatu, en partance de Savusavu dans les Fiji, le 21 juillet 2010 après un passage de 711 miles nautiques (1322 Km) qui nous a pris 5 jours exactement pour une vitesse moyenne globale de 5.9 nœuds.

jeudi 22 juillet 2010

Passage de Fiji à Vanuatu et pièces qui brisent (de Danielle).

Nous parlons rarement de nos passages en mer principalement parce qu’ils sont ennuyants et rien ne se passe vraiment mais je pense que celui-ci mérite d’en discuter. Nous avons quitté Fiji vendredi et espérons arriver à Vanuatu mercredi prochain. Nous avons vu dans les rapports météo que le temps devrait être venteux mais 20 à 25 nœuds de vent est juste correct pour avoir une bonne vitesse. A notre deuxième nuit, je suis de quart et je vois une lumière. Il y a un autre bateau à tribord, le vent est doux à ce moment et nous avançons à seulement 3.5 nœuds. Je commence à suivre la lumière et environs une demie heure plus tard, la lumière est clairement en train de se transformer en un cargo d’environ 100 à 120 pieds de long du genre de ceux qui font le transport de marchandises entre les îles. Environs 15 minutes plus tard, je peux compter le nombre de lumières sur le coté du bateau. Oh! Oh! C’est vraiment trop proche. Je réveille Roger et croyez-le ou non nous avons dû détacher les voiles (nous attachons toujours les voiles au cas où le vent changerait de direction provoquant un empannage accidentel et brisant tous) et changer de direction sous les moteurs pour éviter une collision. C’est pourquoi nous ne dormons pas lorsque nous sommes en mer, toujours quelqu’un de garde.
À notre troisième nuit; BANG! Le hâle-bas de bôme s’est encore brisé. La nouvelle poulie, que nous avions achetée à Puerto Rico, a éclaté. Après avoir changé continuellement les pièces de ce hâle-bas de bôme, il ne nous reste simplement plus de poulie de rechange pouvant supporter la force nécessaire. Regardez la photo pour voir la jolie réparation que Roger a faite! Ce n’est peut-être pas nécessairement joli mais ça marche!Comme Roger l’a expliqué auparavant, nous nous dirigeons vers l’Australie dans le Queensland du Nord afin de faire des réparations sur le bateau et passer la région des ouragans avant la fin de septembre. Le plus vite nous nous déplaçons, le plus vite nous allons réparer le bateau et moins rapide sera la balade qui suit après. Nous somme maintenant à la nuit #3 à environs 300 miles de Vanuatu. Je suis couchée, il est 20 :00 et Roger me réveille parce que le pilot automatique hydraulique ne fonctionne plus. Nous avons eu également des problèmes avec l’autre pilot automatique, le ST4000, et il nous bouffe nos courroies à la vitesse de l’éclair. Nous avons fait livrer 4 courroies à Tahiti et deux sont déjà brisées. Alors j’allume le ST4000 et devinez quoi? La courroie s’est brisée. Les vagues étaient environs 4 mètres de haut et le pauvre ST4000 n’était tout simplement pas à la hauteur. Je dois mentionner qu’à part pour dormir Roger reste dans le cockpit durant nos passages car il a le mal de mer lorsqu’il est à l’intérieur. Alors je me suis retrouvée à diriger le bateau à la main et Roger à l’intérieur vidant le lit de bâbord pour trouver ce qui ne va pas avec le pilot automatique hydraulique. Entre temps, je suis à la roue et évidement il commence à pleuvoir sur moi avec un vent arrière et avec la pluie diluvienne je me suis retrouvée complètement détrempée en moins d’une minute. Alors je suis à la roue, gelée au max et Roger est en bas transpirant et avec le mal de mer à essayer de remettre la bébelle en route. Après un certain temps, il est sorti et a dit ‘’Je dois démonter complètement le moteur du RAM hydraulique!’’ Il était maintenant presque minuit et j’ai dit ‘’Attend une minute. Nous ne pouvons pas démonter cette affaire là au milieu de la nuit et complètement épuisés alors on va conduire à la main pour la nuit et tu le regarderas demain matin.’’ J’ai réussi à allumer le ST4000 mais les vagues frappaient et poussaient si fort sur le bateau que le pilot automatique réussissait à tourner à bâbord mais lorsqu’il devait tourner à tribord on entendait tack-a-tack-a-tack-a-tack et le bateau ne tournait pas alors nous devions rester à la roue et aider le pilot automatique pour tourner à tribord à toute les 10 secondes. Alors Roger à dit ‘’Ok on va faire des quarts de seulement 2 heures’’ et j’ai répondu ‘’Ok tu vas dormir et j’irai après toi.’’ Environs vers 07 :00 nous avions dormi chacun environ 3 ½ heures. J’ai dit à Roger ‘’je peux à peine diriger le bateau même avec l’aide que j’apporte au pilot automatique.’’ Roger a répondu ‘’je crois que la courroie est encore brisée, nous en avons encore une alors nous allons la changer.’’ Le problème c’est que pour changer la courroie il faut enlever la roue. Comment suis-je supposée diriger le bateau sans la roue? D’habitude nous mettons le pilot automatique hydraulique en marche mais là …. Ok on va descendre les voiles et on va flotter pendant que tu change la courroie. C’est ce que nous avons fait. On part les moteurs et essaye de contrôler le bateau avec les moteurs, ok ça marche! On change la courroie et on repart le pilot automatique tack-a-tack-a-tack-a-tack il n’y arrive toujours pas même avec les moteurs. ‘’Ok je vais diriger à la main’’ Roger est parti en bas et a travaillé pendant 2 heures sur le moteur, l’a ouvert et nettoyé. Pendant ce temps, je suis dans le cockpit dirigeant le bateau à la main et nous imaginant avoir à diriger à la main pendant encore 20 heures. Mais devinez quoi? Roger est revenu d’en bas complètement nu, tout mouillé de sueur, le visage blanc et les yeux rouges et a dit ‘’Allumes-le ça va fonctionner maintenant.’’ J’aime cet homme là, je me suis dit alors. Il fonctionnait comme un pilote automatique flambant neuf. Conclusion, si vous voulez être en sécurité en mer amenez Roger avec vous. Par contre, je ne suis pas convaincue qu’il sera partant pour un autre voyage comme celui-là!!!!

mercredi 14 juillet 2010

Arrivés aux Fiji

Nous sommes arrivés au village de Savusavu sur l’île de Vanua Levu aux Fiji, en partance de Samoa, le 12 juillet 2010 après un passage de 574 miles nautiques (1068 Km) qui nous a pris 4 jours et 3 heures pour une vitesse moyenne globale de 5.8 nœuds. Ce fut une balade relativement tranquille mise à part l’orage que nous avons rencontré en chemin et le hale-bas de bôme qui s’est encore brisé. Heureusement, l’orage n’a duré qu’environ 2 heures avec des bourrasques de vent allant seulement jusqu’à 27 nœuds alors pas de quoi trop s’énerver sinon du fait que le cockpit était entièrement détrempé par la suite. Pour ce qui est du hale-bas de bôme (boomvang), il semble que ce soit l’histoire de notre vie dans la Pacifique. Chaque pièce de cet équipement se brise l’une après l’autre même le câble principale, qui était pourtant qualifié pour supporter jusqu’à 16,000 lbs, s’est rompu lors de notre dernier passage vers Samoa. Cette fois-ci, ça été le tour de la manille à la base de la poulie inférieure qui s’est brisé par fatigue. Il nous a fallu seulement 10 minutes pour tout régler mais ça commence sérieusement à nous mettre sur les nerfs. Le plan est de tout changer pour des pièces plus résistantes une fois que nous seront en Australie dans l’espoir que nous pourrons par la suite raidir notre voile principale sans nous soucier que tout tombe en morceau à chaque vague! Sur un autre sujet, nous espérons que vous trouvez nos drapeaux de courtoisie jolis puisque depuis le Panama nous ne les achetons plus mais les fabriquons nous-mêmes grâce à notre turbo machine à coudre Sailrite. Celui des Fiji était un bon défi mais malgré tout nous sommes assez satisfaits du résultat.Une dernière note pour vous faire fonctionner les méninges. Nous avons quitté Samoa le 7 juillet 2010 et sommes arrivés aux Fiji 4 jours plus tard le 12 juillet 2010. Si vous faites le calcul vous verrez qu’il y quelque chose qui cloche. La raison est que durant notre passage nous avons traversé la ligne de changement de date (180° de longitude) et puisque nous naviguions vers l’ouest nous n’avons jamais vu la journée du 9 juillet 2010. La question que vous devez répondre est que puisque nous ne pouvons pas voyager dans le temps alors où est allée cette journée? Envoyez nous un email avec la réponse. Pour les puristes, assumons que nous avons traversé la ligne de changement de date exactement à minuit mais c’est uniquement de la sémantique.

lundi 12 juillet 2010

Samoa est bien mais attention!

Samoa est un petit pays dans le Pacifique Sud composé de plusieurs îles mais la quasi-totalité de la population, d’origine polynésienne, est concentrée sur les deux plus grosses îles, Utopu et Savaii. Nous nous sommes arrêtés à la ville d’Apia sur l’île d’Utopu et nous avons pris un tour guidé pour aller visiter les multiples chutes d’eau et se faire expliquer les mœurs et coutumes locales qui sont assez différentes des nôtres. Vie très familiale, religions prépondérante et une joie de vivre que l’on retrouve uniquement dans les endroits où les affres du capitalisme et de la consommation à outrance n’ont pas encore fait leurs ravages. La visite fût très agréable et on s’est laissés aller à se mettre de petites fleurs sur l’oreille et à admirer la nature. Par contre, je ne suis pas allé jusqu’à porter l’une des jupes, les lavalavas, que les hommes portent couramment ici. À ce sujet, la première journée que nous sommes arrivés je suis allé à la banque pour changer de l’argent pendant que Danielle était restée sur le bateau lorsqu’un homme m’a approché pour me vendre ces fameux lavalavas. J’ai regardé dans son sac en pensant qu’il ne parlait vraiment pas à la bonne personne et je lui ai dit non merci. Quelques pas plus loin, j’ai finalement aperçu un policier en uniforme qui se composait d’une chemise avec cravate, des sandales et …. une jupe! Je pense que je vais envoyer une suggestion au corps de police de Montréal pour voir ce qu’ils en pensent!
Ici est une photo de notre guide Andrew (Andi pour les amis) qui nous faisait une démonstration de comment les gens d’ici jouent de ces tambours en bois très populaires dans la région. On doit avouer qu’il nous a offert un très bon tour, parlant un bon anglais aidant, mais c’est à la fin que la crème a suri un peu. À chacun des endroits où nous allions, chute ou autre point d’intérêt, nous devions débourser quelques 5 à 10 talas, qui est la monnaie locale (1 tala = $0.40), par personne et c’était bien correcte. Par contre, à la dernière chute notre Andi nationale nous a ramanché une histoire comme quoi à cet endroit il n’y avait pas personne pour collecter l’argent mais que l’on devait le payer lui et qu’il devait lui-même aller payer plus tard, le contrôle se faisant supposément par une caméra sur le site. Je sais que racontée comme cela l’histoire n’est pas très crédible mais sans entrer dans les détails disons qu’il a été très habile pour nous la faire gober. Nous, fidèles à nous même, nous sommes tombé dans le panneau et lui avons remis les 40 talas ($16) demandés. Pour vous dire, il nous avait même invités le dimanche suivant pour aller diner chez-lui avec les membres de sa famille et tout le tralala. De retour au bateau, nous avons vérifié et effectivement l’accès à la chute en question était évidement gratuite! Et puisque qu’il est plus facile de convaincre un politicien que la paix dans le monde est quelque chose d’important que de ravoir de l’argent d’un Samoëns nous avons laissé tomber. Évidement, nous ne sommes jamais allé à son ‘’diner’’ qui était fort probablement une autre façon de nous soutirer quelque chose. En conclusion, si vous venez à Samoa amusez-vous bien et évitez de prendre Andrew comme guide ou comme chauffeur de taxi.
Voici une autre photo de la chute devant laquelle nous sommes photographiés au début de cet article. Malheureusement, sans autre point de référence il est assez difficile de voir combien la chute en question était haute. L’endroit était incroyablement beau avec une végétation tropicale très dense partout et cette immense colonne d’eau qui tombait. En voyant le rocher plat au haut de la chute, Danielle se demandait comment ça serait de plonger de cet endroit. Malheureusement, j’avais laissé mon maillot de bain dans la voiture et je n’ai pas pu lui démontrer ma virilité en cette occasion!








Voici quelques photos d’Apia. Les enfants ici aiment beaucoup se faire photographier et aussitôt que j’ai sorti ma caméra ces jeunes filles ont crié pour que je pointe l’appareil vers elles. Nous sommes évidement allés au marché central pour acheter des fruits et légumes. Les prix sont très bas, surtout à comparer avec la Polynésie Française, et le choix assez varié. Une chose intéressante avec les marchés dans les îles, c’est qu’il y a beaucoup de monde qui vendent leurs produits mais ce sont tous les mêmes produits à chaque étal. Vous pouvez aussi voir ici une vue en retrait de la grosse église Catholique au centre d’Apia qui est un édifice assez difficile à manquer lorsque l’on prend une marche en ville. En passant, il est très plaisant de se promener à Apia. Ce n’est pas très grand mais, à part les chauffeurs de taxi dont il faut se méfier, les gens sont extrêmement gentils et conviviaux.
Juste une dernière note au sujet de notre itinéraire. Si vous avez lu jusqu’ici dans cet article vous êtes probablement uns de nos lecteurs réguliers et dans les prochaines semaines vous allez noter une accélération notable dans notre progression du Pacifique. La raison est bien simple. Nous avions deux choix pour notre passage dans le Pacifique. Nous pouvions prendre notre temps et aller nous mettre à l’abris en Nouvelle Zélande durant la saison des cyclones, laquelle débute au mois d’octobre, ou bien d’accélérer et de quitter l’Australie avant le début des cyclones. Dans le premier cas, nous aurions dû rester presque six mois en Nouvelle Zélande et nous rendre en Asie du sud-est un an plus tard. Le deuxième scénario nous fait passer par Fiji et Vanuatu et nous fait manquer le Royaume de Tonga et la Nouvelle Zélande mais nous fait raccourcir le voyage d’une année entière. Si vous consultez notre page de coûts vous allez comprendre rapidement pourquoi nous avons opté pour le deuxième scénario même si nous sommes bien tristes de manquer de visiter de beaux pays tel que la Nouvelle Zélande et Tonga. Il y a une chose que nous avons réalisé dans ce voyage c’est que le monde est immense et qu’il est impossible de tout voir surtout avec les moyens dont nous disposons. Malgré tout, nous voyons beaucoup de choses extraordinaires, souvent belles mais quelques fois laides, et nous sommes bien content d’avoir entrepris ce voyage, et ce, même si le Canada et les gens que l’on aime nous manque énormément.

samedi 3 juillet 2010

Arrivés à Samoa

Nous sommes arrivés au port d’Apia sur l’île d’Upolu dans les Samoa Occidentales en provenance de Bora Bora en Polynésie Française après un agréable passage de 1179 miles nautiques (2193Km) qui nous a pris 9 jours et 1 heure. Une chose amusante est que la 1 heure en question à été annulée par le fait que Samoa est une heure en arrière de Bora Bora et qu’ainsi nous sommes arrivés à la même heure qu’à laquelle nous étions partis, c'est-à-dire 10 :20am. Notre plan initial était de nous arrêter au milieu à l’atoll de Suvarov, lequel fait partie des Îles Cook, mais la direction du vent et le fait que nous avions une très bonne allure nous ont fait changer nos plans et avons décidé d’aller directement à Samoa.