jeudi 7 juillet 2011

Explorer les Îles Grecques.

Il était maintenant temps pour nous de dire au-revoir à la Turquie et de débuter notre voyage dans les Cyclades, cet ensemble d’îles en mer Égée entre la Turquie et la Grèce continentale. Les îles Grecques sont considérées comme l’un des plus beaux endroits du monde et il ne nous a pas fallu très longtemps pour comprendre pourquoi. Ces îles, habitées pour la plupart et au riche passé remontant à l’antiquité, ont peut-être un relief et une végétation plutôt rudimentaire mais les villages avec leur architecture traditionnelle sont à vous couper le souffle. Assaillis par des vents du nord très fort, les Meltemis, le groupe d’îles se navigue en attendant les fenêtres météo propices nous forçant ainsi à rester à certains moment plusieurs jours ‘’pris’’ dans des endroits d’une beauté à faire pleurer avec des villages en ciment blanc et aux fenêtres bleues, enjolivés de fleurs flamboyantes et entourés de l’eau cristalline de la Méditerranée.







Entre Marmaris en Turquie et l’île de Mikonos, où Claudette nous a quittés pour retourner le cœur gros au Canada, nous nous sommes arrêtés aux îles de Simi, Kos, Leros, Levitha, Amorgos, Naxos et Mikonos. Chacune de ces îles avaient leur charme propre et il nous est impossible de tout vous montrer dans le temps que nous avons pour présenter ce blogue. Mais ici vous pouvez voir dans l’ordre Claudette admirant l’île de Lévitha, la vue splendide de la cour intérieure du monastère Grecque orthodoxe à Simi et moi attendant Claudette et Danielle dans l’une des rues de Kos.


L’un des endroits unique que nous avons visité dans cette première partie de notre tour des îles fût le Monastère de Panagia Chozoviotissa d'Amorgos sur l’île d’Amorgos. Ce monastère, bâti à flanc de montagne, n’est accessible que par son long escalier sinueux permettant l’ascension des centaines de mètres séparant la route à l’entrée du bâtiment. Un gros bravo à Claudette pour l’avoir monté malgré que, bien qu’elle ait le cœur très jeune, les années commencent à s’accumuler dans ses jambes. Le site a été rendu encore plus célèbre lors de la production du film ‘’Le grand bleu’’ dans les années 80 et la baie derrière Danielle et moi ainsi que le monastère lui-même ont été utilisés pour le tournage. Ironiquement, nous n’avions jamais vu le film en question même s’il avait fait tout un tapage lors de sa sortie mais cela n’était pas un gros problème puisqu’un des bars autour de la baie au village de Katapola, où Chocobo était mouillé, présentait chaque semaine le film en question. Nous avons donc été à une soirée vin et film afin de pallier à cette déficience culturelle.


La visite du monastère de Panagia était peut-être assez unique mais le clou de notre visite de l’île d’Amorgos et sans conteste le village de Chora bâti dans le haut d’une colline. L’endroit, évidement utilisé pour le tournage du film ‘’Le grand bleu’’ est par mon appréciation le plus beau village que j’ais jamais vu dans ma vie. Évidement très petit, on a en a fait le tour en un après midi, ses rues sont d’un calme à faire relaxer le plus stressé des spéculateurs boursier. Murs blancs et portes et fenêtres bleues sont partout lorsqu’on se promène dans le méandre des rues pavées de pierres plates. La bouffe Grecque est évidement à l’honneur dans la pléiade de petits restos avec leurs tables en terrasse directement dans la rue et entourés de vignes, dans lesquels les petits bourgeons de raisins commence à grossir, et de fleurs de toutes sortes donnant l’allure champêtre d’un village de montagne. Et le vin, ah le vin!

mercredi 6 juillet 2011

Arrivée en Grèce.

Nous sommes arrivés sur l’île de Kos en Grèce le 16 juin 2011 en provenance de Marmaris en Turquie avec un stop d’une nuit à l’île de Simi. La distance totale parcourue est d’environ 90 miles puisque les îles Grecques sont très près du continent Turque.

mardi 5 juillet 2011

Piscines de Pumakale.











La Turquie, avec ses millénaires d’histoire et de culture, est remplie de sites à visiter et évidement, à moins d’y passer deux ans, on ne peut pas tout voir. Notre visite d’Istanbul étant terminée, nous sommes retournés à Marmaris dans le sud de la Turquie où Chocobo nous attendait. Pour ce trajet nous avons pris l’autobus mais ici il n’y a pas de quasi monopole, comme c’est le cas au Canada, pour les compagnies d’autocar. Lorsque nous sommes arrivés au terminal d’autobus nous étions au beau milieu d’un tourbillon de compagnies de transport et croyez-moi ça fait tourner la tête lorsqu’on ne s’y attend pas. Nous avions déjà fait affaire à ce genre de terminus au Pérou et en Bolivie mais nous avons eu quand même besoin de quelques minutes d’adaptation. Mais sans trop de mal nous avons trouvé notre autobus et sommes partis pour un trajet d’environ 12 heures de nuit qui nous a ramené ‘’à la maison’’! Nous n’étions revenus au bateau que depuis seulement une journée que Danielle avait déjà réservé notre prochaine visite alors que je m’affairais à terminer les réparations du bateau en vue de notre croisière à venir dans les îles Grecques. Et hop, nous étions encore embarqués dans un autobus pour aller voir le site de Pumakale où se trouve un ensemble géologique intéressant. Une source à très forte teneur en bicarbonate de calcium coule à flan de montagne et crée ces piscines blanches. Contrairement au site de Los Salinas au Pérou, qui était formé de sel, le site de Pumakale est fait de bicarbonate de calcium. Tout comme vous, je n’avais aucune idée de ce que c’était alors j’y ai simplement gouté. C’est grosso modo du plâtre ou à tout le moins ça en a le gout! Après notre visite du site notre visite comprenait l’incontournable visite d’une entreprise locale qui nous montre ce qu’ils font puis essaient de nous vendre leurs produits. Cette fois-ci nous avons eu droit à une visite d’une fabrique de tapis Turcs où ils nous ont montré les méthodes de fabrication et leur immense inventaire de magnifiques tapis. Nous n’avons évidement pas acheté de tapis mais il est toujours impressionnant de voir un tapis sur lequel chacun des millions de nœuds a été fait à la main et qui a pris plus de deux ans à une famille pour sa fabrication. Avec les images des tapis de laine et de soie encore fraiches à notre mémoire, nous avions repris notre trajet de trois heures pour notre retour à Marmaris lorsque soudainement la température à bord de l’autobus s’est mise à monter. Le diagnostique c’est avéré être le climatiseur qui avait décidé de nous quitter pour un monde meilleur, et ce, malgré les efforts de réanimation du chauffeur. C’est donc avec la sueur au front que nous avons admiré les paysages uniques de la Turquie le long du trajet de retour au bateau alors que j’éprouvais une certaine satisfaction à savoir qu’il n’y a pas que les bateaux qui brisent continuellement et toujours au pire moment!