dimanche 23 janvier 2011

Arrivés au Sri Lanka.

Nous sommes arrivés à la ville de Galle (prononcé gâwl) au Sri Lanka, en partance de Chalong en Thaïlande, le 22 janvier 2011 après un passage de 1150 miles nautiques (2139 km) qui nous a pris 8 jours, 17 heures et 30 minutes pour une vitesse moyenne globale de 5.5 nœuds. Ce très long passage fût, somme toute, assez tranquille et nous avons dû motoriser les quatre premiers jours puis avons voilé lentement durant un autre quatre jours. Finalement, alors que nous approchions les côtes du Sri Lanka, le vent s’est levé et, jumelé avec un courant de 2.5 nœuds, nous sommes parti pour la gloire et fait du 8 nœuds durant toute la dernière journée!

mercredi 5 janvier 2011

Phuket (prononcé ‘’Pouquette’’).







Noël était déjà derrière nous et 2011 se pointait le nez à l’horizon. Pour nous, il était temps de quitter Phi Phi Don et d’aller à l’île de Puket, plus précisément au village de Chalong où il nous était possible de nous approvisionner en carburant et en nourriture avant de quitter la Thaïlande pour nous diriger vers le Sri-Lanka. Après deux jours d’épicerie et de travaux sur le bateau, changement d’huile et vérification des gréements, nous voulions faire un peu la visite des lieux. En cette veille du jour de l’an, nous avons requis les services d’un chauffeur de taxi qui nous a transportés dans les environs de Chalong à bord de son ‘’véhicule’’ rouge. Évidement, la balade dans cette schtroumpfette à quatre roues était probablement plus excitante que de voir les sites touristiques! P.S. Si vous trouvez que j’ai l’air pouilleux avec ma barbe mal rasée c’est que je suis en train de me faire pousser la barbe et je suis encore dans la phase d’avoir l’air pouilleux! Dans deux semaines ça devrait être moins pire.









La première visite que nous avons fait était d’aller voir le Grand Buddha qui est visible sur près de la moitié de l’île de Puket. La statue de 45m (145 pieds) et couverte de marbre est vraiment des plus impressionnantes même si la construction du site n’est pas encore complètement terminée. Un escalier est prévu pour accéder à l’intérieur de la statue et qui, on peu le penser, devrait aider les pratiquants bouddhistes à s’approcher du nirvana, bien que personnellement je trouve que prendre l’avion est pas mal plus efficace pour aller en hauteur! Évidement, ici on assume que de monter vers les cieux veuille dire de s’éloigner du centre de la terre puisque si on monte dans la statue alors pour un Canadien, qui est de l’autre côté de la terre, et bien on se trouve à descendre! Bon OK, je présume que j’en demande trop pour une philosophie développée du temps que la terre était plate! Plus sérieusement, regardez la statue et pouvez-vous déterminer le sexe de Buddha? Je ne suis pas érudit dans le domaine mais je crois que, bien que le premier Buddha fût un homme, il représente l’état ultime d’atteinte de la conscience ou de l’état d’un être à la fin de la lignée des réincarnations et dans quel cas le sexe de l’être n’est pas vraiment important lorsque présenté dans sa représentation spirituelle. Wow, j’ai tu vraiment dis ça moi?
En revenant de la visite du Buddha, notre chauffeur nous a proposé de s’arrêter pour une balade en éléphant! On croyait bien avoir tout vu après avoir monté en haut de la colline à bord de son taxi propulsé par un moteur de tondeuse mais non, la Thaïlande avait encore des surprises pour nous. Alors hop, on est monté sur le dos de Marie une éléphante de 21 ans, et déjà maman d’un petit pachyderme de cinq ans, pour une balade d’une heure dans les sentiers environnants. Bon disons que, même si une promenade à dos d’éléphant c’est quand même quelque chose de spéciale, les bêtes ici sont très bien traitées et leurs propriétaires ne les poussent pas à l’épuisement. Durant la première demi-heure Marie nous à fait parcourir l’impressionnante distance d’environs 500m (540 verges) ce qui représente une vitesse de 1 kmh (0.6mph) ou, si vous préférez, deux fois plus lent qu’un être humain marchant aisément! Pour la deuxième demi-heure, nous sommes simplement revenus sur nos pas. Évidement, pour atteindre une vitesse d’escargots de course, Marie s’est arrêté une fois pour faire ses besoins, et Dieu sait comment c’est impressionnant des besoins d’éléphants, trois fois pour manger des broussailles et deux fois pour boire dans les flaques d’eau le long du sentier! Mais bon, nous n’étions pas là pour parcourir la Thaïlande à dos d’éléphant mais c’était quand même impressionnant de trouver un moyen de transport plus lent qu’un voilier!
Finalement, pour notre souper de la veille du nouvel an nous n’avions pas envi de quelque chose de trop exotique alors nous sommes allé à un petit resto Français, L’escale, au cœur de Chalong où nous avons agréablement savouré un magrès de canard, avec la petite sauce sucrée, préparé par le chef et propriétaire des lieux qui s’est expatrié de sa France natale pour offrir ses talents culinaires dans le sud de l’Asie. Après le repas, nous sommes retourné au dinghy mais sans vraiment s’en rendre compte nous sommes arrivé exactement à minuit tapant et, alors qu’on mettait les pieds dans le petit gonflable, les feux d’artifices sont parti de partout en même temps, y compris à quelques mètre de nous sur le quai! C’était vraiment impressionnant à voir mais sachant que ceux qui allument les pétards en question sont très loin d’être des artificiers certifiés nous avons vite fait de décamper et amené le dinghy au milieu de l’eau et loin des berges pour observer les feux d’artifices qui partaient de partout peut importe la direction où l’on regardait. Nous avons vu beaucoup de feux d’artifices dans ce voyage mais celui-là était vraiment le plus impressionnant.
Bonne Année 2011 à tout le monde et Danielle et moi vous souhaitons Bonheur, Santé et Prospérité pour l’année à venir.

lundi 3 janvier 2011

Le temps des fêtes en Thaïlande.

Lorsque nous sommes arrivés en Thaïlande, nous savions que nous allions passer le temps des Fêtes ici puisque la mousson du nord-est, nécessaire pour traverser l’Océan Indien, n’arrive pas avant Janvier. Nous nous sommes donc arrêtés à Ko Phi Phi Don pendant environs deux semaines pour nous payer quelques ‘’vacances’’. Nous avons pris une bouée de mouillage dans la baie principale et la photo montre la vue que nous avions du bateau pendant ces deux semaines. Pas mal hein?
Loin de nos familles et de la neige, nous pensions que nous allions nous ennuyer durant le temps de Noël mais ce ne fut pas le cas du tout. Phi Phi Don est un endroit très touristique qui a été complètement détruit lors du tsunami au milieu de la décennie mais, comme vous pouvez le voir, s’est assez bien rebâti. Pour nous, les choses ont vraiment commencées le jour de mon anniversaire le 23 décembre lorsque nous avons décidé de nous payer un bon repas dans un beau restaurant en bord de mer avec des chandelles, du vin, des drinks et tout le tralala. C’était très plaisant et dans la soirée nous sommes allés au Reggae Bar où ils présentaient des combats de Kick Boxing Thaïlandais. Désolé, mais nous n’avions pas amené la camera ce soir-là alors on ne peut pas vous montrer ce que ça avait l’air. Grosso-modo il y avait un ring dans le bar et ils offraient un ‘’bucket’’ à quiconque voulait combattre pour le plaisir. C’était effectivement plaisant, la plupart du temps en tout cas, puisque certains gars étaient un peu raides à la rigueur mais rien de trop trop inquiétant. Puis à un moment donné, deux vrais boxeurs sont montés sur le ring portant des gants et des shorts mais aucun autre équipement de protection. Ils étaient assez petits mais extrêmes rapides, ce qui est assez caractéristique du Kick Boxing Thaïlandais je crois. Après le combat, les boxeurs sont passés dans l’assistance pour serrer la main et collecter l’argent que les gens leur donnaient. Après quelques autres combats amateurs, deux autres vrais boxeurs sont montés mais ceux-là étaient quelques peu plus agressifs si l’on peu dire et durant le combat ils s’expulsaient en dehors du ring d’un coup de pied violent ou envoyaient leur adversaire au tapis en état de semi-KO avec un coup de pied sur la tête à pleine force. Savez-vous combien il faut être flexible pour donner un cou de pied à la figure de quelqu'un se tenant debout? Je dois dire que ce deuxième combat n’était pas aussi plaisant que le premier, lequel était beaucoup plus technique, et que le niveau d’agressivité mettaient les spectateurs un peu mal-à-l’aise. À la fin, le gagnant, qui était de loin le plus agressif, a même frappé sont adversaire avec la grande soucoupe en aluminium qu’ils utilisaient pour empêcher l’eau, qu’ils se versaient sur la tête entre les rounds, de mouiller tout le ring. Les spectateurs se sont mis à huer leur désaccord, surtout Danielle qui s’époumonait à répétition en criant ‘’LOOSER!’’ à ce tueur sans se soucier outre mesure du fait que je ne pourrais pas tenir plus de 6 secondes contre lui s’il décidait de se fâcher contre nous! Mais à ce moment là nous commencions à être pas mal gorlos et avons décidé de nous en aller. Nous avons marché jusqu’à la plage, où nous avions laissé le dinghy, pour le retrouver complètement rempli d’eau et de sable. Il semble que la marée ait été un peu plus haute que nous l’avions pensé au départ! Bien sûr, puisque notre taux d’alcoolémie dans le sang aurait fait petter n’importe quelle baloune, on est parti à rire comme deux enfants pendant qu’on essayait de vider le bateau. Finalement, nous avons fini par remettre le dinghy à l’eau dans un état de flottabilité décente et commencé à zigzaguer à travers les bateaux, réels ou imaginaires. Disons simplement que nous avons pris au moins vingt minutes pour franchir les quelques centaines de mètres séparant la plage de Chocobo et que nous sommes arrivés au bateau tout les deux complètement nus à la nage en tirant le dinghy derrière nous. Je laisse à votre imagination le soin de deviner ce qui s’est passé entre les deux mais comme on dit; ce qui arrive à Phi Phi Don reste à Phi Phi Don! Après nous être rafraichis quelques minutes dans l’eau, nous sommes remontés sur le bateau et avons ressenti quelque choses qui a depuis longtemps disparu du Canada et qui s’appelle; la liberté!
Malgré notre spectaculaire gueule de bois, qui nous pris deux jours pour nous en remettre, il y avait quand même Noël qui arrivait et nous avons été vivre un expérience assez particulière. Cet endroit, sur la photo, offre un service que je pourrais appeler de la piciexfoliation et où vous mettez vos pieds et vos jambes dans un gros aquarium rempli de centaines de petits poissons qui vous mangent les peaux mortes pendant 20 minutes. Nous avons crié à plein poumons durant les 10 premières secondes, non pas que ça fasse mal, mais à cause de la sensation vraiment bizarre produite par des centaines de bouches minuscules qui vous piquossent les jambes! C’était très amusant et après la séance notre peau était douce comme celle d’un bébé. Pour ce qui est de la soirée de Noël, nous avons réservé un resto qui offrait un buffet de Noël composé de dinde rôtie, de patates pilées, du jambon, du canard et même des atacas! Le liquide brun que vous voyez sur ma pile de patates est de la sauce gravy laquelle était assez bonne je dois dire, et si vous pensez que nos assiettes sont grosse vous auriez dû voir celle de cette jeune femme, pesant au plus 90 lbs (40 Kg), et qui à mise dans son assiette au moins 1 ½ ce que j’ai mis dans la mienne! C’est vraiment incroyable de voir comment certaines personnes deviennent sarfe quand c’est un buffet tout compris! Puisque nous étions 12 heures en avance sur le Canada, nous avons dû attendre le lendemain matin pour appeler à la maison et souhaiter Joyeux Noël à la famille en utilisant MSN Messenger avec le vidéo et tout. Nous étions peut-être à l’autre bout du monde mais avec la technologie nous n’étions pas si loin que ça après tout. Nous avons pris quelques verres ce soir-là mais avons été raisonnables et sommes revenus au bateau, comme des grands, avec tout nos vêtements ;-)