Mais à ce moment là, il était déjà trop tard pour que nous puissions parcourir les 20 miles restants pour nous rendre à notre marina avant le coucher du soleil et nous devions trouver un ancrage pour la nuit. L’ancrage ouest était de facto éliminée des choix possibles à cause de sa profondeur et de toute façon quelles personnes saines d’esprit voudraient s’ancrer pour la nuit au milieu de 30 superpétroliers, non sérieusement? À quelques miles à l’ouest se trouvaient un ensemble d’îles et de haut-fond dans lequel nous avons trouvé un endroit parfait pour jeter l’ancre dans 20 pieds (7m) d’eau et y passer la nuit en sécurité hors de portée des navires et qui sait quoi d’autre. Tout autour de nous, le rivage était entièrement occupé par des raffineries et ces installations ne s’arrêtent pas de tourner durant la nuit. Nous n’avions pas d’odeurs puisque nous étions dans le vent et pas de bruit non plus mais nous avons eu droit à un spectacle qu’il est seulement possible de voir que sur l’eau. Une raffinerie, semble-t-il, a besoin de lumières tout le long de ses tuyaux et de ses tours, grosso-modo partout, et avec 10 km et quelque de raffineries autour de nous nous avions l’impression, après le coucher du soleil, d’être au beau milieu d’un arbre de Noël! Désolé mais notre caméra ne peut pas prendre des telles prises de nuits à cause du mouvement continu du bateau et des une à deux secondes d’exposition qui sont requises. Mais croyez-moi sur parole, c’était un spectacle que nous ne sommes pas prêt d’oublier! Le lendemain, nous avons continué notre route entre les navires immenses, lesquels défiaient la raison mais respectaient quand même le principe d’Archimède, dans notre bateau lilliputien et sommes arrivés sains et saufs à notre quai. Alors que nous naviguions, j’ai estimé qu’il devait y avoir environs 150 navires à l’ancre dans la région de Singapour. Lorsque nous avons traversé le canal du Panama, nous étions impressionnés par les quelques 50 cargos en attente de chaque côté du canal mais ici nous avons réalisé qu’il s’agissait seulement d’un simple carré de sable maritime. Singapour c’est la cour des grands et en fait, je suis presque certain que la plupart des béhémoths que nous avons vus ici étaient trop gros pour même passer par le canal du Panama!
samedi 20 novembre 2010
La traversée du détroit de Singapour.
Mais à ce moment là, il était déjà trop tard pour que nous puissions parcourir les 20 miles restants pour nous rendre à notre marina avant le coucher du soleil et nous devions trouver un ancrage pour la nuit. L’ancrage ouest était de facto éliminée des choix possibles à cause de sa profondeur et de toute façon quelles personnes saines d’esprit voudraient s’ancrer pour la nuit au milieu de 30 superpétroliers, non sérieusement? À quelques miles à l’ouest se trouvaient un ensemble d’îles et de haut-fond dans lequel nous avons trouvé un endroit parfait pour jeter l’ancre dans 20 pieds (7m) d’eau et y passer la nuit en sécurité hors de portée des navires et qui sait quoi d’autre. Tout autour de nous, le rivage était entièrement occupé par des raffineries et ces installations ne s’arrêtent pas de tourner durant la nuit. Nous n’avions pas d’odeurs puisque nous étions dans le vent et pas de bruit non plus mais nous avons eu droit à un spectacle qu’il est seulement possible de voir que sur l’eau. Une raffinerie, semble-t-il, a besoin de lumières tout le long de ses tuyaux et de ses tours, grosso-modo partout, et avec 10 km et quelque de raffineries autour de nous nous avions l’impression, après le coucher du soleil, d’être au beau milieu d’un arbre de Noël! Désolé mais notre caméra ne peut pas prendre des telles prises de nuits à cause du mouvement continu du bateau et des une à deux secondes d’exposition qui sont requises. Mais croyez-moi sur parole, c’était un spectacle que nous ne sommes pas prêt d’oublier! Le lendemain, nous avons continué notre route entre les navires immenses, lesquels défiaient la raison mais respectaient quand même le principe d’Archimède, dans notre bateau lilliputien et sommes arrivés sains et saufs à notre quai. Alors que nous naviguions, j’ai estimé qu’il devait y avoir environs 150 navires à l’ancre dans la région de Singapour. Lorsque nous avons traversé le canal du Panama, nous étions impressionnés par les quelques 50 cargos en attente de chaque côté du canal mais ici nous avons réalisé qu’il s’agissait seulement d’un simple carré de sable maritime. Singapour c’est la cour des grands et en fait, je suis presque certain que la plupart des béhémoths que nous avons vus ici étaient trop gros pour même passer par le canal du Panama!
mercredi 17 novembre 2010
Arrivés à Singapour
samedi 13 novembre 2010
Les orangs-outangs de Bornéo.
Pour aller voir nos cousins lointains, nous nous sommes arrêtés dans le village de Kumai dans la province de Kalimantan dans la partie Indonésienne de Bornéo. Je fais cette précision car si vous regardez une carte géographique vous verrez qu’une grande partie de l’île de Bornéo appartient en fait à la Malaisie et une autre petite partie forme le Sultanat de Brunei. Mais à Kumai on est tombé dans l’Indonésie profonde et très authentique qui n’avait rien avoir avec l’île authentiquement touristique de Bali par exemple. Pour un occidental, l’endroit peu paraître délabré et la population pauvre mais regardez bien les yeux de cette petite fille et dites-moi honnêtement si vous pensez vraiment qu’elle est affamée et malheureuse? En fait les gens ici sont peut-être pauvre, selon nos normes, mais ils mangent très bien et semblent amplement heureux, merci beaucoup.
Bien que la jungle, dans laquelle vivent ces primates tant convoités par les appareils photo, ne soit accessible que par bateau, il était hors de question de s’y aventurer avec Chocobo. En fait, à plusieurs endroits notre catamaran était trop large pour passer. Alors nous avons requis les services d’Adys qui à bord de son bateau Mama-2 et avec l’aide d’une équipe de trois autres membres d’équipage, plus un gardien qui est resté à bord de Chocobo durant notre absence, nous ont amené dans les méandres de la jungle indonésienne. Mais même si les rivières et le bateau lui-même nous donnait l’impression parfois d’être sortis directement du film ‘’La Reine Africaine’’ il faut avouer que nous étions très confortables. Le trajet à duré deux jours et une nuit dans le parc national de Tanjung Puting et nous avons dormis confortablement sur le pont, avec un matelas bien sur, et une moustiquaire. Ai-je besoin de mentionner que les repas indonésiens que nous préparait Ana étaient succulents?
La meilleure façon de voir des orangs-outans était d’aller à des stations où ils leur donnent des bananes. Le bateau s’arrêtait à un quai non loin puis, après une marche d’environs 15 minutes dans un sentier à travers la jungle, on arrivait à un endroit où une plateforme avait été aménagée pour y déposer les bananes apportées par les guides. L’heure des repas étant fixe, et probablement à tous les jours, les familles de primates étaient à coup sur au rendez-vous même si cela voulait dire de manger sous le feu des appareils photo et devant une vingtaine de personnes qui vous regardent! Mais d’après l’air qu’avaient les orangs-outans, je pense bien que tant qu’ils avaient leurs bananes gratuites ils se foutaient pas mal si un autre groupe de primates les regardaient pendant leur repas. Ils étaient également très agiles pour se promener dans les arbres et, bien qu’étant jusqu’à huit fois plus fort que leurs cousins homo-sapiens, ils avaient néanmoins besoins de leur quatre ‘’mains’’ pour grimper. Alors pour amener des bananes à manger plus tard la femelle que vous voyez sur la troisième photo à dû user d’imagination au détriment de sa dignité il faut croire. Non mais sérieusement, il faut-tu être sarfe pas à peu prêt? Elle à beau être une singe, mais quand même!
Mais le parc Tanjung Puting ce n’est pas seulement des orangs-outangs. Le paysage est très beau et nous avons vu, de loin, d’autres singes avec des nez bizarres et même un petit jaguar! Apparemment, aucun touriste n’en aurait vu dans cette région puisqu’ils vivent habituellement à 25 km de là. Dans la première partie de la rivière, l’eau était brune comme c’est souvent le cas les rivières mais nous avons tourné dans un des affluents et l’eau a soudainement changé de couleur pour devenir limpide avec une teinte rougeâtre. Selon notre guide, la couleur brune de la rivière principale viendrait en fait des résidus industriels crée par l’exploitation de mines d’or en amont et dont les pratiques en matière environnementale seraient discutables. Les affluents n’ayant pas à souffrir des affres de l’exploitation ont une eau propre et la couleur rouge est produite naturellement par les racines des plantes ce qui lui donne l’aspect spectaculaire d’un miroir reflétant la végétation environnante. De plus, cette région abonde en papillons de toute sorte telle que celui-ci qui est venu se poser insouciant sur le doigt de Danielle et qui est même resté assez longtemps pour que je puisse le prendre correctement en photo. Nous avons vu des papillons, aux ailes blanchâtres, qui mesuraient tout prêt de 20 cm (8 pouces) d’une aile à l’autre!
vendredi 12 novembre 2010
Trouver du carburant.
lundi 8 novembre 2010
Crémation à Bali.
lundi 1 novembre 2010
Bali, l'île enchanteresse.
Outre le tourisme Bali fait dans la culture du riz mais non pas sans manquer l'occasion de faire dans la fusion des deux genres. Par exemple, ici cette terrasse, bien qu'utilisée pour faire de la culture réelle de riz, est tellement belle que les meilleurs points de vue sont peuplés de boutiques pour les touristes et tout le tralala! Sur la deuxième photo nous nous sommes arrêtés le long d'un champ ordinaire où l'on pouvait voir de près les plants de riz ''collant'' qui sont très hauts ainsi que le riz ordinaire lequel était environ la moitié de la hauteur. Évidement, pour un asiatique, voir un plant de riz c'est aussi commun que de voir un épi de blé d'inde chez nous. Par contre, pour nous le riz, comme les bananes, ça pousse sur les étagères d'épicerie! Notre guide Putu trouvait cela un peu amusant qu'on lui demande de s'arrêter pour qu'on jette un coup d'oil à cette plante probablement la plus cultivée au monde.
On ne peut pas séparer Bali et la religion. Alors que le reste de l'Indonésie est principalement islamique, et avec 240 millions d'habitants cela en fait un des plus grand pays musulman au monde, les gens de Bali pratique la religion hindou et l'on retrouve, paraît-il, plus de mille temples sur l'île pour idolâtrer Brama (le créateur), Wisnu (le protecteur) et Siwa (le destructeur et recréateur) bien que les autres esprits ou divinités ne sont pas laissées en reste pour autant. Partout on peu voir les offrandes journalières, les canangs, que les gens préparent et laissent devant leur porte le matin pour s'attirer les faveurs des dieux bienfaisants ou bien pour garder à l'écart les esprits malsains tout en tentant de maintenir un équilibre entre les deux groupes. Les offrandes en question sont presque toujours de petits paniers carrés d'environs 15 cm (6 pouces) dans lesquels on met des fleurs et/ou des fruits que l'on offre aux divinités. Évidement, si vous êtes trop pressés pour préparer vous-même votre canang il est possible d'en acheter déjà tout fait au marché du coin! Apparemment, les dieux ne sont pas trop regardant sur l'effort. La seule chose, c'est qu'ils mettent les offrandes dans le milieu de la porte alors il faut faire attention où l'on marche car à tout moment on risque de marcher sur les offrandes et, on peut présumer, attirer sur nos hôtes, la fougue des dieux! Il est également intéressant de remarquer que les religions polythéistes (à plusieurs dieux) comme celle-ci ou bien celles des Incas que nous avons vus au Pérou, ont une relation d'échange avec leurs divinités. Ils font des dons aux dieux pour s'en attirer les faveurs alors que les religions monothéiste (à un dieu unique), telles que les religions judéo-chrétiennes on une relation de soumission face à un Dieu punisseur.
L'un des points les plus fréquenté de Bali est le temple Tanah Lot qui est bâti sur un rocher en bord de mer et accessible seulement lorsque la marée est basse. Le temple lui-même est bien sûr joli et intéressant mais ce qui est encore plus intéressant c'est ce que le tourisme en a fait. Les touristes s'amassent ici par centaines tous les jours et ont inévitablement attirés avec eux les vendeurs de toute sorte comme cette jeune fille ici qui vendait des espèces de catins au bout d'un bâton. La jeune fille en question s'emblait au début de sa carrière de vendeuse touristique et, bien que l'on n'ait pas demandé, elle devait avoir l'âge légal de travailler en Indonésie! Mais les vendeurs itinérants, ou bien celui qui nous offrait de voir un serpent ''sacré'' pour quelques rupiahs, n'était pas à la hauteur des boutiques touristiques à l'entrée du site. Normalement, près d'un site touristique on retrouve une rangée de boutiques vendant les bébelles habituelles telle que sculptures de toutes sortes, les masques, les sarongs, les t-shirts, les cartes postales etcétéra. Mais ici c'est carrément un village de boutiques que l'on retrouve avec des rues et tout! En fait, le site de boutiques est plus grand que le site du temple! Nous nous somme quand même laissé tenter par un vendeur qui nous offrait de prendre une photo avec son python. Je me suis porté volontaire pour porter à mon cou la bébête rampante alors que Danielle à dit ''No Way!'' et s'est contenté de prendre des photos de moi.
Le village d'Ubud possède un sanctuaire de macaques et nous avons fait un stop rapide pour aller visiter nos cousins lointains. Bon Ok, à voir certaines personnes sur la rue ou se présentant en politique, on pourrait penser que les habitants de la réserve d'Ubud ne sont pas des cousins si lointain que cela mais notre but ici était de voir des singes et non pas de faire des recherches anthropologiques sur l'origine des hommes politiques!
L'art et l'artisanat font également partie intégrante de Bali. Notre guide nous a amenés voir les sculptures de bois, la fabrication de bijoux et le tissage de panier ou de motocyclettes.. Les sculptures en bois sont caractéristiques de l'Asie, c'est-à-dire extrêmement belles et avec un niveau de détail absolument incroyable. Les bijoux allaient dans la même ligne et bien que l'on ne pouvait pas se payer ces splendides nautilus serties d'argent nous avons quand même acquis deux colliers et deux encadrés de petites sculpture en fils d'argent. L'aspect intéressant ici était encore une fois les gens. À la bijouterie les prix affichés étaient un peu élevé mais sans être excessifs mais la vendeuse nous donnait 20% de rabais en partant et nous a fait comprendre qu'elle était ouverte à la négociation. Après quelques minutes de va-et-vient dans le prix on finissait par converger vers un prix égal à 50% du prix affiché ce qui rendait les achats très avantageux. Évidement, la négociation était un peu difficile mais se faisait entièrement de bonne foi et toujours avec le sourire. Pour ce qui est de la moto en osier, nous n'en avons pas acheté mais Danielle avait toujours voulu un de ces chapeaux de paille en triangle que les asiatiques portent dans les champs de riz et nous en avons trouvez un authentique dans un marcher de village.
On retrouvait ces pancartes à tous les temples hindous. Il semble que les menstruations aient quelque chose d'impures pour les hindous. Si vous avez de la difficulté avec l'anglais la pancarte dit ''Votre attention S.V.P. Durant leurs menstruations les femmes ne sont strictement pas autorisées à entrer dans le temple. Merci.''