lundi 27 juin 2011

Istanbul la ville des merveilles.

Un vol rapide nous a amené d’Athènes à la merveilleuse ville d’Istanbul. Je dis la merveilleuse car Istanbul, une ville de plus de 13 millions d’habitants, a tout pour vous faire rêver avec son riche passé de Sultans, de tapis volants, d’épices, de monuments religieux et finalement, mais non pas le moindre, les Turcs eux-mêmes qui sont chauds, accueillants et des gens très agréables. Dans cet article je n’ai pas beaucoup de choses à dire mais beaucoup à montrer. Alors, voici une série de photos avec de courts commentaires et explications pour vous montrer les couleurs de cette ville que nous n’oublierons jamais. Sur cette première photo vous pouvez voir le coté Européen d’Istanbul et la rivière au milieu est appelée le Golden Horn et qui n’est pas le Bosphorus lequel sépare la ville entre l’Europe et l’Asie et qui mène à la Mer Noire.








La Mosquée Bleue est probablement le monument le plus mis en valeur à Istanbul. Cet énorme bâtiment, terminé en 1617, est une mosquée en opération et par conséquent l’entrée est gratuite mais un habillement approprié est également de rigueur.









La nourriture est évidement spéciale à Istanbul. De un, les baklavas. Normalement, vous pouvez trouver trois à quatre variétés de baklavas pour satisfaire votre palais mais ici ils ont des boutiques entières consacrées à ces douceurs et autre sucreries. On parle ici de dizaines de différentes variétés de baklavas ou de carrés au fruit! La crème glacée est également quelque chose d’unique dans la ville des sultans. Vous n’allez pas simplement demander un cornet, payer puis partir juste comme ça. Le marchant de glace, dans son costume traditionnel, jouera avec sa cuillère de 3 pieds (1m), sonnera les cloches, s’amusera avec vous pour vous faire rire et puis à la fin vous donnera votre cornet. Un peu dispendieux mais un excellent gelato. Une autre gâterie était ces énormes bretzels. À vrai dire, nous avions de la difficulté à retenir Claudette d’essayer toutes ces choses mauvaises pour la santé que l’on vend dans la rue ;-)








Juste à proximité de la mosquée bleue se trouvait le célèbre Ahia Sphia (Ayasofya), achevé en 537 A.C, qui était au départ une église chrétienne, qui fut transformé par la suite en mosquée et qui est maintenant un musée. Néanmoins, la dualité de ces deux courants religieux est toujours présente comme vous pouvez le voir sur cette première photo. En avant plan, on peut voir l’escalier menant au minbar de laquelle l’imam parle au croyants durant la prière alors qu’en arrière plan on peut voir, peint sur le dôme, la vierge Marie et l’enfant Jésus! Cela est en grand contraste avec ce que l’on pouvait voir en Égypte par exemple.








On ne peut pas aller à Istanbul et manquer le fameux Grand Bazaar, ce pinacle du magasinage et des échanges mercantiles. Ce n’est pas un édifice, ni un centre d’achat, ni même une rue, il s’agit d’un quartier complet de la ville couvrant plusieurs kilomètres carré. Une grande section est un édifice couvert mais la région de magasinage déborde maintenant bien au-delà des murs du Bazaar d’origine. Une chose à laquelle nous ne sommes pas très habitués est la tradition pour les Turcs d’offrir un verre de thé à leurs clients lorsqu’ils discutent affaires. Au début on est un peu déboussolés mais après quelques temps on s’habitue.








À l’intérieur du Bazaar, je n’ai pas pu résister d’acheter un de ces beaux plateaux de backgammon entièrement travaillés à la main que l’on retrouves ici en Turquie. La chose comique c’est que Danielle et moi ne nous souvenions plus très bien des règles de base de ce jeu lorsque nous nous sommes assis dans un café pour un Nescafé (c’est comme ça qu’ils appellent le genre de café que nous occidentaux buvons) et commencer une partie. Jouer au backgammon dans un café de thé est très commun dans cette partie du monde alors personne ne nous remarque, à tout le moins c'est ce que nous pensions. Après moins de dix secondes de jeu alors que nous essayions encore de nous rappeler les règles du jeu, nous étions déjà entourés par des Turcs intéressés à la partie et nous donnant des conseils sur la façon de jouer. Évidement, la brillance du vernis neuf de notre jeu attirait également l’attention. Puis, ce gentleman nous a enseigné les règles de la variante du jeu qu’ils jouent ici, laquelle est un peu plus complexe que le jeu de base, et j’ai eu le plaisir de jouer quelques parties avec lui et de recevoir de bons conseils sur la façon de jouer. La chose avec le backgammon c’est que bien que les règles soient très simples, les habilités et la stratégie qu’il faut développer sont énormes. Inutile de dire que j’ai royalement perdu mais que ce fut une expérience extrêmement plaisante.








Nous avons passé une soirée à assister à un spectacle de danse turque traditionnelle durant lequel les dix danseurs nous ont offert une très bonne performance.















La Basilica Cistern est un gigantesque réservoir d’eau souterrain bâti pour emmagasiner une quantité énorme d’eau pour alimenter la ville en temps de sècheresse ou de siège.
















Bien que 98% des turcs soient musulmans, le dimanche est le jour férié officielle de la semaine et voici une photo de l’une des rues adjacentes au grand Bazaar le dimanche matin. Durant n’importe quel autre jour nous aurions de la difficulté à marcher sur cette rue.














Le Palais Topkapi est l’endroit où les Sultans habitaient. Nous pouvions visiter plusieurs secteurs du palais mais les deux plus intéressants étaient le harem, où résidaient à un point jusqu’à 800 des femmes du sultan, et les chambres des joyaux où nous avons pu admirer un diamant de 64 carats parmi un grand nombre d’autres joyaux étalés comme le testament de l’énorme richesse que possédait les sultans.








Et pour finir, je ne pouvais pas terminer cet article sans souligner la gentillesse des turcs lesquels font littéralement des pieds et des mains dans les restaurants et autres endroits de service pour satisfaire leur clientèle et de faire de leur visite de la ville magique une expérience inoubliable. À parler comme ça je devrais sérieusement penser à écrire des guides de voyage!

samedi 25 juin 2011

La gloire de l’ancienne Athènes.

Notre voyage au Canada étant terminé, nous avons pris notre vol de retour vers Athènes et continué notre périple. Claudette, la mère de Danielle, est venue avec nous pour une période de cinq semaines dans la région Méditerranéenne. Avec Chocobo toujours en Turquie, nous avons pris la décision de prendre quelques jours pour visiter Athènes avant de prendre un autre avion pour Istanbul. Une des premières choses que nous avons faites après notre arrivée fut d’aller visiter l’Acropolis et dès le début de notre visite nous nous sommes rapidement rendu compte d’une chose qui pour plusieurs est peut-être évidente mais qui ne l’était pas pour nous. Lorsque l’on parle de l’Acropolis on pense immédiatement au gros édifice avec des colonnes tout autour et un dessus de façade en pignon mais ce que nous avons réalisé c’est que l’édifice en question s’appelle en fait le Parthénon. L’Acropolis est en réalité un site beaucoup plus grand lequel contient évidement le Parthénon mais également plusieurs autres sites. Le terme Acropolis signifie simplement ‘’ville haute’’.

Tout autour de l’Acropolis, on retrouve plusieurs autres sites tel que cet incroyable théâtre qui est toujours en fonction et qui s’appel le Théâtre d’Hérode Atticus avec ses rangées de sièges rondes en pierre mais ils fournissent un coussin pour chaque siège. Les spectateurs en auraient probablement un peu trop pour leur argent s’ils devaient s’asseoir directement sur la pierre pendant tout le spectacle! Tout cela parait bien en photo, et l’est vraiment en réalité, mais le truc ici c’est de se rendre aux différents sites. Ici, pas de bus ou quoique ce soit, il faut monter à pied. À l’entrée du site au bas de la colline, nous avons acheté un billet nous donnant droit d’accès à une dizaine de sites archéologiques puis avons commencé à marcher le long du sentier prévu à cet effet. En chemin, nous nous arrêtions à un théâtre ici et prenions le temps d’observer attentivement une colonne affaissée par là mais après un bout de temps un vieux site c’est un vieux site et on a continué directement au sommet pour voir LE monument que tout le monde veut voir et j’ai nommé le Parthénon. Évidement, la chose la plus difficile avec le Parthénon c’est de prendre une photo qui ne montre pas les innombrables grues et échafaudages utilisés pour la restauration de l’édifice. Par contre, ça vaut la peine de mentionner qu’à ce sujet les Grecques font un excellent travail avec leurs ruines anciennes. Ils reconstruisent littéralement les vieux sites en utilisant les pierres toujours existantes mais aussi en en ajoutant de nouvelles lorsqu’ils y en a qui manquent ou bien en ajoutant du ciment pour compléter celles qui sont brisées. Le résultat est qu’au lieu de ne voir qu’un tas de pierres tombées un peu partout, on peut admirer une structure ressemblant en tout à ce que l’original devait ressembler mais qui est beaucoup plus intéressantes à voir. Les puristes pourront toujours argumenter que les choses devraient rester telle quelle mais tout édifice, quel qu’il soit, requière de la maintenance et je ne vois rien de mal avec cela.









Ici nous vous présentons d’autres photos de sites entourant l’Acropolis, certains très anciens alors que d’autres sont plus récents mais tous se tiennent pour nous rappeler la gloire du berceau de la civilisation.

Athènes n’est vraiment pas que de vieux sites archéologiques, c’est également une grande ville moderne d’environs 5 millions d’habitants et de laquelle nous avions une excellente vue du balcon de notre hôtel sur la rue Konstantinou dans le quartier d’Omonia. Certains nous ont mis en garde que ce n’était peut-être pas le quartier le plus sécuritaire en ville mais nous n’avons rien senti de tel. Bien sur, marcher la nuit dans les environs nous faisait sentir mal à l’aise mais durant le jour il s’agissait tout simplement une autre région urbaine où les gens vivaient leur vinaigrette et vaguaient à leurs affaires. Un point intéressant du choix de ce quartier était que nous n’étions pas directement au centre des sites touristiques et donc que les prix des hôtels étaient un peu moins élevés. Conséquemment, nous avions à prendre le métro pour nous rendre aux sites et, comme je l’ai dit plusieurs fois, la meilleure façon de prendre le pouls de la culture locale est de voyager par les transports en commun. Le métro d’Athènes est moderne et efficace et il était épatant de constater que le paiement du billet d’entré reposait sur un système basé sur l’honnêteté. Les usagés achètent leur billet à un guichet automatique, gardent leur billet avec eux et entrent simplement dans le métro sans aucune vérification à l’entrée. Apparemment, les billets peuvent être vérifiés à bord du train mais nous n’avons rien vu de tel. Ce système serait inconcevable à Montréal mais ici il semble que ça fonctionne bien.

vendredi 24 juin 2011

Une saucette rapide au Canada.

Après plus de 28 mois pour moi et 18 mois pour Danielle à l’extérieur du Canada nous avions grand besoin de nous ressourcer de notre culture et de revoir nos familles et nos amis. Durant notre cour séjour de deux semaines au milieu du mois de mai, nous avions rendez-vous avec des gens à Montréal, Ottawa et Sherbrooke ce qui nous fait plus de 1000 km de trajet. Même quand on s’arrête on voyage comme des fous! Au total, nous avons eu des déjeuners, des diners et des soupers avec plus de 37 personnes différentes, parents et amis, et nous en avons même oublié quelques uns. C’est fou comment ça fait du bien de revoir notre monde. L’Afrique et les pirates c’est bien beau mais il est toujours plaisant de retourner voir les gens qui nous sont cher de temps en temps et 28 mois d’affilée en voyage c’est long, très long. On en a profité pour renouer également avec la nourriture de chez nous. Durant nos passages en Mer Rouge alors que défilait le Sahara le long du rivage je n’avais qu’une obsession; une grosse poutine de chez ‘’La belle Province’’ avec deux hot-dogs steamés all-dressed et un sprite! Alors aussitôt arrivés à Montréal, alors qu’il était 05 :00 du matin pour nous, on s’est précipités pour une bonne poutine et des steamés. On a pris au moins 4kg durant notre séjour au Canada! Mais malgré la cadence rapide que nous avions pour voir tout le monde, nous avons quand même pu prendre quelques heures et avoir une vie normale à semer du gazon et à s’occuper du terrain durant un après midi ensoleillé. Ce n’était peut-être pas mon propre terrain mais bon, que voulez-vous? Finalement, l’une des choses importante que nous avions à faire était de renouveler nos passeports. Non pas parce qu’ils arrivaient à échéance mais à cause qu’ils étaient pleins et qu’il n’y avait plus de pages pour de nouveaux tampons! Ai-je besoin de vous dire qu’on a demandé à garder nos vieux passeports?


Lorsque nous étions au Pérou et en Bolivie il y avait des manifestations pour des améliorations sociales, au Yémen les gens manifestaient pour une réforme politique et en Égypte les gens bloquaient le carré Tahrir pour obtenir le lynchage légal de Moubarak. Alors lorsque nous sommes revenus au Canada, malgré notre propre dictateur conservateur réélu avec une majorité au parlement, nous étions bien heureux d’avoir laissé les troubles du Moyen Orient derrière nous. Mais il semblait bien que les troubles en question ne voulaient pas nous lâcher et alors que nous marchions dans les rues du centre ville d’Ottawa nous sommes arrivés face à face avec une manifestation …. pour la Libye! On ne s’en sort pas, je vous le dis. Un point intéressant par contre est que nous nous sommes arrêtés et avons même pris une photographie de cette manifestation. Autour de nous, les gens passaient et bien qu’ils ne fussent probablement pas insensibles aux horreurs qui se déroulent présentement en Libye cela ne les touchait pas au point de s’arrêter et s’intéresser à l’objet de la manifestation. Évidement, n’eu été du fait que nous naviguions maintenant depuis quelques mois au beau milieu de ces troubles moyen orientaux nous aussi n’aurions probablement pas porté attention à ses gens tentant à leur façon de faire un meilleur monde de leur terre natale.

jeudi 23 juin 2011

Rhodes des temps médiévaux.

Lorsque nous avons acheté nos billets d’avion pour le Canada il y a de ça plusieurs mois, nous pensions être capables de nous rendre à Athènes à temps mais naviguer appert toujours être plus lent que prévu. Avec notre bateau toujours à Marmaris en Turquie nous avons trouvé que la meilleure façon d’aller à Athènes était de prendre un traversier de Marmaris à Rhodes en Grèce puis de prendre un vol intérieur de Rhodes à Athènes. Le seul problème était que le seul traversier disponible opérait uniquement trois jours avant notre vol d’Athènes. Alors, nous avons dû passer quelques jours dans la magnifique ville médiévale de Rhodes sur l’île du même nom. Ah, qu’on fait une vie dure! Mais Rhodes, comme partout en Grèce, rime avec nourriture excellente et nous avons pleinement profité de notre temps sur l’île pour savourer la cuisine hellénique, bien sûr, mais aussi l’ambiance unique d’une petite ‘’taverna’’ quelque part au milieu de la multitude de rues pavées de pierres du Vieux Rhodes. Salades grecques, gyros et moussakas nous voici! (Notez en passant que les Grecques nous diront que les gyros ce n’est pas de la vraie cuisine Grecque mais on s’en fout un peu, les Pita Gyros ici sont vraiment bons!)

La Grèce est évidement une société moderne mais visiter le Vieux Rhodes c’est définitivement un voyage dans le temps à l’époque ou les Templiers arpentaient les rues de la ville et fusionnaient leur vision du monde avec la culture grecque plusieurs fois millénaire. Les prix étaient peut-être exorbitants mais quel plaisir ce fut de passer quelques jours à Rhodes.

mardi 21 juin 2011

Turquie; De retour à la civilisation et aux réparations de bateau.












Après un passage de deux jours en Méditerranée entre l’Égypte et la Turquie, nous sommes arrivés à la petite ville de Kas en Turquie. Cela faisait beaucoup de bien de retrouver la civilisation après avoir passé plus de six mois en pays sous-développés. Bien sur, développé rime avec dispendieux mais également avec un accès facile aux biens et la Turquie, avec un taux d’inflation dans les deux chiffres durant la dernière décennie, s’est vraiment remis en ligne avec l’Europe en terme de prix. Mais malgré cela nous nous sommes sentis immédiatement à l’aise dans cette ville charmante où nous avons fait notre clearance dans le pays. Nous n’avons passé que deux jours à Kas avant de continuer vers l’ouest mais durant notre séjour ils avaient un jour férié familial quelconque et ils présentaient une façon traditionnelle de préparer une sorte de grande crêpe dans laquelle ils mettaient une plante au goût très près de l’épinard et du fromage de la région. Je ne me rappel plus le nom de cette crêpe mais je sais que c’était très bon. C’était également assez impressionnant de voir les femmes rouler la pâte avec leur long bâton mince.









La dernière fois que nous avons caréné (sorti le bateau de l’eau) Chocobo pour refaire le dessous du bateau nous étions à Curaçao il y a un an et demi déjà. Depuis, nous avons traversé le Pacifique, l’Asie du Sud-est, l’océan Indien et la Mer Rouge. Il va s’en dire que lorsque nous sommes arrivé à la ville de Marmaris, dans la partie sud-ouest de la Turquie, le bateau avait grand besoin de se faire dorloter. De plus, nous avions également une longue liste de réparations de tout genre pour des bris que nous avons été capable de rapiécer alors que nous traversions une longue suite de pays où demander pour une pièce spécifique aux bateaux était comme de demander une pièce pour réparer notre navette spatiale! Ainsi, pendant neuf jours durant nous nous sommes mis à la tâche comme deux petites abeilles et à la fin Chocobo avait regagné sont look brillant d’avant. Une fois que nous avions fini, nous l’avons rapidement remis à l’eau pour le préparer en prévision du mois à venir durant lequel nous allons passé deux semaines au Canada puis nous allons visiter Athènes et Istanbul.

vendredi 17 juin 2011

La traversée du Canal de Suez.

Pour passer de la Mer Rouge à la Méditerranée il nous fallait obligatoirement passer par le célèbre canal de Suez et ainsi vivre notre dernière expérience en Égypte. Non moins important que le canal du Panama, le canal de Suez est quand même moins impressionnant en termes d’infrastructure et d’exploit d’ingénierie. De un, il s’agit d’un canal au niveau de la mer et donc sans écluses et les abords sur les deux rives ne sont fait que de sable et du désert. La traversée en elle-même est assez simple. La distance total à couvrir est de 90 miles et se fait sur deux jours avec un arrêt pour la nuit au milieu à la petite ville d’Ismaïlia. Chaque jour, un pilote Égyptien montait à bord et débarquait à l’autre bout. Ainsi, notre premier pilote est monté à Port Suez et est débarqué à Ismaïlia mais non sans demander au passage le traditionnel bakchich pour ses services. Il a fait un assez bon travail alors nous lui avons donné un bon pourboire mais il en a évidement demandé d’avantage en nous disant que ce n’était pas beaucoup. Mentionnons qu’il en aurait demandé plus peu importe le montant qu’on lui aurait donné au départ, et cela, en nous faisant sentir comme des gens avares et peu généreux. Il s’agit de l’un des trop nombreux traits des Égyptiens qui les rendent détestables par le reste de l’humanité. Et ne pensez pas que c’est parce qu’ils sont Arabes ou Musulmans car j’ai un ami Musulman Arabe qui est allé en Égypte en lune de miel et qui en est revenu dégouté par leur mentalité! Finalement, le deuxième pilote que nous avons eu est monté à Ismaïlia et est descendu à Port Saïd. Son Anglais étant plutôt limité, il n’a pas trop argumenté à propos de son pourboire et est parti assez content de ce que nous lui avons donné.


À cause du manque d’attraits particuliers le long du canal, je n’en ai pas grand-chose à dire. Par contre, un aspect intéressant est la largeur plutôt limité du canal. La plupart des sections ont été creusé à la main et, je suppose, selon les dimensions des navires à l’époque. Il en résulte qu’il est un peu difficile pour deux cargos de se rencontrer dans le canal et pour cela ils traversent dans chacune des directions à des temps différents. Au milieu du trajet on retrouve de grand lacs permettant aux bateaux de se croiser. Pour se faire, les cargos s’amassent à chaque bout du canal et partent tous ensemble en un long convoi d’environs vingt bateaux avec dix minutes d’intervalle entre eux. Les voiliers n’étant pas capables de maintenir la même vitesse que les cargos, nous partons systématiquement le matin et nécessairement nous croisons ou sommes dépassés par un convoi de béhémoths dans un canal qui devient soudainement très étroit à ce moment très précis!


Une chose qui vaut la peine d’être mentionnée est que nous avons traversé le canal en compagnie d’un autre voilier du nom de La Palapa avec Roger et Karla à son bord qui s’adonnait à célébrer leur premier anniversaire ensemble durant notre passage à Ismaïlia. Ne le sachant pas, nous n’avions rien de prévu en conséquence mais voulions faire un souper de pizza à bord de Chocobo. Le problème était que nous n’avions pas assez de farine pour faire la pâte alors je suis allé voir La Palapa et j’ai demandé à Roger s’ils voulaient se joindre à nous sur Chocobo pour un souper de pizza. Après qu’il ait accepté cette offre généreuse je lui ais demandé s’il avait de la farine en trop pour la pâte!!! Oui, je sais que je suis pathétique des fois mais que voulez vous que j’y fasse? Une fois à bord, ils nous on annoncé leur premier anniversaire alors nous avons improvisé une chandelle sur la pizza pour marquer l’évènement.


Une dernière note. Dans mon dernier article j’ai injustement comparé les Égyptiens à des moustiques, des gérants de banque, des avocats matrimoniaux et des vendeurs de voitures usagées. Je crois que ces mots étaient un peu trop durs et je tiens à présenter officiellement mes excuses aux moustiques, aux gérants de banque, aux avocats matrimoniaux et aux vendeurs de voitures usagées pour les avoir comparé aux Égyptiens. Voilà, maintenant je peux dormir en paix.