mercredi 28 septembre 2011

Arrivés au Maroc.

Nous sommes arrivés à la ville de Port Larache au Maroc en provenance de Tarifa en Espagne le 22 septembre 2011 après un court passage de 60 miles nautiques durant lequel nous avons traversé le Détroit de Gibraltar en passant de l’Europe à l’Afrique. Pendant la traversée du détroit nous avons rencontré deux espèces de mammifères marins. Le premier était un group de baleines pilotes, ou globicéphales, qui au départ avaient l’air de dauphins mais étaient beaucoup trop noir, trop lents et avaient une grosse tête ronde. Ils étaient très sociaux et nous avons pu les approcher mais contrairement aux dauphins ils ne sont pas venus jouer à la proue du bateau. Quelques minutes plus tard nous avons finalement rencontré un groupe de dauphins qui semblaient être des tursiops ou grands dauphins et ils étaient simplement immenses. Ils sont venus nager pendant une à deux minutes devant les proues, ce qui était trop court pour pouvoir les prendre en photo mais assez pour réaliser qu’il s’agissait des plus gros dauphins que nous ayons vue dans notre voyage. Nous voyons des dauphins assez régulièrement mais à chaque fois nous sommes toujours excités de les voir.

lundi 19 septembre 2011

Gibraltar : Le Roc!

Il y a beaucoup d’endroits dans le monde qui font rêver, tel que le Taj Mahal, les pyramides d’Égypte ou le canal du Panama, et dont la réputation et l’histoire relèvent d’avantage de la légende et du mythe que de la vraie connaissance personnelle et Gibraltar en fait partie. Ce que je veux dire c’est que tout le monde a entendu parler de Gibraltar et de son fameux roc mais qui d’entre vous pourrait le pointer sur une carte ou bien dire pourquoi cet endroit est significatif? En fait, avant d’y arriver Danielle et moi, ainsi que d’autres personnes avec qui nous avons parlé, pensions qu’il s’agissait d’une île alors qu’en fait il s’agit d’une petite péninsule avec une grosse roche dessus.

Afin de combler le vide intellectuel du club des ignares dont nous faisons parti, je vous présente ici un petite carte de la région ainsi que quelques infos que j’ai trouvé ici et là. La première chose à voir sur la carte c’est que Gibraltar n’est pas une île mais bien un appendice de l’Espagne et plus précisément de la péninsule d’Ibérie. La deuxième chose à remarquer c’est que ce royaume lilliputien est si petit que sans un microscope c’est invisible sur une mappemonde. Ajoutez à cela sa proximité avec la seule entrée dans la méditerranée et conséquemment son intérêt évident pour les Britanniques, un roc de plusieurs centaines de mètres de hauteur qui est totalement imprenable par un envahisseur ainsi qu’une rue principale rempli de pubs Anglais et vous avez Gibraltar. La population est d’environ 30,000 personnes et la monnaie est la livre de Gibraltar arrimée à parité à la livre Anglaise. Maintenant, comment une population aussi petite peut soutenir une devise à elle-même est un grand mystère pour moi surtout que puisque qu’elle est arrimée à sa grande sœur Britannique alors pourquoi ne pas tout simplement utiliser la livre Britannique? Enfin, on ne cherche pas trop à comprendre la finance mondiale sinon on sera obliger de comprendre comment un Américain peut hypothéquer sa maison pour %110 de sa valeur! Le jour de notre arrivée, le 10 septembre, était justement la fête nationale de Gibraltar et les gens ici étaient vraiment patriotiques, tous vêtus de rouge et de blanc lesquelles sont les couleurs du drapeau de Gibraltar. Remarquez bien que le même habillement pourrait être utilisé pour la fête nationale du Canada ou celle du Pérou.










Un passage à Gibraltar ne se fait pas sans une visite du fameux roc qui couvre plus de 90% de la superficie du pays. Mais outre les tunnels, les grottes et les singes la chose qui frappe lors de cette visite c’est la vue que l’on a de l’unique piste d’atterrissage du pays. Le problème que les Britanniques ont dû régler c’est qu’il n’y a pas de terrain assez plat et long ici pour bâtir une piste d’atterrissage. Alors ils ont pris la seule partie plate du pays puis ont remblayé la partie manquante et mis de l’asphalte. Mais comme la piste couvre toute la largeur du pays alors comment fait-on pour en sortir? Simplement en passant sur la piste. Un système de feux de circulation de chaque coté et le tour est joué. Brulez un feu rouge et un avion vous atterri dessus! Ça fait réfléchir quand même. Mais revenons au roc lui-même. Durant les siècles passés il semble que tout le monde voulait ce bout de roche alors les Anglais ou les Espagnoles dépendant de qui possédait le territoire à un moment donné ont creusé des tunnels à l’intérieure du roc pour s’y abriter en temps de siège. C’est plus de 48 kilomètres (30 miles) de tunnel que l’on retrouve maintenant dans ce gruyère minéral. Pensez-y une seconde, 48 kilomètres de tunnel creusés dans la roche dure! Et l’on trouve que notre travail au bureau est difficile! Mais sur le dessus de tout ça on trouve la seule tribu de singe d’Europe, plus de 300 environs, qui se prélassent et profitent de la protection absolue et de la nourriture que leurs cousins homo sapiens leur procurent. Évidement, tout à un prix, même entre espèces primates, et ces faveurs sont donnée au prix de se laisser prendre en photo à longueur de journée. Bien sûr on peu se poser une question existentielle à savoir laquelle des deux espèces est la plus intelligente? Celle qui bosse à longueur de journée afin de satisfaire son goût pour les biens de consommation ou bien celle qui se prélasse sous le soleil de la Méditerranée en bouffant la bouffe de l’autre? Regardez simplement les deux dernières photos et la réponse devient assez évidente!

Évidement la vie de croisière autour du monde ne serait pas la même sans la liste continue de réparations de bateau qui s’allonge aussi vite qu’on réussi à la réduire. Alors à chaque fois que l’on entre dans un port d’importance on dépense d’un coté quelques centaines de dollars pour notre plaisir mais de l’autre plusieurs milliers pour le bateau! Ici entre-autre, la voile principale avait besoin d’être raccommodée et nous avons également installé un nouveau guindeau, lequel est un treuil utiliser pour remonter l’ancre, et ainsi mettre un terme a deux semaines d’éreintement pour moi à remonter l’ancre à la main. Une chaine de 10mm (3/8’’) c’est lourd, très lourd! Et parlant du guindeau on pourrait penser qu’installer une telle machine pourrait être compliquée mais il n’en était rien. L’ancien modèle que nous avions étant presque identique et ainsi l’installation fût triviale. Par contre, Danielle a dû travailler d’arrache-pied pour avoir le bidule livré au bateau. L’histoire est trop longue pour être décrite ici mais disons simplement qu’à la fin nous avons commandé l’appareil en Espagne en faisant affaire avec le service à la clientèle de l’Angleterre puis il a été envoyé de la Hollande pour être livré au Gibraltar. Et si ça n’avait pas été du travail exemplaire d’Ian en Angleterre je crois que nous aurions terminé le voyage avant d’avoir reçu l’appareil! Mais quand je dis qu’il est virtuellement impossible de vider la liste des choses à faire je ne plaisante pas. Lorsque j’ai fini de raccommoder la voile, notre liste était complètement vide de toute réparation essentielle. Et bien, cela a duré deux heures et puis pouf! Le contenant de l’un des filtres du désalinateur a craqué en deux envoyant toute notre flotte dans la calle. Pourquoi ce contenant, que je venais tout juste d’installer en Turquie, a décidé de mourir à ce moment précis? La seule réponse possible c’est qu’il nous a entendus parler dans la cuisine et dire que nous avions réussi à compléter toutes les réparations essentielles ainsi créant un paradoxe dans l’univers parallèle maritime et sur le coup le contenant du filtre s’est volontairement sacrifier tel un martyr palestinien afin de rééquilibrer l’ordre normal des choses.

vendredi 16 septembre 2011

Arrivés au Gibraltar

Nous sommes arrivés dans le pays de Gibraltar le 10 septembre 2011 en provenance de Puerto de José Banus en Espagne. Notre plan consiste à préparer le bateau et nous même pour la traversée de l’Atlantique à venir avant de quitter la civilisation et de retourner dans les Caraïbes mais pas tout de suite quand même… A suivre….Maroc…Iles Canaries…et peut-être même Cape Vert qui sait!

mercredi 14 septembre 2011

La Costa del Sol.

La côte d’Espagne est remplie de jolies petites villes et plutôt que d’aller directement à Gibraltar nous avons pris le temps de flâner le long de la costa del sol et de nous arrêter ici et là. L’endroit le plus charmant où nous nous soyons arrêtés est probablement Cartagena. L’architecture parle par elle-même sur ces photos mais comme vous pouvez le voir les Espagnoles peuvent parfois être élégants et romantiques mais également modernes et artistiques. Ce mélange de style Européen ancien classique et de moderne audacieux était omniprésent partout où nous allions. Cartagena était plaisante et chaude et nous en avons pleinement profité durant les cinq jours que nous y étions. C’était le bon moment pour essayer une bonne paella, un plat a base de riz qui fait presque figure d’emblème ici en Espagne, et un Asiatico lequel est un café spécial avec du brandy et qui, paraît-il, est unique à Cartagena. Il est évidement inutile de mentionner que ces deux spécialités étaient excellentes et ont généreusement contribué à notre prise de poids continue dont nous souffrons depuis que nous sommes en Méditerranée!

Toujours à Cartagena, nous pouvions voir ces statues un peu partout à l’effigie de personnes dans différentes positions tel que ce pauvre soldat qui semble trouver son sac bien lourd et avait besoin de se reposer un peu. Évidement, je suis toujours là pour remonter le moral d’un pauvre diable dans le besoin. Non loin de là, nous sommes tombés sur cette machine intrigante. Il ne faut pas être un génie pour savoir tout de suite qu’il s’agit d’un sous-marin mais une inspection plus en détail permet de remarquer plusieurs aspects inhabituels tel que la forme des hélices et des gouvernails, l’épaisseur de la coque, la petitesse de l’engin ou bien la forme de l’écoutille. Et bien, il suffisait simplement de lire la plaque qui nous indiquait qu’il s’agit du sous-marin ‘’Peral’’ fabriquer en 1885. Toutes les facettes bizarres peuvent donc être excusées par le fait qu’il s’agit de l’un des premier sous-marin à être construit et qui fût le premier à utiliser des moteurs électrique alimentés par des batteries ainsi qu’un procédé chimique pour recycler l’air de l’équipage. Le bidule n’a jamais été utilisé au combat mais il fait un beau gros bibelot à montrer aux touristes un siècle plus tard!

La vie en bateau ne serait pas ce qu’elle est sans le plaisir que l’on a avec les autres navigateurs de long chemin et avec qui nous faisons des choses que vous n’êtes peut-être pas habitués à la maison. Par exemple, à quand remonte la dernière fois que vous avez fait un souper et que tous les convives se sont présenté pied nus ou bien ont amené leur propre plats pour faire un repas de groupe? Mais ma préféré vient de Roger Hayward sur La Palapa qui est venu simplement à la nage jusqu’à Chocobo avec son verre de rhum à la main! Outre le fait que l’eau était claire comme du cristal avec une visibilité de plus de 15m (45 pieds) sa température était de 20°C (68°F)! Si vous êtes habitué de nager dans les grands lacs Canadien cela n’est pas trop pire mais quand vous avez passé les deux dernières années à naviguer dans les tropiques, c’est frette en titi! Quelques fois par contre, les choses sont plus ‘’normales’’ pour ainsi dire comme ce souper que nous avons eu dans un restaurant d’Aguila avec, de gauche à droite, Carla et Sébastien naviguant sur leur bateau Begonia, bien-sûr moi-même et Danielle, et finalement Roger et Karli de La Palapa dont vous êtes sûrement familier à ce point-ci si vous lisez régulièrement ce blogue et avec qui nous voyageons sporadiquement depuis Suez en Égypte.

dimanche 11 septembre 2011

Poursuivis par des gardiens de sécurité en Espagne.

Nous n’avions aucune idée de l’aventures étrange qui nous attendait lorsque nous nous sommes arrêtés pour la nuit à Puerto de José Banus ce port qui pourrait facilement s’appeler le St-Barth de la Méditerranée avec ses mégayachts enlignés le long du quai principale en face des boutiques les plus dispendieuse et où les Ferrari, Lamborghini et Porche sont aussi commune que les Mercedes, Audi et BMW qui font office de voiture de bas de classe! Nous, navigateurs pauvres et sans revenus, sommes arrivés au quai à bord de notre dinghy aux allures défraichies, l’avons attaché le long du mur de la marina et avons eu la prétention de marcher sur ces rues pavées de l’argent des gens des castes supérieures. Nous avons même poussé l’audace jusqu’à aller souper dans un joli restaurant du bord de mer avec Karli et Roger de La Palapa. Le repas et la compagnie ont été charmants mais lorsque nous sommes revenus au dinghy il y avait un gardien de sécurité qui nous attendait de pied ferme sur le quai. En fait, nous ne l’avons pas vraiment remarqué que lorsqu’il a tenté de nous empêcher de descendre dans notre embarcation en même temps qu’il appelait pour des renforts. Il ne parlait ni français ni anglais et il était clair qu’il n’apportait rien de bon pour nous alors nous l’avons simplement ignoré et même engueulé lorsqu’il a essayé de nous empêché de détacher la corde. Normalement, les hommes appartenant aux autorités, tel qu’un officier de police, utilisent un ton ferme et autoritaire afin de nous contrôler. Mais dans ce cas-ci, c’était nous qui utilisions un ton supérieur avec ce pauvre garde sans pouvoir qui n’a probablement reçu que deux heures de formation avant qu’on lui lance son uniforme trop grand pour lui. La scène se déroulait sous les regards amusés de deux badauds sirotant leur drink sur le quai. Nous sommes partis en laissant le quai et le pauvre garde dérouté derrière nous pendant que les deux badauds nous montraient leur approbation de notre défiance en levant le pouce en l’air vers nous et arborant de larges sourires. Mais nous ignorions complètement ce qu’ils nous voulaient et il était claire qu’ils essaieraient ne nous attraper plus loin lorsque nous allions essayer de sortir de la marina alors nous avons eu la brillante idée de nous sommes cachés derrière un quai dans un coin sombre pendant un instant laquelle tactique avait à peu près autant d’effet qu’une autruche s’enfouissant la tête dans le sable. Nous avons tenté d’appeler Karli et Roger, qui étaient parti quelques 45 minutes plutôt, pour savoir s’ils avaient eu à partir avec la sécurité de la marina mais ce fût sans réponse. Nous avons alors aperçu un bateau, équipé de gros phares de recherche à la proue, larguer ses amarres dans le fond de la marina. Cachés dans notre trou nous nous sentions comme deux adolescents qui allaient être mis en punition aussitôt qu’ils seraient attrapés.

Après un moment, nous avons décidé qu’il serait mieux pour nous de nous en aller rapidement que d’attendre qu’ils s’organisent un peu trop. Nous avons donc commencé à avancer vers la sortie de la marina en gardant une vitesse normale afin de ne pas trop attirer l’attention. Mais le bateau semblait nous suivre alors que des hommes sur la rives nous criaient après pour que l’on s’arrête. Il devenait vraiment clair qu’ils étaient réellement après nous et que notre tactique de partir en douce avait échouée lamentablement la reléguant ainsi aux archives des idées stupides. Suivant le même flot de raisonnement de génie Danielle a alors lancé ‘’Come on, go go go!’’ et j’ai poussé la manette des gaz à fond alors que nous passions devant le quai de ravitaillement en carburant et avec une mer complètement calme et plate nous avons plané immédiatement et avons passé l’entré de la marina à toute vapeur. À ce moment là nous avions en tête "Oh mon dieu, oh mon Dieu, nous sommes des fugitifs maintenant!" même si nous n’étions en fait poursuivis que par des gardes de sécurité non pas des marines! Pour une raison, l'autre bateau derrière nous n’a pas accéléré immédiatement et puisque le mur brise-lames de la marina faisait une courbe, nous avons dû tourner vers le sud pour quitter la zone protégée, ce qui fait que pour un court instant nous étions hors de vue du bateau qui nous poursuivait, mais pas vraiment des gars à terre qui hurlaient après nous. Aller directement à l'ouest vers Chocobo, ancré pas très loin, aurait été assez stupide alors dès que nous avons passés la digue j’ai tourné au le sud-ouest vers la mer jusqu'à ce que nous ayons dépassé Chocobo d’une bonne distance. En l'absence de lumières nous étions probablement difficile à voir sur l'eau, et ce même si c’était presque la pleine lune, parce aussitôt que le bateau de poursuite eu quitté l’entrée de la marina il s’est dirigé à pleine vitesse en direction franc sud. À ce point on s’est dit qu’il s’agissait probablement juste d’un bateau quittant le port et qui s’en allait quelque part et nous avons ralenti en tournant vers le rivage où il faisait clairement plus sombre. Nous sommes revenus lentement sur Chocobo cachés par l'obscurité de la nuit et avec la musique de "Mission Impossible" dans notre esprit alors que l'autre bateau filait à toute allure vers le sud. Mais comme nous remontions le dinghy sur ses bossoirs le bateau à viré de bord et est retourné en arrière vers le port ses phares de recherche allant dans toutes les directions. Ils nous pourchassaient vraiment. Nous avions pensé quitter immédiatement l'ancrage et retourner à Marbella, à environ 3 miles à l'est, mais nous avons rapidement révisé notre décision quand nous avons vu que le bateau avait tourné et semblait avoir perdu notre trace. Il serait moins suspect si nous restions pour la nuit et de partir à 0700 heures le lendemain matin comme prévu et c'est ce que nous avons fait. Nous n'avons jamais entendu parler d'eux par la suite. Bien sûr, nous avons toujours quelques milliers de questions restées sans réponses au sujet de cette histoire. Qu'est-ce qu’ils attendaient de nous exactement? Payer 50 euros pour avoir attaché notre dinghy à leur mur si précieux? Combien ont-ils dépensé en carburant pour nous chasser à pleine vitesse avec leur gros bateau? Comment les gars sur la rive pouvaient être aussi stupides pour ne pas être en mesure de nous suivre du regard alors que nous avions la pleine lune juste au dessus de notre tête lorsque nous nous sommes enfuis et de le dire aux autres sur le bateau? Est-ce que le garde sur le quai s’est fait ramassé par son patron pour avoir été aussi moumoune et nous avoir laissé partir aussi facilement? Comment se fait-il qu’ils ne soient jamais venus enquêter sur les deux seuls voiliers qui étaient ancrés à l'extérieur de la marina? Je veux dire, d’où pensaient-ils que ces dinghys arrivaient au juste. Tous le monde travaillant dans une marina ou dans un port sait que les voiliers utilisent des annexes gonflables pour aller à terre mais ces troufignons sont partis directement en direction sud pensant que nous irions directement au large sur la mer Méditerranée à bord d’un bateau gonflable de 3 mètres de long! Est-ce qu'ils recrutent leur personnel de sécurité directement de l'Institut Espagnol des Crétins Diplômés ou quoi? Mais la vraie question qui reste toujours un mystère pour nous c’est : c’était quoi leur problème au juste? Tout le monde attache leur dinghy au mur des ports pour aller à terre et personne ne nous a jamais fait de trouble à cause de cela pour la simple et bonne raison que nous ne sommes pas vraiment une nuisance. Je pense que ces gars-là doivent vraiment s’ennuyer parce qu'ils semblent avoir beaucoup trop de temps à perdre. Mais toute cette histoire a eu le mérite d'avoir mis une certaine excitation dans notre croisière sur la Méditerranée. Après avoir traité avec les fonctionnaires corrompus de l'Amérique centrale, d’avoir traversé les plus grands des océans du monde, d’avoir navigué les eaux infestées de pirate assoiffés de sang et d’avoir fait affaire avec les Égyptiens notre voyage commençait à manquer un peu de piquant et ce même si ce pauvre garde de sécurité avaient autant de chances de venir à bout de nous qu’une sardines, que l’on trouve d’ailleurs en grand nombre dans cette partie du monde, de nous manger vivant!