samedi 25 juin 2011

La gloire de l’ancienne Athènes.

Notre voyage au Canada étant terminé, nous avons pris notre vol de retour vers Athènes et continué notre périple. Claudette, la mère de Danielle, est venue avec nous pour une période de cinq semaines dans la région Méditerranéenne. Avec Chocobo toujours en Turquie, nous avons pris la décision de prendre quelques jours pour visiter Athènes avant de prendre un autre avion pour Istanbul. Une des premières choses que nous avons faites après notre arrivée fut d’aller visiter l’Acropolis et dès le début de notre visite nous nous sommes rapidement rendu compte d’une chose qui pour plusieurs est peut-être évidente mais qui ne l’était pas pour nous. Lorsque l’on parle de l’Acropolis on pense immédiatement au gros édifice avec des colonnes tout autour et un dessus de façade en pignon mais ce que nous avons réalisé c’est que l’édifice en question s’appelle en fait le Parthénon. L’Acropolis est en réalité un site beaucoup plus grand lequel contient évidement le Parthénon mais également plusieurs autres sites. Le terme Acropolis signifie simplement ‘’ville haute’’.

Tout autour de l’Acropolis, on retrouve plusieurs autres sites tel que cet incroyable théâtre qui est toujours en fonction et qui s’appel le Théâtre d’Hérode Atticus avec ses rangées de sièges rondes en pierre mais ils fournissent un coussin pour chaque siège. Les spectateurs en auraient probablement un peu trop pour leur argent s’ils devaient s’asseoir directement sur la pierre pendant tout le spectacle! Tout cela parait bien en photo, et l’est vraiment en réalité, mais le truc ici c’est de se rendre aux différents sites. Ici, pas de bus ou quoique ce soit, il faut monter à pied. À l’entrée du site au bas de la colline, nous avons acheté un billet nous donnant droit d’accès à une dizaine de sites archéologiques puis avons commencé à marcher le long du sentier prévu à cet effet. En chemin, nous nous arrêtions à un théâtre ici et prenions le temps d’observer attentivement une colonne affaissée par là mais après un bout de temps un vieux site c’est un vieux site et on a continué directement au sommet pour voir LE monument que tout le monde veut voir et j’ai nommé le Parthénon. Évidement, la chose la plus difficile avec le Parthénon c’est de prendre une photo qui ne montre pas les innombrables grues et échafaudages utilisés pour la restauration de l’édifice. Par contre, ça vaut la peine de mentionner qu’à ce sujet les Grecques font un excellent travail avec leurs ruines anciennes. Ils reconstruisent littéralement les vieux sites en utilisant les pierres toujours existantes mais aussi en en ajoutant de nouvelles lorsqu’ils y en a qui manquent ou bien en ajoutant du ciment pour compléter celles qui sont brisées. Le résultat est qu’au lieu de ne voir qu’un tas de pierres tombées un peu partout, on peut admirer une structure ressemblant en tout à ce que l’original devait ressembler mais qui est beaucoup plus intéressantes à voir. Les puristes pourront toujours argumenter que les choses devraient rester telle quelle mais tout édifice, quel qu’il soit, requière de la maintenance et je ne vois rien de mal avec cela.









Ici nous vous présentons d’autres photos de sites entourant l’Acropolis, certains très anciens alors que d’autres sont plus récents mais tous se tiennent pour nous rappeler la gloire du berceau de la civilisation.

Athènes n’est vraiment pas que de vieux sites archéologiques, c’est également une grande ville moderne d’environs 5 millions d’habitants et de laquelle nous avions une excellente vue du balcon de notre hôtel sur la rue Konstantinou dans le quartier d’Omonia. Certains nous ont mis en garde que ce n’était peut-être pas le quartier le plus sécuritaire en ville mais nous n’avons rien senti de tel. Bien sur, marcher la nuit dans les environs nous faisait sentir mal à l’aise mais durant le jour il s’agissait tout simplement une autre région urbaine où les gens vivaient leur vinaigrette et vaguaient à leurs affaires. Un point intéressant du choix de ce quartier était que nous n’étions pas directement au centre des sites touristiques et donc que les prix des hôtels étaient un peu moins élevés. Conséquemment, nous avions à prendre le métro pour nous rendre aux sites et, comme je l’ai dit plusieurs fois, la meilleure façon de prendre le pouls de la culture locale est de voyager par les transports en commun. Le métro d’Athènes est moderne et efficace et il était épatant de constater que le paiement du billet d’entré reposait sur un système basé sur l’honnêteté. Les usagés achètent leur billet à un guichet automatique, gardent leur billet avec eux et entrent simplement dans le métro sans aucune vérification à l’entrée. Apparemment, les billets peuvent être vérifiés à bord du train mais nous n’avons rien vu de tel. Ce système serait inconcevable à Montréal mais ici il semble que ça fonctionne bien.