mardi 5 juillet 2011

Piscines de Pumakale.











La Turquie, avec ses millénaires d’histoire et de culture, est remplie de sites à visiter et évidement, à moins d’y passer deux ans, on ne peut pas tout voir. Notre visite d’Istanbul étant terminée, nous sommes retournés à Marmaris dans le sud de la Turquie où Chocobo nous attendait. Pour ce trajet nous avons pris l’autobus mais ici il n’y a pas de quasi monopole, comme c’est le cas au Canada, pour les compagnies d’autocar. Lorsque nous sommes arrivés au terminal d’autobus nous étions au beau milieu d’un tourbillon de compagnies de transport et croyez-moi ça fait tourner la tête lorsqu’on ne s’y attend pas. Nous avions déjà fait affaire à ce genre de terminus au Pérou et en Bolivie mais nous avons eu quand même besoin de quelques minutes d’adaptation. Mais sans trop de mal nous avons trouvé notre autobus et sommes partis pour un trajet d’environ 12 heures de nuit qui nous a ramené ‘’à la maison’’! Nous n’étions revenus au bateau que depuis seulement une journée que Danielle avait déjà réservé notre prochaine visite alors que je m’affairais à terminer les réparations du bateau en vue de notre croisière à venir dans les îles Grecques. Et hop, nous étions encore embarqués dans un autobus pour aller voir le site de Pumakale où se trouve un ensemble géologique intéressant. Une source à très forte teneur en bicarbonate de calcium coule à flan de montagne et crée ces piscines blanches. Contrairement au site de Los Salinas au Pérou, qui était formé de sel, le site de Pumakale est fait de bicarbonate de calcium. Tout comme vous, je n’avais aucune idée de ce que c’était alors j’y ai simplement gouté. C’est grosso modo du plâtre ou à tout le moins ça en a le gout! Après notre visite du site notre visite comprenait l’incontournable visite d’une entreprise locale qui nous montre ce qu’ils font puis essaient de nous vendre leurs produits. Cette fois-ci nous avons eu droit à une visite d’une fabrique de tapis Turcs où ils nous ont montré les méthodes de fabrication et leur immense inventaire de magnifiques tapis. Nous n’avons évidement pas acheté de tapis mais il est toujours impressionnant de voir un tapis sur lequel chacun des millions de nœuds a été fait à la main et qui a pris plus de deux ans à une famille pour sa fabrication. Avec les images des tapis de laine et de soie encore fraiches à notre mémoire, nous avions repris notre trajet de trois heures pour notre retour à Marmaris lorsque soudainement la température à bord de l’autobus s’est mise à monter. Le diagnostique c’est avéré être le climatiseur qui avait décidé de nous quitter pour un monde meilleur, et ce, malgré les efforts de réanimation du chauffeur. C’est donc avec la sueur au front que nous avons admiré les paysages uniques de la Turquie le long du trajet de retour au bateau alors que j’éprouvais une certaine satisfaction à savoir qu’il n’y a pas que les bateaux qui brisent continuellement et toujours au pire moment!