


Un arrêt à Rum Cay veut obligatoirement dire d’aller prendre une bière chez Kaye’s Bar and Restaurant où Dolores accueille ses clients avec de bonnes bières et des histoires du coin. À 80 ans, Dolores à vu le bon et le mauvais de son île et garde une vaste collection de livres d’invités qui remontent jusque dans les années 70. En fait, nous avons pu relire les commentaires que nous avions écrits lors de notre visite en 2009 et Dolores nous a fièrement montré la signature de Jackie Onasis Kennedy lors de son passage en 1981. Maintenant, elle pourra désormais montrer la signature du ‘’célèbre’’ Chocobo qui a navigué dans coin cette année! Nous avons passé un bon moment ce jour-là, merci à Dolores qui nous a tenue compagnie. Pour des raisons inconnues, nous étions presque les seuls à visiter l’île ce jour-là et par le fait même il n’y avait pas beaucoup d’action au village. Mais néanmoins ce fût très relaxant de seulement être là. Pendant que nous sirotions notre bière, nous ne pouvions pas manquer de remarquer la pile de matériaux de construction empilés sur le coté du bar. C’était pour la réparation du toit endommagé par l’ouragan. La chose à remarquer à ce sujet c’est que Dolores a dû les faire livrer en provenance de l’extérieur de l’île pour les avoir augmentant ainsi significativement les coûts des travaux. À cela s’ajoute une taxe d’importation de 50% empoché par le gouvernement. Et nous pensions que les taxes étaient élevées au Canada! Ce que je ne comprends pas c’est comment fonctionne cette taxe exactement? Voyez-vous, les taxes d’importation sont ce que l’on appelle du protectionnisme et ont pour but de favoriser les produits locaux au lieu des produits importés. Mais dans les Bahamas il n’y a pas de produit locaux, à part peut-être de la bière brassée localement, et tout doit être importé de l’extérieur. Conséquemment, une telle taxe a comme effet directe d’empêcher le pays en entier de tout développement tangible. En bon français, ça s’appelle se tirer dans le pied! Mais comme autant d’autre ‘’mystères’’ que nous avons rencontrés dans ce voyage, la taxe d’importation de 50% des Bahamas est probablement le fruit d’une explication rationnelle que seul les gens locaux peuvent comprendre!


Je ne pouvais pas passer à côté de celle-là. Un soir, alors que l’on relaxait en écoutant des épisodes de ‘’Buffy la tueuse de vampires’’ nous avons eu la visite d’un papillon de nuit. Rien de spécial en soit sinon du fait que la chose en question avait probablement été irradiée par un produit radioactif dans sa jeunesse car pour un papillon de nuit il était gigantesque. Je n’avais évidement pas la possibilité de le mesurer avec une règle mais à vue d’œil je dirais que d’une aile à l’autre la bête géante faisait 7’’ (18cm) de large! Clairement, ce n’est pas d’un simple zapper qu’il faudrait pour se débarrasser d’un tel monstre mais bien d’un lance-flamme! Mais bien sûr, nous n’avions aucune intention de lui faire du mal et il est simplement parti une minute plus tard probablement ennuyé d’être le centre d’attraction et des flashes de caméra. Comme on le sait très bien, les papillons de nuits ne sont pas très friands des paparazzis mais malgré tout nous avons quand même affiché sa photo le montrant nu sur internet!