
vendredi 28 octobre 2011
Arrivés aux Îles Canaries.

vendredi 14 octobre 2011
Visiter ou ne pas visiter?



mercredi 12 octobre 2011
On se remet sur pied à Rabat.

Après notre visite de Marrakech nous sommes revenus à la capitale nationale Rabat où nous avions laissé Chocobo et à notre retour c’est un peu plus que les belles images de la cité magnifique que nous avons rapporté avec nous. En effet, dans nos bagages nous avions également le virus de la grippe. Et oui, vous avez lu correctement nous avons attrapé la grippe! Sérieusement, comment quelqu’un peut-il attraper la grippe lorsque la température moyenne durant le jour est de 36°C (97°F)??? Et bien nous y sommes parvenus, aucun défi n’est trop grand pour nous. Et avec tout cela, nous avons dû passer toute la semaine dans la jolie marina de Rabat avec une boite de mouchoirs, beaucoup de repos et à écouter une quantité industrielle de films. Évidement, le fait que nous puissions acheter de très bons films à 10 Dirham ($1.25) à Marrakech et à 5 Dirhams ($0.63) à Rabat a aidé grandement dans ce sens. De plus, avoir un peu de temps pour se reposer et ne rien faire n’est pas une chose fondamentalement mauvaise en soi mais nous avons quand même hâte de continuer à avancer.
On ne peu pas passer du temps au Maroc sans entendre parler de Mohammed V qui fût le roi principalement responsable de l’indépendance du royaume. Chaque ville possède un boulevard d’importance nommé en son nom et à Rabat ils ont également érigé un mausolée à sa mémoire. À prime abord, cet édifice relativement petit serait somme toute assez banal si ce n’était du fait qu’il s’agit de l’un des plus beau ouvrage au monde. Tout est fait en marbre gravé ou à partir de d’autres pierres nobles et aussitôt que nous nous sommes approchés de plus près nous avons rapidement réalisé que cet édifice plutôt ordinaire vu de loin était en fait un ouvrage d’une incroyable beauté qui nous a fait arrêter bouche bée aussitôt le pan de la porte franchi.




mercredi 5 octobre 2011
Entre amis à Marrakech.

L’architecture marocaine est la première chose qui frappe à Marrakech. La ville a un règlement qui stipule que toutes les maisons doivent être de couleur ocre qui est la couleur qui était obtenue jadis avec les matériaux terreux utilisés dans la construction des bâtiments. Mais il n’y a pas que les vieux murs de la médina qui capte l’œil mais aussi les constructions plus modernes telle que la gare centrale de Marrakech que l’on voit ici et qui n’est peut-être pas un bâtiment titanesque en grandeur mais qui est d’une impressionnante beauté lorsqu’on est juste en avant.



Juste à l’arrière de la Place Jemaa El Fna on retrouve les fameux souks marocains. Mais contrairement au Grand Bazar d’Istanbul, lequel est rempli de boutiques ne vendant que des bricoles pour touriste, ici les souks sont un vrai centre d’achat pour les gens de Marrakech et l’on y retrouve de tout dans un dédale incroyable de ruelle et de petites places. En fait, une chance que Said était avec nous car nous nous y serions perdu à coup sur. Une fois sorti on retrouve la grande place où se trimbale les traditionnels porteurs d’eau tel que celui-ci. Maintenant, je ne suis pas certain que quiconque achète encore l’eau qu’ils transportent dans leur gourde faite, il me semble, en peaux de chèvre, mais ils se font continuellement sollicités par les visiteurs pour être pris en photo monnayant quelques Dinars bien sûr.



Une chose qui est très intéressante à voir dans les souks ce sont les produits en vrac. Les épices, les noix, les fruits séchés, les produits supposément médicinaux ou les simples savons naturels se retrouve en quantité industrielle partout dans le dédale de boutiques. Et pour ce qui est des prix c’est franchement très raisonnables. Puis, dans les sections situées en périphérie de la zone des souks on retrouve les fabriques d’artisans ou se fabrique les choses vendues dans les sections plus près de la place centrale. Une petite note en passant au sujet des vendeurs dans les boutiques. Comme vous vous en doutez on ne passe pas devant une boutique sans se faire solliciter par les vendeurs, ce qui est parfaitement normal puisqu’ils ne sont pas là pour mettre de la couleur dans le décor mais bien pour vendre leurs produits. Mais contrairement aux endroits de même nature dans la plupart des autres pays, les marchants marocains connaissent la signification du mot ‘’non’’ et il nous était donc possible de marcher sans trop d’encombre dans ce labyrinthe commercial surtout en ne se tenant pas trop loin en arrière de Said que tout le monde prenait pour un guide informel qui avait attrapé deux poissons de touriste et qui allait leur demander une commission substantielle pour leur avoir amené des clients.



Finalement, notre visite des souks s’est terminée devant un bol d’escargots servis dans une sauce au poivre et vendu dans l’un des quelques kiosques désignés sur la place Jemaa El Fna à côté des dresseurs de serpent ou de singe. Les escargots étaient assez bon soit dit en passant, mais Danielle, qui est habituellement très friande des escargots que l’on achète en boite et que l’on sert avec du beurre à l’air gratinés, a passé son tour sur ceux-ci! Je me demande bien pourquoi?
Je ne pouvais pas terminer mon article sur Marrakech sans vous montrer au moins une photo de la superbe demeure de Said et de sa famille dans laquelle nous avons passé les trois nuits de notre séjour. Nous n’avions malheureusement pas amené nos maillots de bain, ce qui était une honte puisqu’il faisait autour de 36°C (97°F) durant tout le temps que nous y étions. C’est également dans cette maison, que j’appelais le manoir Belkouch, que nous avons mangé la majorité de nos repas traditionnels marocains offerts généreusement par nos hôtes. Au bout du compte, la visite des attractions de Marrakech était bien sûr intéressante mais après trois ans de voyage et plus de 45 pays visités, c’est vraiment le temps passé en compagnie de nos quatre amis qui fut le plus intéressant. Il faisait bon de revoir Said et Sylvie après tant d’année et de finalement connaitre leur deux enfants Hakim et Leila lesquels avaient environs sept et cinq ans la dernière fois que nous les avions vus. Notre séjour était un peu court mais on espère les revoir la prochaine fois qu’ils viendront visiter la parenté au Canada.



Finalement, notre visite des souks s’est terminée devant un bol d’escargots servis dans une sauce au poivre et vendu dans l’un des quelques kiosques désignés sur la place Jemaa El Fna à côté des dresseurs de serpent ou de singe. Les escargots étaient assez bon soit dit en passant, mais Danielle, qui est habituellement très friande des escargots que l’on achète en boite et que l’on sert avec du beurre à l’air gratinés, a passé son tour sur ceux-ci! Je me demande bien pourquoi?

lundi 3 octobre 2011
Notre première impression du Maroc.


C’est donc avec toutes voiles ouvertes et le moteur de bâbord à fond que nous avons de peine et de misère atteint l’embouchure de la rivière menant à Port Larache alors que Galarneau mettait son pyjama pour aller se coucher à l’horizon. À très basse vitesse avec les yeux rivés sur les deux profondimètres, nous avons remonté la rivière jusqu’à un endroit qui devait être correct pour y jeter l’ancre pendant quelques jours. Mais ces quelques jours se sont vite transformés en quelques minutes lorsque la visite est arrivée. Cette-fois, c’était la gendarmerie du port qui venait gentiment nous dire que nous ne pouvions pas rester dans cet endroit calme et retiré (et gratuit) et que nous devions obligatoirement nous amarrer dans le port bruyant, sale et évidement payant de Port Larache. C’est donc avec le soleil déjà sous l’horizon, et sous la surveillance étroite des gendarmes, que nous avons levé l’ancre et sommes allés nous attacher à un quai en métal rouillé sur lequel nos souliers devenaient tachés de peinture rouge et de rouille redécorant le dessus de notre pont blanc en une peinture rupestre abstraite exprimant d’une certaine façon l’appréciation que nous avions à ce moment là de l’accueil que nous avions reçu jusqu’à maintenant par les marocains! En un rien de temps, l’arrivée d’une catamaran ‘’de luxe’’ dans le port a vite fait d’attirer l’attention et sans qu’on ne sache trop de où ils venaient le quai s’est rempli de badauds mais aussi d’officiels de chaque département, que le gouvernement a jugé bons d’inventer pour régir un port, tous armés d’une paperasse administrative à me faire auto-digérer l’estomac. Car voyez vous, les papiers c’est long à remplir lorsqu’on tape à l’ordi avec deux doigts ou bien qu’on ne parle pas vraiment autre chose que l’arabe mais pendant tout ce temps là moi et Danielle on avait pas encore soupé et notre dernier repas remontait au matin! Mais remarquez bien que pendant tout ce temps tous le monde est très courtois et que même s’ils étaient un peu perdu à savoir quoi faire de nous les gens faisaient quand même de leur mieux pour nous rendre les choses faciles.


C’est donc dans ce décor pittoresque et les odeurs permanentes de poisson que nous avons passé deux nuit à Port Larache en attendant que le vent vire au nord pour continuer notre route vers Rabat, la capitale du pays, laquelle selon notre merveilleux guide de croisière n’à aucune installations pour les voiliers et qui n’est pas un port d’entrée et qu’en l’occurrence aucun officiels n’est présent. Par contre, en discutant avec les gens d’ici on apprend rapidement que Rabat est maintenant l’un des ports principaux pour les yachts avec une grande marina moderne et le principal port d’entrée pour les voiliers! Ça vaut vraiment la peine de payer $80.00 pour un livre aussi utile! Mais durant notre séjour à Larache nous voulions visiter un peu l’endroit et juste pour rendre les choses plus agréables qu’elles ne l’étaient déjà un front froid est passé sur la région amenant avec lui la première pluie depuis plus de quatre mois, une température de 20°C (68°F) et un taux d’humidité de près de 100%! Des conditions plus misérables que ça on ne retrouve ça qu’à Montréal durant l’automne! Finalement, on est seulement allés au guichet automatique pour avoir des Dirhams puis nous sommes retournés au bateau pour écouter des films au chaud le reste de la journée. Le lendemain, ce fut deux heureux marins qui ont quitté Port Larache en quatrième vitesse. À ce moment là, notre seule idée était de naviguer directement aux îles Canaries et d’oublier le Maroc à l’instant. Et c’est alors que nous avions le cap sur les Îles Canarie qu’un petit bateau de pêche s’est approché de nous. L’un des hommes à bord faisait un signe de cigarette et je leurs ai fait signe de s’approcher. À Gibraltar les cigarettes et l’alcool n’était pas cher et nous avons fait une bonne réserve de brandy et de Marlboro pour donner en cadeau aux officiels marocains mais cette pratique semble être désuète car personne ne m’a demandé quoique ce soit et ne m’on pas fait sentir que je devais leur donner un ‘’bakchich’’. Danielle a couru à l’intérieur et est ressortie avec un demi-litre de brandy et un paquet de cigarette ce qui a immédiatement fait s’élever les cris de joie de nos confrères de la mer. Quelques fois, le brandy dans les pays musulmans ça vaut de l’or mais ici on a eu droit en retour à un sac rempli de soles qui nous donneront trois repas de poissons frits dont l’un le soir même. Ce petit intermède joyeux avec ces pêcheurs nous a remonté le moral face au Maroc et nous avons finalement décidé de mettre le cap sur Rabat et de donner une chance à ce pays de sable et de culture millénaires.
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